Alors que le Sénégal fait face à une chute de ses obligations en dollars sur les marchés internationaux en 2025, et avec un ratio de dette publique approchant les 100 % du PIB – aggravé par un rapport de Barclays situant ce taux à 119 % en 2024 – l’inquiétude grandit parmi les experts économiques. Dans cet entretien accordé à Seneweb ce 1er juillet, Moubarack Lô, analyste économique, décrypte les enjeux et propose des pistes pour surmonter cette crise.
M. Lô, les obligations du Sénégal en dollars ont chuté sur les marchés internationaux. Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour le Sénégal et quel impact cette chute pourrait-elle avoir sur l’économie quotidienne des citoyens sénégalais ?
Cela indique que les titres du Sénégal ont perdu de leur attractivité, ce qui signifie qu’un investisseur souhaitant les céder rencontrerait quelques difficultés pour les revendre. En second lieu, cette situation est susceptible d’entraîner une hausse des taux d’intérêt. Si, à l’avenir, le Sénégal envisageait de se tourner vers les marchés privés internationaux pour émettre des Eurobonds ou des Dollarbonds, cela deviendrait nettement plus complexe en termes de coûts d’emprunt, les investisseurs exigeant une prime de risque plus élevée. Ainsi, cette baisse de la valeur des obligations du Sénégal libellées en dollars engendre une contrainte accrue sur la capacité du pays à s’endetter sur les marchés internationaux tout en obtenant des taux d’intérêt avantageux. Cela pourrait également augmenter le service de la dette ; par exemple, si le pays devait à nouveau emprunter sur ces marchés, les remboursements seraient plus lourds, réduisant ainsi les ressources disponibles pour des subventions ou des programmes sociaux tels que l’électrification rurale, l’accès à l’eau potable, ou la construction d’écoles et de centres de santé, sauf si des alternatives de financement sont identifiées pour y faire face.
« Selon les données de Barclays, le Sénégal serait actuellement le pays le plus endetté d’Afrique, mais il est possible que, si d’autres nations adoptaient des procédures transparentes similaires à celles retenues par le Sénégal, des niveaux d’endettement encore plus élevés soient révélés en Afrique »
Le rapport de Barclays indique que la dette publique a atteint 119 % du PIB en 2024. Pouvez-vous nous expliquer ce que représente ce chiffre et pourquoi il inquiète les investisseurs étrangers ?
Une dette représentant 119 % du produit intérieur brut (PIB) du Sénégal signifie que le pays est endetté à un niveau supérieur à l’ensemble de ses revenus annuels. On peut comparer cela à un individu disposant de 100 000 francs CFA de revenus mais portant une dette de 119 000 francs CFA, soit un excédent de 19 000 francs CFA en dettes. Bien que cette dette ne soit pas remboursée d’un seul coup et soit étalée sur des échéances définies, les créanciers du Sénégal peuvent légitimement s’interroger sur la capacité du pays à honorer ses engagements lorsque ces échéances arriveront. Selon les données de Barclays, le Sénégal serait actuellement le pays le plus endetté d’Afrique, mais il est possible que, si d’autres nations adoptaient des procédures transparentes similaires à celles retenues par le Sénégal, des niveaux d’endettement encore plus élevés soient révélés en Afrique. Lorsqu’un pays affiche un taux d’endettement élevé, cela ne préoccupe pas forcément les investisseurs s’il s’agit d’une économie développée, car ces pays, du fait de leur crédibilité, peuvent émettre facilement de nouvelles dettes pour rembourser les anciennes. En revanche, dans le cas d’un pays en développement, les investisseurs se demandent si l’État sera en mesure de générer des revenus internes et/ou de lever de nouveaux fonds pour couvrir les échéances passées, surtout lorsque ce pays est soumis aux normes de l’UEMOA, qui limitent la dette à 70 % du PIB, ainsi qu’aux conditionnalités du FMI exigeant une dette soutenable pour les pays sous programme. C’est précisément cette situation que traverse le Sénégal aujourd’hui.
