Hier, a eu lieu une séance plénière pour les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Mais au sortir de cette rencontre, les deux parties ne sont toujours pas sur la même longueur d’onde.
A l’issue de la deuxième séance plénière, les désaccords continuent
de plus belle entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Le
ministre de la Fonction publique, Mansour Sy parle «d’accord sur
certains points», alors que les syndicalistes déplorent un «échec dans
les négociations». Sur la quasi-totalité des questions qui ont été
soulevées lors de la plénière, les syndicalistes restent encore
sceptiques. Ils n’ont pas caché leur déception, à la suite de leur
rencontre avec la délégation gouvernementale.
Le Coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse), Oumar Waly Zoumarou, se dit même «inquiet» sur la réussite des négociations. «Au sortir de cette rencontre, nous pouvons dire que nous sommes déçus. Nous pensions que des solutions concrètes à nos revendications seront trouvées, mais ce n’est pas le cas», a soutenu M. Zoumarou, qui appelle les autorités à prendre leurs responsabilités. Le coordonateur du Cuse demande au gouvernement de ne pas compromettre le bon déroulement de la présente année scolaire. De l’avis de M. Zoumarou, «l’Etat fait dans le dilatoire».
Ses camarades du Cusems se sentent aussi déçus au même niveau que tous les syndicalistes de l’enseignement qui ont pris part à la deuxième séance plénière. «Nous étions venus avec beaucoup d’espoir, mais nous repartons déçus. Le gouvernement a consenti de faire des efforts sur l’augmentation des salaires des enseignants vacataires. Sur les autres questions, la délégation du gouvernement se permet de dire que ce que nous réclamons est insoutenable. Or, il s’agit de questions essentielles, par rapport auxquelles nous attendons des réponses concrètes», se désole Ndongo Sarr, le secrétaire général du Cusems.
«Par rapport aux préoccupations de l’école, en général et du moyen-secondaire en particulier, je peux dire que nous n’avons rien reçu du gouvernement. Sur la formation des enseignants du moyen-secondaire, le gouvernement est resté évasif. Sur leur (enseignants du moyen-secondaire) plan de carrière, le gouvernement tergiverse. Bref, sur une liste stabilisée de tous les accords signés, le gouvernement continue à tâtonner», déplore Mamadou Lamine Dianté, le secrétaire général du Saemss-Cusems.
Du côté du gouvernement, le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy se félicite de la tenue de la deuxième séance plénière, dans un esprit de patriotisme. Pour lui, «des efforts ont été faits». Toutefois, le gouvernement est d’accord avec les syndicats d’enseignants sur la question de l’augmentation des salaires des enseignants vacataires et son annualisation. «Le gouvernement a pris la décision de porter les salaires de base des enseignants vacataires qui était de 110 mille à 150 mille francs Cfa», a soutenu Mansour Sy.
Le Coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse), Oumar Waly Zoumarou, se dit même «inquiet» sur la réussite des négociations. «Au sortir de cette rencontre, nous pouvons dire que nous sommes déçus. Nous pensions que des solutions concrètes à nos revendications seront trouvées, mais ce n’est pas le cas», a soutenu M. Zoumarou, qui appelle les autorités à prendre leurs responsabilités. Le coordonateur du Cuse demande au gouvernement de ne pas compromettre le bon déroulement de la présente année scolaire. De l’avis de M. Zoumarou, «l’Etat fait dans le dilatoire».
Ses camarades du Cusems se sentent aussi déçus au même niveau que tous les syndicalistes de l’enseignement qui ont pris part à la deuxième séance plénière. «Nous étions venus avec beaucoup d’espoir, mais nous repartons déçus. Le gouvernement a consenti de faire des efforts sur l’augmentation des salaires des enseignants vacataires. Sur les autres questions, la délégation du gouvernement se permet de dire que ce que nous réclamons est insoutenable. Or, il s’agit de questions essentielles, par rapport auxquelles nous attendons des réponses concrètes», se désole Ndongo Sarr, le secrétaire général du Cusems.
