APRÈS L’AVOIR ENVOYÉE ACHETER DE LA CIGARETTE - Ibrahima Ndiaye surprend sa fille de 14 ans toute nue sur le lit du boutiquier

Les habitants du quartier Cité Gabon de Rufisque ont assisté, il y a quelque temps, à une scène insolite. Un homme tenant au collet le boutiquier du coin qu’il accuse d’avoir abusé sexuellement de sa fille mineure, le traîne de force vers le commissariat. Il venait de découvrir celle-ci étendue toute nue sur le lit du mis en cause, alors qu’il l’avait envoyée   acheter du tabac.

Il est 21h. Ibrahima Ndiaye qui a envoyé sa fille B. Nd., âgée de 14 ans, à la boutique du coin pour lui acheter des cigarettes, s’inquiète de ne pas la voir arriver. Il se lève et décide d’aller voir ce qui la retarde. En chemin, il tombe sur un de ses fils qui lui apprend qu’il a vu Cheikh Ndiaye, le boutiquier, tenir la jeune fille par le bras et l’entraîner à l’intérieur. Il fonce droit vers l’endroit que lui indique le garçon. Il appelle en criant plusieurs fois le nom de sa fille sans obtenir de réponse. Le coin est sombre et il est obligé de brûler des allumettes pour avoir un peu de lumière. Arrivé à hauteur d’une porte, il aperçoit Cheikh Ndiaye. Sans prononcer un mot, il pénètre dans la pièce. Là, il manque de tomber à la renverse en découvrant sa fille toute nue étendue sur le lit. Celle-ci lui apprend que le boutiquier venait d’abuser d’elle et que c’était la troisième fois qu’il agissait ainsi. Se souciant plus de la sécurité de sa fille, il s’empresse de la ramener à la maison non sans avoir menacé le boutiquier de revenir lui régler son compte. Quelques minutes plus tard, il se trouve à nouveau devant Cheikh Ndiaye. Il a à peine le temps de prononcer un mot que ce dernier se confond en excuses, le suppliant de lui pardonner. Il sortait, selon lui, depuis un bon moment avec la jeune fille. Mais il ne s’était jamais rien passé. Ce jour-là, c’est elle qui l’a excitée en la prenant par le bras, tout en l’obligeant à la caresser. Il n’a pas pu se retenir. Mais il a beau demander pardon, le père de B. Nd. est resté de marbre. Mis à la disposition des hommes du commissaire Mamadou Lamine Niang, il a été entendu, avant d’être déféré au parquet pour viol de mineure.