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Entretien

Hamidou Anne, essayiste : “L’affaire Adji Sarr a mis en exergue un naufrage du journalisme et de la société civile”

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Hamidou Anne, essayiste : “L’affaire Adji Sarr a mis en exergue un naufrage du journalisme et de la société civile”
Pour ce premier numéro du débrief de l’actualité de la semaine, Seneweb donne la parole à Hamidou Anne, essayiste, spécialiste des relations internationales, et un des intellectuels africains les plus stimulants. Avec lui, on a évoqué le 8 mars, Adji Sarr et la guerre en Ukraine…

Cette semaine a été en grande partie marquée par les célébrations de la Journée internationale des Droits de la Femme. Comment appréciez-vous l’évolution de la condition féminine et celle du mouvement féministe sénégalais, en général ?

Les violences basées sur le genre, les inégalités dans l’accès aux opportunités et le traitement différencié dans la société demeurent, reproduisant ainsi des mécanismes persistants de domination dont les femmes sont victimes. Il faut cependant reconnaître que le combat pour l’émancipation a obtenu de réelles avancées matérialisées par un changement des mentalités et une prise de conscience sur les droits des femmes. Sur le plan législatif, la loi sur la parité, celles sur la criminalisation du viol et sur la transmission de la nationalité constituent de réels progrès. Mais ces lois, dans un contexte où la société est encore largement patriarcale, où les voix des femmes demeurent marginalisées, sont insuffisantes. Il est nécessaire de poursuivre le combat au point de vue des idées et sur le terrain afin d’arriver à l’égalité qui est un fondement d’une société civilisée.

Le Sénégal est une société conservatrice. Mais nous avons une histoire de luttes politiques et sociales dans laquelle les questions liées aux droits des femmes ont toujours été prises en compte. Des partis de gauche comme And Jëf, et des mouvements d’avant-garde comme Yeewu Yewwi ont fait des droits des femmes un moteur de leur action. Les combats pour les droits des femmes, composante des luttes globales pour la dignité et la liberté, se sont toujours heurtés à des barrières puissantes, d’où l’importance de saluer le courage des femmes qui furent à l’avant-garde. D’autres aujourd’hui ont hérité du flambeau. Elles ont de nouvelles méthodes spécifiques à l’époque, mais sont dépositaires de la même flamme de la dignité et de la liberté.

“Je ne crains jamais de marcher seul dans la rue et d’être embêté parce que je suis un homme. Toutes les femmes ont soit été harcelées soit agressées voire pire car ce sont des femmes marchant seules dans la rue”

Vous définiriez-vous comme féministe vous-même. Et si oui, dans quel lignage intellectuel vous situez-vous entre ce que l’on appelle les universalistes d’un côté et les tenants de l’intersectionnalité ?

J’aimerais me définir comme féministe. Je suis conscient des mécanismes de domination entre les hommes et les femmes dans la société. Et je mesure le privilège dont je jouis en tant qu’homme dans une société patriarcale comme la nôtre, qui est le premier vecteur des inégalités.  Par exemple, je ne crains jamais de marcher seul dans la rue et d’être embêté parce que je suis un homme. Toutes les femmes ont soit été harcelées soit agressées voire pire car ce sont des femmes marchant seules dans la rue. Je suis militant de l’égalité par orientation idéologique mais aussi à la suite d’une déconstruction à partir de la lecture, de l’écoute des concernées et à travers l’expérience des rapports sociaux dans l’espace public. Mais je sais qu’il y a un courant féministe qui réfute aux hommes la possibilité de se dire féministe et qui met à leur disposition le terme et le concept allié. Je le prends sans gêne.

Je suis issu d’une tradition de gauche marxiste enfermée dans la lutte des classes. Mais aujourd’hui je ne peux pas faire semblant d’être un prolétaire. C’est même manquer de respect aux personnes qui sont dans une situation d’extrême précarité eu égard à leur position sociale et leur rapport au travail. Ma réflexion s’insère également dans mon expérience sociale et personnelle ; et à ce propos je suis un transfuge de classe, un intellectuel qui pense à partir d’une classe mais qui demeure soucieux de l’égalité. Au sujet de l’universel, j’aspire à celui-ci. Mais je ne le conçois qu’à partir de ce que le sociologue américain Immanuel Wallerstein appelait un « universalisme vraiment universel » qui diffère d’un eurocentrisme imposé comme universel.