Comment les révélations sur la falsification des comptes publics sous l’ancien régime contribuent-elles à cette crise et que doivent faire les nouvelles autorités pour restaurer la confiance ?
Les dynamiques des marchés financiers reposent largement sur ce qu’on appelle les « news » (les informations nouvelles), qu’elles soient positives ou négatives, provoquant des réactions immédiates et parfois des sur-réactions (« overshooting ») qui ne se stabilisent que progressivement. Depuis janvier 2025, une série de « news » a marqué l’actualité au Sénégal. Lorsque le gouvernement actuel a révélé que les chiffres légués par l’ancien régime étaient erronés, les obligations du Sénégal en ont immédiatement souffert. Par la suite, les efforts déployés pour instaurer la transparence et réorganiser les finances publiques ont permis une légère amélioration.
« Un pays dans une telle position ne peut rester inactif »
Cependant, le retard dans la conclusion d’un programme avec le FMI, ainsi que les discours officiels reconnaissant la gravité de la situation, ont de nouveau influencé négativement la perception des investisseurs quant au risque associé au Sénégal. Le gouvernement actuel a hérité d’une situation complexe : une alternance politique implique la prise en charge d’actifs et de passifs, la dette faisant partie de ces derniers. Quoi qu’il en soit, un pays dans une telle position ne peut rester inactif. Il est inenvisageable de déclarer ne pas vouloir gérer cette crise sous prétexte de ne pas en être l’auteur. Le gouvernement est tenu de prendre des mesures et de proposer des solutions. Cet exercice s’impose aujourd’hui. Des efforts ont certes été entrepris dans le cadre de la loi de finances rectificative, mais ils doivent être amplifiés pour sortir de cette impasse.
« Le concept de « moins d’État, mieux d’État », popularisé par l’ancien président Abdou Diouf, doit guider les actions à tous les niveaux »
À l’avenir, le Sénégal devra redoubler d’efforts pour innover dans la gestion de sa dette et de ses finances publiques en général. Conscient des dangers liés à un défaut de paiement, le pays doit, hic et nunc, explorer des options telles que le rééchelonnement et le rachat de dettes, une mobilisation plus forte de ressources en ciblant notamment la réduction des exonérations fiscales, la maîtrise des optimisations fiscales mises en œuvre par les multinationales, l’accélération de la politique d’élargissement multiforme de la base fiscale, une révision drastique des subventions énergétiques, et une rationalisation accrue des dépenses publiques. Au-delà de la simple réduction des charges, cette rationalisation implique une meilleure sélection des projets, un contrôle strict des coûts unitaires, un audit organisationnel de l’État, et un recours accru aux partenariats public-privé, voire à des privatisations ciblées si nécessaire, tout en assurant une haute qualité des services rendus aux citoyens, aux usagers et aux clients du service public. Aujourd’hui, plus que jamais, le concept de « moins d’État, mieux d’État », popularisé par l’ancien président Abdou Diouf, doit guider les actions à tous les niveaux.
« Le Sénégal dispose de pétrole et de gaz, mais dans l’horizon du court et du moyen terme, ces ressources ne suffiront pas à sortir le pays de sa situation difficile »
Les négociations avec le FMI semblent bloquées. Pourquoi est-ce important pour le Sénégal, et quelles pourraient être les conséquences si un accord n’est pas trouvé rapidement ?
Dans le contexte actuel, le Sénégal ne peut se permettre de se passer d’un accord avec le FMI, car depuis le début de l’année 2025, les entrées de ressources extérieures, qu’il s’agisse de dons ou de prêts, ont été très limitées. Un accord avec le FMI est indispensable, car sans lui, de nombreux partenaires hésiteront à s’engager avec le Sénégal, alors que le pays a un besoin urgent de liquidités fraîches pour répondre à ses besoins budgétaires. Cela inclut la mise en œuvre des grands chantiers de la Vision 2050, mais aussi la prise en charge des dépenses courantes à travers un appui budgétaire.