«Par rapport aux préoccupations de l’école, en général et du moyen-secondaire en particulier, je peux dire que nous n’avons rien reçu du gouvernement. Sur la formation des enseignants du moyen-secondaire, le gouvernement est resté évasif. Sur leur (enseignants du moyen-secondaire) plan de carrière, le gouvernement tergiverse. Bref, sur une liste stabilisée de tous les accords signés, le gouvernement continue à tâtonner», déplore Mamadou Lamine Dianté, le secrétaire général du Saemss-Cusems.
Du côté du gouvernement, le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy se félicite de la tenue de la deuxième séance plénière, dans un esprit de patriotisme. Pour lui, «des efforts ont été faits». Toutefois, le gouvernement est d’accord avec les syndicats d’enseignants sur la question de l’augmentation des salaires des enseignants vacataires et son annualisation. «Le gouvernement a pris la décision de porter les salaires de base des enseignants vacataires qui était de 110 mille à 150 mille francs Cfa», a soutenu Mansour Sy.
21 Commentaires
Boy Djine
En Octobre, 2012 (02:32 AM)Cys
En Octobre, 2012 (03:47 AM)Alayinde
En Octobre, 2012 (06:24 AM)Toto2
En Octobre, 2012 (07:39 AM)Chaque annee scolaire commence avec "Negocation-Greve"et finit avec "Negociation-Greve".
Bref ou va l enseignement?
Sam
En Octobre, 2012 (08:02 AM)Che Guevara
En Octobre, 2012 (08:04 AM)Citoyen
En Octobre, 2012 (08:42 AM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.
A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
Citoyen (suite)
En Octobre, 2012 (08:43 AM)A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.
Bouto
En Octobre, 2012 (09:17 AM)Peuls,
En Octobre, 2012 (09:27 AM)Dom Rewimi
En Octobre, 2012 (09:58 AM)Lyns
En Octobre, 2012 (10:12 AM)Reply
En Août, 2023 (11:12 AM)Mdf
En Octobre, 2012 (10:53 AM)c'est comme les militaires.Personne ne peut leur payer le prix de leur sacrifice.
L'enseignant également forme des personnes qui avancent , avancent , avancent.
Ils sont toujours enseignants. C'est leur destin , et ils l'ont choisi comme devoir citoyen
Comprenez moi;je ne veux pas dire qu'il ne faut pas qu'ils revendiquent des droits, mais passer toute l'année à vouloir hypothéquer la carrière des enfants, il faut vraiment être immoral pour le faire.
Un médecin a-t-il le droit de faire la grêve ?
oui, mais il ne doit pas laisser mourir le patient.
Il le fait, il rendra compte au tout puissant.
Un parent d'éléve bou diakhlé ba khamatoul loumouy wakh
di diéguelou.
Anti Larbins
En Octobre, 2012 (11:33 AM)Reply_author
En Août, 2023 (07:19 AM)Golo
En Octobre, 2012 (11:49 AM)Pffffffl
En Octobre, 2012 (11:52 AM)Deuggalsen
En Octobre, 2012 (13:38 PM)on trouve meme pas de qualificatif pour ce comportement!!!
Abou
En Octobre, 2012 (18:37 PM)Deug Reekk
En Octobre, 2012 (18:44 PM)Genseignant
En Octobre, 2012 (18:53 PM)Tiokétian
En Octobre, 2012 (09:38 AM)les syndicats d'enseignants et l'état sont en toute complicité pour une destabilisation pure et simple de l'école public
la preuve c'est que l'état a demander aux autorités éducatives de faire passer en classe supérieure tout les nullards qui se vérront bolqués à un certain niveau.
l'autre preuve c'est le sabordage en faisant la grève et ceci aussi avec la complicité de l'état.
l'objectif c'est de faire des pauvres des ignorants à vie mais ils oublient que Dieu est là...
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