Je crois à l’interpénétration des idées et des sensibilités d’aires géographiques diverses pour tisser un universel de la rencontre qu’invoque Souleymane Bachir Diagne. Mais l’universel a toujours été un concept utilisé par l’occident afin d’imposer ses idées sur la marche du monde tout en feignant une prise en charge des pensées qui lui sont étrangères. Mon amie Rokhaya Diallo dit à ce propos que le féminisme dit universaliste est « excluant ». L’intersectionnalité permet une imbrication des enjeux de classe et de race, des formes de discrimination liées à plusieurs aspects autour d’une nouvelle plateforme symbolique de lutte. De mes échanges avec des féministes blanches, j’observe un point de vue souvent réducteur qui ne prend pas en compte les violences à l’encontre des femmes noires victimes et du machisme et du racisme. La gauche européenne a longtemps ignoré les revendications des noirs par exemple. Ce fut d’ailleurs l’objet de la lettre d’Aimé Césaire à Maurice Thorez actant en 1956 sa démission parti communiste qui refusait de voir la singularité des causes des peuples non européens.

“Le 8 mars est chaque année célébrée par le prisme d’une incompréhension historique. Cette journée est enroulée dans du folklore et des banalités langagières. Elle a même un enrobage festif, car des hommes souhaitent bonne fête aux femmes.”

Au Sénégal, cette séquence a charrié son lot de polémiques. Certains comme la sociologue Fatou Sow Sarr, ou l’activiste, Guy Marius Sagna, ont estimé que le Sénégal doit célébrer la Femme le 7 mars en hommage au martyr vécu par les femmes de Nder. Y êtes-vous favorable ?

D’abord, le 8 mars est chaque année célébrée par le prisme d’une incompréhension historique. Cette journée est enroulée dans du folklore et des banalités langagières. Elle a même un enrobage festif, car des hommes souhaitent bonne fête aux femmes. C’est perdre son sens. La journée a pour objet le rappel du caractère légitime des droits des femmes et l’obligation de lutter pour les accroître. Je pense qu’il s’agit du premier biais à corriger. Ensuite, au sujet de la commémoration du 7 au lieu du 8 je n’y vois pas un grand inconvénient. Au contraire, les femmes de Nder sont un symbole du refus de l’humiliation, de la préservation de la dignité, du courage. Elles ont chanté la liberté contre l’absolutisme et la tyrannie d’homme jusqu’au sacrifice suprême. Le symbole est puissant, hélas méconnu par les jeunes. Choisir la date du 7 mars sans rien renier de la journée du 8 qui est celle des Nations Unies dont nous sommes un État partie, aurait l’avantage de nous inscrire à nouveau dans la trajectoire de l’histoire qui est une discipline presque orpheline dans notre pays, afin de nourrir le présent. Aussi cette date nous permet de contribuer dans le combat de toutes les femmes visant l’égalité par une particularité sénégalaise.

Est-ce une nouvelle manifestation de cette dérive nationaliste que vous pointez parfois du doigt dans vos écrits ou une forme de patriotisme légitime ?

Plus que du nationalisme que je combats ou du patriotisme, notion à laquelle je suis attaché, je pense qu’il s’agit d’une forme de contribution symbolique forte de notre pays aux combats légitimes que mènent des militantes et des militants de la liberté, de la justice et de l’égalité. Il nous faut réhabiliter l’histoire. Notre pays et l’Afrique en général ont une histoire dont certaines pages fabuleuses doivent être enseignées ici et ailleurs afin d’avoir une influence sur la marche du monde et sur les nouveaux combats qui incombent aux démocrates et aux progressistes. L’Afrique est souvent appréhendée uniquement à l’aune de ses ressources naturelles, de la force de sa jeunesse et de la croissance. Mais le continent comme espace de spiritualités diverses et de sens dans un monde qui en manque et qui verse dans les replis et les rétrécissements identitaires est éludé. Nous, Africains, sommes aujourd’hui les délégataires d’une histoire longue et riche, qui a produit des savoirs, des pratiques, des sociabilités et des imaginaires qui doivent être valorisés et montrés au monde afin qu’ils orientent sa marche vers une humanité autre, qui sacralise les liens et trace un dessein commun. 

“Adji Sarr a été traitée de manière scandaleuse par des médias, des pseudo défenseurs des droits de l’homme et l’essentiel des mouvements féministes”

Le cas d’Adji Sarr, qui accuse l’opposant Ousmane Sonko de viol, est beaucoup revenu durant les différents débats. Elle-même, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, a dénoncé une forme de lâcheté des féministes. Mais globalement, les intellectuels ont été très silencieux, alors qu’ailleurs les affaires Clinton, Strauss-Kahn, Epstein, Polansky ou Weinstein ont suscité la prise de parole de penseurs reconnus. Comment expliquez-vous ce silence des intellectuels sénégalais ?