Malgré cette crise, le Sénégal dispose de ressources pétrolières et gazières prometteuses. Comment ces atouts pourraient-ils aider à surmonter les défis actuels de la dette et à quoi le public doit-il s’attendre à long terme ?
Le Sénégal dispose de pétrole et de gaz, mais dans l’horizon du court et du moyen terme, ces ressources ne suffiront pas à sortir le pays de sa situation difficile. Cependant, à long terme, elles offriront des perspectives, non seulement de manière directe grâce à la contribution des recettes pétrolières et gazières aux finances publiques, mais aussi de façon indirecte en soutenant la diversification de l’économie. Cette diversification pourrait être impulsée en développant des chaînes de valeur autour du pétrole et du gaz, tout en utilisant ces ressources pour financer des investissements dans d’autres secteurs comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie manufacturière ou les services à haute valeur ajoutée. Par conséquent, il sera probablement nécessaire d’élargir la gamme de solutions et d’intégrer des approches dépassant les ressources du pétrole et du gaz pour les deux à trois prochaines années. C’est une condition sine qua non pour réussir la transformation structurelle et systémique promue par le gouvernement.
Entretien réalisé par Adama NDIAYE
Commentaires (31)
@IRVING 15:17 PM
Tu as bien propos une Solution au PROBLEME posten par le PM.
Merci Moubarack pour cette analyse pertinente. Pour certains GOUGNAFIERS de Pastef critiquer c' est soit être de l' apr soit être Mackysard. Quels IDIOTS!
Ceux qui sont au pouvoir n'ont pas de crédibilité et donc n'inspirent pas confiance. De plus, le Pm (premier mythomane) traine au plan personnel des casseroles. En plus de tenir des propos populistes qui le rendent antipathique. Le fait que nous ayons un président figurant n'ayant aucun charisme n'aide pas. Pour séduire un bailleur, charisme, crédibilité et confiance sont des ingrédients importants.
Irresponsable irréfléchi pourquoi vous l’avez laisser mettre le senegal dans cette situation pourquoi bon sang
Je ne suis pas d'accord avec cet économiste certainement issu de la vieille classe des aliénés et très complexés qui pensent que sans l'accord de leurs maîtres rien ne marchera dans leurs vies misérables d'éternels colonisés. Ce challenge sera relevé par la nouvelle classe dirigeante. Moubarack Lô doit aller à la retraite et laisser la place aux jeunes sénégalais pour qui impossible n'est pas sénégalais. Le FMI n'est pas indispensable du tout. Et, cela se prouve par une volonté ferme du gouvernement à diversifier ses partenariats dans le monde. Dans un monde où très heureusement de nouvelles et puissantes puissances émergent, les institutions de bretton woods perdent de leur superbe hégémonique. Le PM SONKO montre la voix à suivre en allant jusqu'en chine rétablir la confiance diplomatique et internationale de notre pays. BRAVO GUEM SUNU BOP REK MO WARE !
les voitures de députés ,ces mandataires ne nous servent absolument rien du tout .
ils méritent un explosif devant l'assemblée et à l'intérieur de l'assemblée.le niveau de débat à l'assemblée est trop bas comparé au pays développé ,dans les pays développé les députés maitrisent tous les sujets essentiels de l'économie circulaire, numérique ,des modalités de développent et d'investissement.le Sénégal a un président amateur et ses joueurs et son capitaine sont aussi des amateurs s de joueurs de 4 -ème division.
Sonko a lu les livres de petits révolutionnaires et il a grandi avec cette mentalité. et cela s'est ancré dans sa tète ou scotché dans son mental
et il ne sait pas comment le monde évolue et il est bloqué dans sa tète .mentalement il a arnaqué les sénégalais et il mérite plus que la prison.
