ACCUSE DE PEDOPHILIE ET TENTATIVE DE VIOL : Le Maghrébin Ali Issa risque 2 ans ferme

Le torchon continue de brûler entre le jeune Maghrébin Ali Issa et la famille de la jeune M. Le Blanc (13 ans), sa victime d'origine française. Représentée es qualité par sa mère Virginie Nondé, la jeune fille a partagé hier la barre du Tribunal correctionnel de Dakar avec le prévenu Ali Issa. Ce dernier était poursuivi pour tentative de viol avec violence et pédophilie. Mais le juge d'instruction a disqualifié les faits en pédophilie. Mis en liberté provisoire au cours de l’instruction, le prévenu qui a comparu, hier, sera fixé sur son sort le 4 septembre prochain, à l’issue du délibéré retenu pour cette date. 
Les faits se sont passés, il y a quelques années déjà. Mais si l'affaire a tardé à s'ébruiter, c'est que la victime n'a jamais daigné répondre à la convocation du tribunal. Au moment des faits, selon les termes de la procédure, Ali Issa était une bonne connaissance de la famille de la victime. Il bénéficiait des entrées et sorties dans le domicile des Français. Ayant noué des relations particulières avec la jeune M. Le Blanc, âgée à l’époque des faits de 13 ans, celle-ci aurait profité, un jour, de l'absence de ses parents pour l'inviter à le rejoindre dans son domicile, sis au Plateau, à Dakar. Entraîné dans une chambre par la gamine, Ali Issa n'a pu résister au charme de la petite. Dominé par ses pulsions, il aurait entretenu des relations forcées avec la mineure. Mais mal lui en a pris. Car son acte sera démasqué quelques jours plus tard quand M. Le Blanc s’en est ouverte à ses parents. 
Conduite à l'hôpital, le certificat médical a attesté des traces de violences et des lésions vaginales mettant à nu une conjonction sexuelle. Munie de ce dossier, Virginie Nondé, la maman de la jeune fille, a saisi d'une plainte les limiers du Commissariat central de Dakar. Les policiers interpellent alors Ali Issa qui nie les accusations de tentative de viol portées à son encontre avec la dernière énergie. Tout au plus reconnaîtra-t-il avoir flirté avec M. Le Blanc. Ce qui n’a pas suffi pour convaincre les enquêteurs qui vont le déférer au parquet, avant qu’il ne soit inculpé par un juge d’instruction, puis de bénéficier de la liberté provisoire. 
Hier, devant la barre du Tribunal correctionnel, Ali Issa a réitéré ses déclarations faites à l'enquête préliminaire arguant qu'il n’avait jamais eu de conjonction sexuelle avec la plaignante. Poursuivant, il a déclaré qu'il l'a seulement embrassée. Mais c'était sans compter avec la dame Virginie Nondé qui a maintenu ses accusations de tentative de viol avec violence et pédophilie. À sa suite, l'avocat de la partie civile, convaincu de la constance des faits, a réclamé la somme de 20 millions de dommages et intérêts. Il sera suivi par le représentant du parquet qui a requis 2 ans ferme. Pour l'avocat de la défense, la preuve de la culpabilité de son client n'a pas été rapportée à la barre du tribunal. De ce fait, aucune charge ne peut peser sur ce dernier. Partant de là, il a dénoncé l'acharnement dont est victime son client. Et pour finir, il a plaidé la relaxe pure et simple de Ali Issa en demandant au tribunal de débouter la partie civile de ses réclamations comme étant infondées et irrecevables. 
L’affaire a été mise en délibéré au 4 septembre prochain.