Adji Sarr est un exemple pertinent de ce dont nous parlions au début de l’entretien, concernant l’intersectionnalité des luttes féministes. Elle a été traitée de manière scandaleuse par des médias, des pseudo défenseurs des droits de l’homme et l’essentiel des mouvements féministes organisés car elle est pauvre, orpheline et issue du Sénégal des profondeurs.

Cette affaire a mis les projecteurs sur un ensemble de faits sociaux relevant notamment de notre rapport en tant que société à l’égalité, au sexisme, à la justice et surtout à la parole et qui a la légitimité de la prendre dans l’espace public. Je suis convaincu que dans plusieurs décennies, quand des chercheurs, militants ou simples citoyens effectueront un travail sérieux sur tout ce qui a été dit et écrit au sujet de cette jeune femme, ils ne seront pas fiers de leurs devanciers tellement cette affaire a mis en exergue un naufrage du journalisme et de la société civile. Les politiciens eux sont presque dans leur rôle quand ils agissent par manichéisme en choisissant un camp au détriment d’un autre tout en forgeant des arguments, souvent qu’ils savent fallacieux dans le but de manipuler l'opinion. Mais vous avez raison d’évoquer le silence des intellectuels. Il y a une distorsion entre l’espace public souvent arrimé à l’actualité médiatique et le champ de la pensée. Les idées, à l’heure du sensationnalisme et des réseaux sociaux, n’intéressent plus grand monde. Les contrecoups de décennies d’abandon et de désacralisation de l’école républicaine se font ainsi ressentir. La confusion, la manipulation, la vulgarité ont élu domicile dans les médias et par capillarité dans la société. Les intellectuels et les universitaires se retirent souvent, à juste titre, du débat public pour penser, écrire des livres et discourir dans la sérénité des espaces dédiés. Ceci génère certes un entre-soi déplorable pour la démocratie. Mais si la démocratie doit épouser en tout temps la liberté, elle doit fermer la porte au désordre. Beaucoup d’intellectuels m’ont aussi avoué être terrifiés par les campagnes d’insultes et de menaces dont ils sont les victimes à chaque prise de parole qui n’irait pas dans le sens de la minorité bruyante. Or, ce qui caractérise l’intellectuel, c’est son indépendance et sa liberté. Il n'est pas inféodé aux dominants ni soumis aux diktats d’anonymes qui tiennent des propos outranciers sur internet.

“Être non-aligné ne signifie pas à mon avis faire preuve de désintérêt vis-à-vis des turbulences du monde. Le Sénégal est un pays qui compte dans les relations internationales…”

Autre sujet qui a dominé l’actualité, la guerre en Ukraine. Cette semaine, le Président Macky Sall et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont échangé.  Mais partagez-vous la position du Sénégal qui prône une forme de neutralité ? 

Le Sénégal s’est abstenu lors du vote de la résolution de l’Assemblée générale de l’Onu condamnant l’invasion russe de l’Ukraine. Mais notre pays a voté à Genève pour l’ouverture d’une enquête sur de possibles violations des droits de l’homme, et nous avons même fait inscrire dans la résolution la question spécifique sur la discrimination raciale à la suite d’actes racistes notés aux frontières ukrainiennes. Le vote du Sénégal a des explications exogènes liées à la géopolitique régionale notamment, mais il est aussi la suite logique d’une prise en compte des enjeux internes. Être non-aligné ne signifie pas à mon avis faire preuve de désintérêt vis-à-vis des turbulences du monde. Le Sénégal est un pays qui compte dans les relations internationales par son histoire et son rôle en Afrique et dans le camp du respect du droit international. Mais il est compréhensible de procéder à une analyse froide qui promeut la défense de nos intérêts vitaux, la paix dans le monde et le dialogue malgré nos différences. Je pense qu’en exerçant la présidence de l’Union africaine, nous avons un devoir d’être à équidistance des positions africaines divergentes sur cette guerre afin d’être un médiateur potentiel crédible. Cela peut paraître cynique, mais cette guerre n’est pas la nôtre, même s’il est évident que notre pays se situe dans le camp du respect du droit international. Gouverner, c’est prendre des décisions difficiles, parfois impopulaires sans pouvoir en exposer les raisons devant l’opinion. La diplomatie ne s’exerce pas sur la place publique. Elle requiert discrétion et mesure. C’est dans la capacité à fixer un cap et s’y tenir malgré les secousses internes et externes qu’on assume aussi la responsabilité d’homme d’État. 