La conscience des senegalais a été violée Pour monter l'esprit nationaliste et de patriotisme de SONKO ET DE DIOMAYE.
ces deux devaient proposer aux députés de se payer leur propre voiture de l'argent que le contribuable leur donne chaque fin du mois.
En ce moment nous pourrions croire à leur esprit de patriotisme.
Sonko et Diomaye ont bien baisé les sénégalais comme nous senegalais sommes des moutons et sonko et Diomaye et leurs associés malfaiteurs nous ont roulés dans la farine de mais .
Les sondages que j'ai effectués avec un logiciel m' ont donné une baisse de confiance totale des sénégalais envers SONKO et le président .les chiffres indiqués par mon logiciel me donne un résultat qui tourne autour de 27 %.
je reste triste si le, SENEGAL aujourd'hui rend 4 de ses appareils d'avion à Carlyle Aviation à qui il avait loué et cela montre que nous avons voté à des gens qui ne connaissent absolument rien sur le fonctionnement de l'appareil étatique et je ne cesse de le dire Sonko et Diomaye et cheikh devraient passer un examen plus appondit avant mémé de se présenter aux élections et d'occuper des postes ministérielles .
je pense que la compétence n' a rien avoir avec les diplômes ,le diplôme te permet de trouver le chemin mais c'est l'expérience professionnelle qui te permet d'apprendre la différence. Ces personnes n'ont pas bien cheminé dans leur parcours professionnel. En plus la méthode d'entrée à l'ENA ou ENAM devraient être supprime Nous sénégalais nous vivons fait une erreur monumental en se basant sur un vote sentimental..
je rappelle que le Sénégal est incapable de payer les loyers mensuels pour ses AIRBUS A3.et cela se passe au mauvais moment ou c'est la période de grandes vacances ou toutes les compagnies se frottent les mains comme Ethiopian Airlines ou royal Air Maroc pour ne citez que ces compagnies africaines dont l'expertise est locale et fonctionne trop bien.
C'est la faute des sénégalais d'avoir choisi ces tocards SOKO / DIOMAY
Argent Blanc c’est bon Deh ! 😂 il faut prendre argent chez les frères africains 😂😂😂
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Le jour de cette fameuse conference de presse ou Sonko leader pensait marquee l histoire, les homes avertis comme Dina etait absent. Il a surement refuse de cuationner cette bavure.
Les individus, Les entreprises, Les Etats paient des experts pour leur image face aux financiers ou aux djoutimans afin de payer moons d interets et moins de taxes ou impots. Le djoutiman a juste reagi par deformation professionnelle, en ignorant des finances internationales et des pratiques tolerees.
Il ne va jamais accepter cette erreur , il continue dans ses delires souverainistes.
Lui et ses gars ne le sentent pas, la crise est bien la. Il ne faut surtout pas trop miser sur la resiliance des gens, que des gens au moment ou rien Que Maluck Ndiaye a atteint les sommets pour enerver les gens.
❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom
Bien sûr que nous aurons besoin du FMI pour mener un train de vie luxueux.
J’étais jeune étudiant à l’époque, mais ce qui fascinait le plus chez Thomas Sankara, au delà de sa tenue, son discours et ses actes, c’était surtout qu’il roulait en Renault 5 lui et ses ministres.
À propos du Président Mamdou DIA, j’ai été extrêmement séduit par le témoignage d’un de ses directeurs, à qui il demanda de rembourser le prix d’un lit qu’il lui avait acheté sans son avis (). Selon ce directeur, il n’y avait même pas de frigo chez le Président DIA (qui dormait sur un sommier cassé) !
Aujourd’hui, ceux qui prétendent prendre ces deux leaders historiques comme modèles, circulent en limousines avec cortèges de luxe, on utilise des 4x4 dont les prix varient entre 50 et 100 millions FCFA (ministres, DG, directeurs dans les cabinets dans les directions ministérielles, administration territoriale, gradés, Cours judiciaires, Ets publiques, Sociétés nationales, et j’en passe.
