ACCUSE DE VIOL SUR LA FILLE DE SA VOISINE : P. B. Wagne crie à la cabale et indexe la mère de sa soi-disant victime

Domiciliée à Diacksao, la dame Saly Diop n'a assurément pas une bonne réputation dans son quartier où les riverains l'accusent de formater des cas de vol ou de viol, rien que pour se faire de l’argent. Si, dans cette procédure, elle accuse son voisin P.B. Wagne d'avoir violé sa fille de 12 ans, ce dernier, qui nie avec la dernière énergie les faits, a porté plainte contre son accusatrice.

Prévue pour hier, le procès devant opposer Papa Boubou Wagne à la fille de sa voisine de quartier Saly Diop a une nouvelle fois été renvoyé au lundi prochain. Mais en attendant, les supputations vont bon train quant à la crédibilité de la plainte qui a valu au jeune commerçant d'être placé sous mandat de dépôt ? Quoi qu'il en soit, il faut noter que c'est dans la dernière décade du mois d'août que Saly Diop a déposé une plainte à l'encontre de son voisin P. B. Wagne, pour violence sexuelle à l'encontre de sa fille de 12 ans. À l'en croire, c'est le 19 août, vers 20 heures, que sa fille K.F. est venue la rejoindre à l'arrêt où elle vend du «Café Touba». Et d'ajouter qu’au premier coup d'œil, elle a senti que sa fille était affaiblie.
L'ayant pressée de question, la dame raconte que sa fille lui a révélé avoir été victime de viol de la part d'un jeune du quartier dont elle ignore le nom. Selon la fille, ce dernier l'aurait retrouvée sur la terrasse où elle enlevait les habits séchés pour abuser d'elle. «Il m'a fait tomber par terre avant de se coucher sur moi en me tenant la bouche», aurait-elle raconté à sa mère qui, paradoxalement, a continué son commerce avant d'attendre son retour à la maison pour voir de plus près ce que venait de lui dire sa fille. Mieux elle a signalé à la police que le slip et la jupe de sa fille étaient tachetés de sang, même si sur le certificat médical joint au dossier révèle une «déchirure ancienne de l'hymen».
Il faut à ce propos noter que les limiers n'ont pas manqué de signaler à la dame que des renseignements reçus sur place révèlent que sa fille a été violée à plusieurs reprises. Ce qui, naturellement, a été balayé d'un revers de mains par la dame qui, pour justifier le retard de sa plainte par rapport au prétendu jour des faits, a évoqué des va-et-vient entre les structures sanitaires.
Interpellé sur les charges qui pèsent sur lui, le mis en cause a catégoriquement nié les faits. Selon lui, toute la prétendue journée du viol, il l’a passée avec des soeurs de son ami intime qui est actuellement en voyage. Et de poursuivre que c'est de retour chez lui que ses parents l'ont informé de ce qu'un de leurs voisines l'accusait de viol sur sa fille. «Lorsque je me suis présenté chez elle pour lui demander de quoi retournait cette affaire, la dame qui a mille tours dans son sac a crié au voleur», a soutenu le mis en cause, dont l'alibi a été confirmé par les soeurs de son ami.
Le tribunal élucidera cette affaire le lundi prochain.