On a vu à l’occasion de ce conflit un fort sentiment pro-russe dans une certaine partie de l’opinion.  Ce qui tend à confirmer que de plus en plus de jeunes, notamment, supportent plus l’influence russe, chinoise ou turque que celle des pays occidentaux sur le continent. Quel est votre regard sur cette tendance ?

Rien ne justifie la violation de la souveraineté d’un peuple en violation flagrante du droit international. Mon camp est celui des démocraties libérales. En leur sein il y a la possibilité de combattre pour la sacralisation des libertés publiques et la quête continue pour la justice et l'égalité. Il est illusoire de penser le progrès social dans l’autoritarisme. Cette époque m’inquiète dans le fantasme militant de l’autoritarisme et du rétrécissement des libertés. Il s’exprime dans une défiance voire une haine de l’occident dont je comprends les ressorts historiques. Nous avons souffert de la colonisation dont les oripeaux continuent de régir nos vies par le canal d’élites dirigeantes qui ont parfois installé des kleptocrates soutenues par des puissances occidentales. L’Europe n’est pas à absoudre dans les drames du continent africain. Elle porte une grande responsabilité dans ceux-ci. Cela dit, quelle est l’étape d’après ? Je n’aime pas m’enfermer dans des logiques passéistes. J’envisage l’Afrique d’aujourd’hui dans la fin du face-à-face avec l’occident pour inaugurer d’autres mouvements et d’autres liens avec d’autres espaces géographiques et économiques dans le respect de la souveraineté et de la dignité de nos peuples. Vouloir supplanter un impérialisme par un autre, qu’il soit russe, chinois ou turc n’est pas envisageable. Il me semble périlleux également de vanter les mérites de démocraties dites illibérales voire de terrifiantes dictatures au motif qu’elles garantissent la sécurité ou l’épanouissement économique.

Ce qui est particulièrement tragique et amusant en même temps, c'est que ceux qui soutiennent chez nous ces régimes autoritaires y finiraient en détention pour le quart des actes qu’ils posent, en ce moment, dans notre société démocratique. Il nous faut un profond désir de liberté. 


24 Commentaires

  1. Auteur

    En Mars, 2022 (10:01 AM)
    Un toucouleur qui parle
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (10:43 AM)
      Lol le petit chien à Madiambal! Si tu savais un tant soit peu sur le journalisme, tu ne serais pas employé de Madiambal 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (11:34 AM)
      Massa aay. toucouleur bi ra na la deh!!!!Demal naani ndokh ndeysaan, massa waaayy!!!! Na la Yalla may jamm!!!
  2. Auteur

    En Mars, 2022 (10:18 AM)
    Chapeau !!!

    Enfin un intellectuel 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (11:59 AM)
      Le texte est creux. Les Sénégalais ont réagi de la manière qu'ils ont réagi parce qu'une fille est venue leur dire on m'a a violée 4 fois non 5 fois avec deux armes à feu en me menaçant, non sans arme, et je suis enceinte, non je ne suis pas enceinte. Tout le monde était dans la maison, c' était ma première fois et je n' ai pas crié.
      Pas besoin d' un pseudo intello pro féministe essayiste et intellectuel comme il se décrit pour que les Sénégalais reconnaissent les mensonges de la vérité.
      On vous attend de pied ferme avec vos insultes a l' intelligence collective. Oui c' est ce qui vous échappe. Il y' a une intelligence collective qui décrypte vos manipulation avec une longueur d' avance. Encaissez vos primes pour calomnier nous on vous reconnais en lisant 2 lignes de vos textes.
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    Auteur

    En Mars, 2022 (10:27 AM)
    Rien à voir avec les pseudos Professeurs qui courent les plateaux de télévision. 

     
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    Auteur

    En Mars, 2022 (10:28 AM)
    Tôt ou tard on saura la vérité sur Adji Sarr et Sonko

    L'état à peur du procès

    Sonko à peur d'affronter Sonko

    Dieu seul nous édifier sur cette affaire
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    Auteur

    Nianthio

    En Mars, 2022 (10:37 AM)
    Le diola défendra et le toucouleur et la vérité. 