Des véhicules extrêmement coûteux, à l’achat, à l’entretien et en consommation de carburant. Très loin des sobres berlines et SUV qu’on trouve dans les pays développés européens, et ici au Sénégal, dans les grandes sociétés privées, les banques, les assurances ou autres.
A mêmes rangs et compétences, comparez les dotations en véhicules, le mobilier de bureau, les salons, les salles de réunion, les moquettes et autres décors. C’est le grand écart :
* d’un côté c’est le confort somptuaire au frais du pauvre contribuable et sans contrats d’objectifs, de performances, d’efficacité, d’assiduité, de régularité ni de respect envers le client citoyen.
* de l’autre côté ce sont des véhicules économiques et économes en énergie, un cadre sobre, paysager, ouvert et efficace, où le client est Roi, et les performances rigoureusement mesurées et sanctionnées .
Vraiment le pouvoir rend fou en Afrique, les pratiques sont les mêmes et peut-être pires que celles que nous combattions, quelle déception !
Mes notes de lecture (cf Wikipedia)
« Le Burkina Faso ne contracte ainsi pas de prêts avec le FMI, dont il rejette les conditions. Thomas Sankara considère en effet ce système comme un moyen de « reconquête savamment organisée de l'Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers ». Anticipant la réaction des pays occidentaux, il insiste à Addis-Abeba en 1987 sur la nécessité d'un refus collectif des pays africains de son paiement : « Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence ». Trois mois avant son assassinat, il prononce, pendant un sommet de l'Organisation de l'unité africaine à Addis-Abeba en 1987, un discours passé à la postérité dans lequel il contestait la légitimité de la dette de son pays et appelle à une action collective de pays africains. »
Ce pas loin de l’idéologie du Projet, socle du discours du PR à Séville.
Avec cet illuminé de PM qui ne comprends rien a rien le Sénégal n'est pas prêt a sortir de l’ornière
Nos economistes qui n'ont rien apporte au Senegal. Que leur petite personne. Et refuse d'etre Dans Les oubliettes.
Aucun sens du patriotisme.
ce n‘edt lui qui conseillait Maky qui nous amene dans cette mer.de la? vraiment à quoi ca sert dacceptet nimporte quelle condition pour trouver un accord avk ces rapaces du fmi? on voit bien wue le fmi nest pas la pour aider les africains au contraire pour les empecher de sortir de l‘engrenahe de la dette. pourquoi la grece au pire de sa crise financiere ne voulait absolument pas entendre parlet du fmi😡 vcest des idiots comme sa et les soit disant super economistes quon en esz la ! shut up!
❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom
Ah moubarak !! Le staticien du nombre de gens entrés ou sortis du magal. Il est bien loin des leçons profondes deu professeur moustapha kassé. Lui il parle avec des arguments de très hautes factures
Trump défend l'Amérique et nous on vilipende notre pays ! Dettes cachées alors que Mamoune Lo et Diba étaient ici actifs sous Mcky Sall?
Ce n'est pas pour autant qu'il faut accepter n'importe quoi.
Il faut que les Sénégalais fassent preuve de résilience pour imposer notre souveraineté.
C'est cela la vérité et il faut que les économistes changent leurs discours pessimistes.
Vraiment je perds la tete!!!!
Tous ces emprunts, depuis l'ere de Abdou Diouf, puis Abdoulaye Wade, Puis Macky Sall, et La Diomaye Faye...
Des dizaines et dizaines d'emprunts, a coup de milliards de franc CFA
Comment l'Etat fait pour rembourser tous ces emprunts????
S il vous plait, comment l'Etat fait pour rembourer???
On ne produit rien a grandel echelle pour rembourser,
et meme si on produisait, on ne va certainement pas etre loyal et honnete dans les remboursements?
C'est quoi la sanction si on ne remboure pas les dettes???
Pourtant ca continue toujours d'emprunter et d obtenir de l'argent au fil des annees...???
