Le président du Comité national en charge de l’organisation de la Journée mondiale des enseignants, Alioune Dansokho, a souligné mardi la persistance dans l’enseignement de l’inégalité entre les hommes et les femmes, en dépit de "la féminisation" de la profession.
‘’Malgré la féminisation en cours de la profession, l’inégalité enseignante demeure un problème fondamental’’, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse avant de rappeler que ‘’ce thème est au cœur de nos préoccupation nationales’’.
M. Dansokho a indiqué que ce thème ‘’donne une opportunité d’approfondir la réflexion sur toutes les initiatives en faveur de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation, de la formation et de la recherche’’.
Cette rencontre a été organisée en prélude à la Journée des enseignants qui de tiendra samedi prochain à la Place du Souvenir à partir de 10h.
Elle est célébrée le 5 octobre de chaque année par la Communauté internationale à travers l’UNESCO et l’Internationale de l’éducation.
Au Sénégal, la célébration a été différée cette année par la mise en place tardive du nouveau comité élu, aussi par des difficultés liées à la proximité de la date d’ouverture des classes et, par la tenue de la Conférence générale de l’UNESCO, a expliqué M. Dansokho.
La cérémonie de la journée, dont le thème général porte sur "Les enseignants pour l’égalité des genres", sera présidée par le ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo.
Au cours de la manifestation un hommage sera rendu au parrain de la journée, Souleymane Ndiaye, un inspecteur de l’Education.
Le panel prévu à cet effet comporte quatre communications qui seront introduites par des personnalités issues du ministère de l’enseignement et des syndicats, ont annoncé les organisateurs.
Le président du Comité national d’organisation, a affirmé que la Journée mondiale des enseignants ‘’participe au rayonnement de la fonction enseignante’’.
‘’Leur implication dans la mobilisation est impérative pour assurer un franc succès à l’évènement’’, a ajouté M. Dansokho.
Cette année, au cours de la tenue de la Conférence générale de l’UNESCO, le Sénégal a été élu au Bureau international de l’éducation a indiqué le Président du comité.
2 Commentaires
Aaa
En Novembre, 2011 (16:00 PM)Caporal Diedhiou
En Novembre, 2011 (16:29 PM)diplomes professionels qui ne sauraient être egaux aux ensei
gnants volontaires coureurs de primes.Soyons raisonnables,il
y a des categories ou grades dans le corps,donc il est impossible
a ma connaissance qu'ils soient egaux dans le traitement et les
avantages.Pourquoi les senegalais preferent le prive catholique
au public? Les enseignants sans vocation ni ethique font le ple
thore.Ils se soucient plus de l'argent,de la politique,des soirées
des ceremonies et des tours plus que l'instruction des eleves.
Leur recrutement ne releve plus de capacite a enseigner.Donc
ils ne peuvent pas être egaux.Demlenn foyi...
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