    Quand un journaliste choisit la peur au détriment de l'impartialité il ya problème. Je regarde la télé je vois les journalistes porter de gilet pour couvrir une guerre mais dans ce pays les gens peur,cherchent des mots en parlant de l affaire Adji Sarr. Comparons le traitement de l affaire  Boughazely et celui de Sweet Beauty, nous verrons que c'est totalement à l oppose.

    Si  à  la Sonko ,c'était l'autre camp, Sonko nous aurait tympanises avec ses conférences de presse. Sonko avait tenu des conférences sur son ex allié reçu par le président au palai il parlait même de trahison.

    Donc quand un député, un candidat à la présidentielle  se rend dans un salon de prostitution, ça  s'appelle comment? Il faut oser dire la vérité. Quand ça vous arrange vous jouez aux patriotes et ça ne vous arrange pas, vous criez au COMPLOT.

    Voilà quelqu'un qui dit que le juge a été choisi par voie ethnique, cela veut dire quoi? Et pourtant capitaine toure a sacrifié sa carrière en ignorant les règles de son institution, lui aussi casassais. Le journaliste  Babacar Toure qui ment en longueur de journée pour sauver la peau de Sonko,n'est-il pas du sud?

    Le peuple veut savoir si tu as viole ou pas. 

    Si les gens veulent dire la vérité, au moment à lui même avancé qui s'était rendu à ce salon de prostitution, ils devaient dire alors il faut qu'on tire la chose au clair. 

    On peut se cacher derrière le mensonge mais jamais devant la vérité. 

    ADJI SARR - SONKO c'est de l'encre indélébiles 
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (10:56 AM)
      Que de la diarrhée Verbale... reviens après le procès pour commenter.la justice sénégalaise est un "encre delebile".
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    Auteur

    En Mars, 2022 (10:47 AM)
    Etalage de connaisances sans aucun fond. Du coq à l'âne, du verbiage inutile.
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    Auteur

    En Mars, 2022 (11:00 AM)
    Ne croyez aucun mot de ce qui sort de la bouche de cet homme qui m'a moi même violé c'est un imposteur qui se fait passer pour un féministe. 

    Je n'ai pas porté plainte pour des raisons personnelles cest un prédateur. 

    faites attention aux personnes qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas. 
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    Auteur

    En Mars, 2022 (11:09 AM)
    La roue tourne et s'il y a bien quelque chose que le bon dieu deteste ce sont les imposteurs tu paieras comme Sonko tes crimes je ne dois pas être la seule a qui cet homme a abusé. 

     
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    Auteur

    En Mars, 2022 (11:15 AM)
    merci d'avoir relevé le niveau du débat
    Auteur

    En Mars, 2022 (11:28 AM)
    Bravo d'oser affronter les insultes. Seule la vérité nous intéresse. Il faut beaucoup de courage pour le faire. Félicitations.
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    Auteur

    En Mars, 2022 (11:36 AM)
    le gars est tres pertinent.. 
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    Auteur

    En Mars, 2022 (11:55 AM)
    Seneweb: on en redemande!
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    Auteur

    En Mars, 2022 (12:15 PM)
    Jusqu'à la fin de l'histoire l'affaire Adji Sarr- Ousmane Sonko restera dans les annales. 
    Auteur

    Pacifique

    En Mars, 2022 (12:22 PM)
    C'est quoi critiquer quelqu'un par son ethnie en disant que c'est un toucouleur ? On est tous des humains et sénégalais. 

    J'ai l'impression que ceux qui disent ça ont un complexe 

    Et Madiambal qui n'est pas un halpulaar défend tous les jours le président Macky; c'est sa liberté. Que dire de maître Elhadj Diouf?

    Les présidents Senghor, Diouf et Wade n'étaient pas des halpulaars personne n'a pointé leurs ethnies.

    Macky à  ce que je sache a été élu par toutes les ethnies s'il termine son mandat il va voir ailleurs et bonne chance à son successeur l'essentiel c'est qu'il ou qu'elle travaille 
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    Auteur

    En Mars, 2022 (12:24 PM)
    Ce gosse était un Chancelier des Affaires étrangères, combattu par des collègues conseillers qui l'ont poussé à la démission juste parce qu'il était brillant. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (13:49 PM)
      Quel chancelier mdr mais vraiment la mythomanie a des limites tu sais même pas ce que c'est la définition d'un chancelier hahaha Senegal mo nekh. 
      va regarder la définition de chancelier 😂😂😂😂😂😂
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    Auteur