Alors c'est quoi le secret???
S il vous plait une reponse d un connaisseur en la matiere!!!
J'y comprends rien!!
MERCI!!
C'est simple à comprendre : l'Etat emprunte par exemple pour 3 ans et paie des intérêts chaque année. Quand la date de remboursement arrive, il va emprunter de nouveau pour des montants plys importants encore pour éponger les anciennes dettes, financer le déficit et faire de nouveaux investissements.
Le cercle ne s'arrête pas que si on négocie un effacement ou allégement de la dette. A défaut, les partenaires imposent un resserrement budgétaire pour obliger l'Etat à dépenser moins afin de dégager des surplus qui lui permettront d'honorer ses engagements vis-à-vis des bailleurs
Ça chauffe à la frontière senegalo-malienne, les terroristes ont attaqué Kayes ce matin.
Je souffre d'hépatite B chronique depuis plus de 10 ans, ce qui a conduit à la cirrhose du foie. Je cherchais un remède naturel que j'ai remis par l'aide des herbes du docteur Nelson Salim. Je suis tombé sur ses annonces sur ce site de blog avec une série de témoignages de ses précédents patients qui ont été guéries du cancer du côlon. J'ai décidé de donner un procès à l'herbe et j'ai passé une commande pour ses suppléments à base de plantes pour l'hépatite B et la cirrhose du foie, que j'ai reçue à mon adresse via DHL - service dans les 4 jours, et avec ses instructions, j'ai utilisé le produit pendant 21 jours. Après avoir terminé les traitements à base de plantes comme indiqué par le spécialiste à base de plantes, j'ai effectué un test d'hépatite et mon résultat a été négatif sans aucune trace du virus sur mon sang avec une charge virale complètement réduite à 40 et mon scan hépatique a montré de bonnes fonctions et fonctionne parfaitement. Je le recommande à tous; Diabète, cancers, désintoxication complète du corps, VPH, EBV, fibrome, gale, arthrite, coagulation sanguine, prostate, virus de l'herpès et épidémie, dysfonction érectile, cholestérol, maladie de la CPOD, lyme, asthme, psoriase, infection à la levure. Ses informations. E-mail; drnelsonsalim10@gmail.com
Le pays le plus endetté de l Afrique,on se permet d'acheter des véhicules de 50 000 000 f à des députés et de dépenser des millions pour le repas de la clôture de la session de l assemblée, louer des jets privés senegal d'où deme
L'économiste Mubarack lo a parfaitement raison. Il faut impérativement trouver un accord avec le FMI le plus rapidement possible. Ce qui nous permettra d'encaisser mille milliards de Fcfa avec des conditions souples permettant au pays de soufler un peu.
Ce ne sont pas les agences de notation qui constituent le premier problème. Mais ce sont surtout les détournements d'argents publics qui se pratiquaient.
Il faut en faire un crime.
L'économiste Mubarack lo a parfaitement raison. Il faut impérativement trouver un accord avec le FMI le plus rapidement possible. Ce qui nous permettra d'encaisser mille milliards de Fcfa avec des conditions souples permettant au pays de soufler un peu.
Ce ne sont pas les agences de notation qui constituent le premier problème. Mais ce sont surtout les détournements d'argents publics qui se pratiquaient.
Il faut en faire un crime.
Allez-vous sacrifier si promptement tous les idéaux Pastef : endoneisation de l'économie, fin du FCFA, fin des niches fiscales, renégociation des contrats pétroliers et miniers, suppression des fonds politiques et des agences budgétivores, etc.
Tous les économistes disent la même chose mais ils sont peu écoutés.
Les tenants du pouvoir sont plus savants qu eux.
Apparemment mais c'est juste de l'arrogance
Le constat est juste, mais il propose des solutions complètement dépassées, qui ne sont plus enseignées nulle part, et qui pourraient ruiner le Sénégal en freinant l'investissement.
ah bon ...tu proposes quoi toi ?
