Le Premier ministre guinéen Amadou Bah Oury n’a pas l’orgueil modeste quand il parle de son cursus scolaire au Sénégal. En février 2024, il racontait déjà avec une fatuité à peine contenue comment il avait fait de « brillantes études » au pays de la Teranga.
« J’ai eu mon Baccalauréat série Mathématique, avec la mention « très bien ». Ce qui m’a valu le titre de meilleur lycéen du Sénégal » déclarait-il.
« Avoir accès à l’école, poursuivre ses études, relevait d’un véritable privilège »
Hier mercredi 18 juin , lors du lancement du campus BEM Africa, à Conakry, le Premier ministre s’est une fois de plus replongé dans ses souvenirs de « lycéen brillant ».
« Beaucoup de choses ont évolué depuis maintenant cinquante ans. Nous sommes issus de la communauté guinéenne immigrée au Sénégal. Je crois que nous faisions partie de la première génération – que l’on pouvait compter sur les doigts d’une main – à fréquenter les lycées, puis l’université à l’époque. Nous étions des perles rares – non pas parce que d’autres n’en avaient pas les capacités – mais parce qu’avoir accès à l’école, poursuivre ses études, relevait d’un véritable privilège », a déclaré Bah Oury qui s’est empressé de remercier le défunt président sénégalais Léopold Sédar Senghor.
« J’ai eu la chance de côtoyer l’élite sénégalaise, qui à cette époque »
« J’aurai pu, comme tant d’autres, échouer quelque part, pris dans les contraintes de la survie, à chercher comment vivre, comment tenir. Mais par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance de côtoyer l’élite sénégalaise, qui à cette époque, comptait parmi les plus brillantes d’Afrique de l’Ouest. Grâce à l’appui du président Senghor, j’ai pu bénéficier d’une bourse importante de la coopération française pour intégrer les classes préparatoires. C'était une autre époque », a raconté l'autorité selon les propos rapportés par "Africaguinée".
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