    En Mars, 2022 (12:43 PM)
    Il faut le procès pour éclairer l'opinlon
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    Auteur

    En Mars, 2022 (13:19 PM)
    Moi j'attends le procès. Comme tous les citoyens sans parti ,je crois. 
    Auteur

    En Mars, 2022 (13:24 PM)
    LA MEUTE ARRIVE . Hélas elle est à court d'arguments devant la vérité qui éclate de tous ses feux. C'est la faillite de certains journalistes et des leaders de la société civile. Durant plus d'un AN , des gens sont restés scotchés dans leurs surdité et leur mauvaise foi. Parmi ces gens des intellos, activistes, des gens intelligents quand même qui croient à une fable comme au moyen âge. Ils ont choisis d'adorer le malfrat à côté de l'orpheline, de la villageoise. Sans scrupules, ils osent assiéger les plateaux télés pour défendre les mensonges et intrigues et postulent à des postes de responsabilité. Demain il fera jour
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    Auteur

    En Mars, 2022 (13:28 PM)
    Sur l'affaire Sonko/Adji Sarr, il est tout sauf pertinent. Il est même dangereux. Il s'agit d'une accusation qui fait l'objet d'une instruction judiciaire. Que veut il que les associations féministes ou les intellectuels fassent ? Qu'ils jugent l'affaire avant les juges ! C'est contradictoire qu'il se présente comme une défenseur des démocraties libérales et qu'il promeuvent le tribunal de l'opinion publique au détriment du procès judiciaire. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (13:47 PM)
      Le pire c'est que c'est lui même un prédateur sexuel les femmes qui ont croisées sont chemin ne diront pas le contraire au contraire. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2022 (14:39 PM)
      "Toutes les femmes ont soit été harcelées soit agressées voire pire car ce sont des femmes marchant seules dans la rue."
      Ça résume tout. On ne viole pas une personne dans une maison bondée. Moi quand un homme a voulu me tirer dans sa chambre j'ai juste dit 3 mots : je vais crier .Il m'a lâché illico la main parce que c'était dans ma maison familiale. 
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    Auteur

    En Mars, 2022 (14:06 PM)
    Peu importe ce que c'est que fout la main de macky sall, antoine diom et sa femme , maodo malick mbaye de l'apr dans cette histoire,  la 4x4 noire de dior diagne qui est allee chercher adjasarr ame fiit ce soir là,  que macky sall ne prenne pas les sénégalais pour des demeurés 
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    Auteur

    Amadou

    En Mars, 2022 (15:32 PM)
    La l'égalité cet universalisme que vous appréciez est l'instrument principal de la débauche de ce monde, c'est ça le malheur  souvent d'être intellectuel formaté par ces éternels colons qui tiennent vos consciences en otage jusqu'à l'universalité des pensées incarnée par ces démons blancs, pauvres complexés negros 
    Auteur

    Oussou Les Sous

    En Mars, 2022 (16:45 PM)
    En tout cas il y a lieu d'avoir peur de beaucoup de sénégalais de tous bords et statuts.

     

    """" La grande royale disait à sa communauté AMENEZ VOS ENFANTS A L'ECOLE DU BLANC POUR APPRENDRE A VAINCRE SANS AVOIR RAISON """" Cheikh Hamidou KANE, ''' l'Aventure Ambigüe ''''.

     

    Toute communauté a sa CONSCIENCE COLLECTIVE et ses PYROMANES. A nous de choisir soit la sainteté d'esprit ou le diable.
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:25 AM)
    B­­­o­­n­j­­o­u­­­r, j­­­e m'a­p­p­­­e­­lle Alissa, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­t du mo­­­dè­­­le S­­E­­­X­E 18+) J'a­ime êt­re pho­to­­grap­­­hi­­ée n­­u­­e) Veuil­lez no­­ter me­­­s phot­os à l'adr­­esse su­i­­va­­nte >> W­W­­­W­­.­X­2­1.­­­F­­U­­N
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    Auteur

    En Mars, 2023 (12:16 PM)
    B­o­n­­j­­­o­­­u­­r, j­­e m'a­­p­­­p­­e­­lle Alisa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­t du mo­­dè­­le S­­E­­X­­E 18+) J'a­­ime êt­­re pho­­to­­grap­­­hi­­­ée n­u­e) V­­e­­u­i­l­­­lez no­­­ter me­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­­i­­­va­­nte ->> W­W­W­.­­X­2­­­1.­F­­U­N id03860479
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