Il faut penser faire des citoyens les actionnaires pour la réalisations des infrastructures rentables(Dakar-Bamako ferroviaires par exemple).Des actions de 10.000 ou 5.000 par exemple .
hic et nunc......Sur-le-champ, sans délai.
une révision drastique des subventions énergétiques....ça va saigner : factures courant !!
Ca va freiner l'investissement et rencherir les couts de production, donc créer du chômage et des fermetures d'entreprises.
Le pays fonctionne bien? Ok
le pays est en plein carême. le corps soufrre mais c est bon pour la santé. il faut mougne et surtout continuer a travailler. des meilleurs jours viendront sur une base plus solide.
"des meilleurs jours viendront sur une base plus solide" ..................................eh ben dis donc
"des meilleurs jours viendront sur une base plus solide" ..................................eh ben dis donc
"des meilleurs jours viendront sur une base plus solide" ..................................eh ben dis donc
On est souverain, on rien a foutre de FMI. Le pays fonctionne bien, les deputé auront bientot des voitures.
Et les slaires sont payés, donc tout marche pour nous.
Pensée économique imposées par les économistes du FMI et de la Banque Mondiale aux pays pauvres, surtout africains. Malheureusement, certains dits économistes sénégalais ( Mr Lo est un activiste politicien depuis l'ancien régime, aucune nouveauté pertinente ) . D'autres Pays comme la Malaisie, Singapour ont choisi d'autres modèles de développement pourtant Capitalistiques. Je préfère aller emprunter 1000 milliards à la Chine à des conditions préférentielles que 200 milliards ( le FMI n'étant pas connu d'ailleurs par sa générosité en matière de prêts) aux institutions FMI et BM et payer en sus un service de la dette très élevé.
FMI n'a rien à foutre de ta gueule . Jamais un pays nègre ne s'est développé tout seul. Ces organismes sont importants pour accompagner nos économies. Ghana 4 fois plus puissant économiquement que le Sénégal a voulu faire la même chose en tournant le dos à la FMI en jouant les populistes, les conséquences ont été désastreuses. Arrêtons de jouer les nègres émotives et allons travailler
Macky pour moi est un grand démocrate, un bâtisseur hors norme mais il a commis un crime en libérant certains leaders de Pastef et les aider à acceder au pouvoir
En déclarant que nos chiffres sont falsifiés, Sonko sous entend que le FMI est complice de ces falsifications. Peut être aussi il avait parlé par pure ignorance. Donc, le Fmi, était dans le banc des accusations de Sonko, demande des explications et des preuves avec de décaisser quoique que ce soit. La deuxième chose qui rend le FMI réticent, c’est le manque de vision et de programme du régime. Le fmi ne décaisse pas dans un pays ou l’économie et à l’arrêt, ou les autorités peuvent décider de l’arrêt de tout du jour au lendemain, ou le budget permet tout simplement de fonctionner et payer des salaires. Enfin le fmi ne décaisse pas pour que l’argent soit redistribué à des casseurs sans transparence, ou pour recruter des chargés de mission, des pca et des dg a en plus finir pour en retour zéro investissement permettant que rembourser. Donc Sonko n’a qu’a faire une sortie, dire publiquement que ce qu’il disait c’était tout simplement dans le but de gagner des élections, et que c’était des contrevérités tout simplement. À partir de ce moment, le fmi pourrait essayer de faire quelque chose.
Malheureusement c’est ce discours suicidaire que pasteef avait vendu aux sénégalais en criant sur tous les toits du monde que notre pays regorge énormément de ressources pas en diabolisant nos partenaires traditionnels la Chine, l’Arabie saoudite , le FMI et l’Union européenne. Ça se paye cash. Des dirigeant sans expérience avec un ministre des finance qui continue de discréditer notre marge de manœuvre. C’est comme quelqu’un qui drague une femme pour la mariée, tu la dis amouma khaliss
Malheureusement c’est ce discours suicidaire que pasteef avait vendu aux sénégalais en criant sur tous les toits du monde que notre pays regorge énormément de ressources pas en diabolisant nos partenaires traditionnels la Chine, l’Arabie saoudite , le FMI et l’Union européenne. Ça se paye cash. Des dirigeant sans expérience avec un ministre des finance qui continue de discréditer notre marge de manœuvre. C’est comme quelqu’un qui drague une femme pour la mariée, tu la dis amouma khaliss
Mr Lô au lieu de nous trouver des solutions innoventes pour nous affranchir, vous nous proposez le FMI qui va poser ses conditions à savoir l'ajustement structurel: diminution des fonctionnaires, augmentation des prix des denrées et de l'électricité...
Une simple phrase qui a hypothèqué tout un pays. Ousmane Sonko devrait être jugé pour trahison.
Idiot
Sais tu que le FMI classe tous les pays
Sais tu qu'il note même la France Allemagne Japon Chine et USA ? Non !
En fait vous êtes des idiots quoi ! Les panafricons vous font croire tout ce qu'ils veulent
Dommage pour vous !
Idiot
Sais tu que le FMI classe tous les pays
Sais tu qu'il note même la France Allemagne Japon Chine et USA ? Non !
En fait vous êtes des idiots quoi ! Les panafricons vous font croire tout ce qu'ils veulent
Dommage pour vous !
Keba Mbaye disait dans sa leçon inaugurale que la Fmi et la banque mondiale agents injustes d'un ordre économique nouvelle. Motakh pourquoi ces gens continuent de théoriser ces institutions
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Je doute des qualités dont se réclame ce monsieur, il est tout en politique politicienne jusqu'à l'os sauf un expert en économie. Je le connais depuis longtemps, il y'a plus de deux décennies et j'ai été surpris quant il a commencé à se faire passer pour un expert en économie dans ses apparitions politiques et en usant de publication dans des sites payés etc il avait su au sein de l'APR dans ses activités politiques attirer l'attention de l'ancien président Sall qui l'on sait au début de son mandat était entouré de tout sauf des cadres. Comment un homme sérieux peut lier le destin économique d'un pays avec l'endettement multilatérale auprès du FMI alors que ce sont des solutions de derniers ressorts.
Même avec 0% dendettement ces Moubarak ne développeront pas un quartier à plus forte raison un pays.Ils sont formatés avec les théories imperialistes
Es que ce monsieur Lo a les qualités d'économistes qu'il se réclame, il y'a de quoi s'interroger on a tout vu dans ce pays, il fesait partie des gens qui ont entraîné le président Sall dans la frénésie de l'emprunt à tout azimut allant jusqu'à cacher l'ampleur pour pouvoir continuer à emprunter de plus en plus et aujourd'hui encore il réclame de continuer comme quoi pour lui la gestion d'un pays est le management de l'argent de la dette argumentant même que c'est incontestablement comme si le Sénégal allait sombrer sans cela et comme aussi demain le pays ne va pas les rembourser avec leurs intérêts et échelonnement qui vont les grossir sans parler de capitalisation des retard de paiements en capitaux qui vont eux aussi générés des intérêts.
Es que ce monsieur Lo a les qualités d'économistes qu'il se réclame, il y'a de quoi s'interroger on a tout vu dans ce pays, il fesait partie des gens qui ont entraîné le président Sall dans la frénésie de l'emprunt à tout azimut allant jusqu'à cacher l'ampleur pour pouvoir continuer à emprunter de plus en plus et aujourd'hui encore il réclame de continuer comme quoi pour lui la gestion d'un pays est le management de l'argent de la dette argumentant même que c'est INCONTOURNABLE comme si le Sénégal allait sombrer sans cela et comme si aussi demain le pays ne va pas les rembourser avec leurs intérêts et échelonnement qui vont les grossir sans parler de capitalisation des retard de paiements en capitaux qui vont eux aussi générés des intérêts.
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