Faits-Divers
Après plusieurs bagarres avec son géniteur, Baba Guèye balance une brique à son père
Baba Guèye, né en 1972 à Mpal, pêcheur de son état, fait vraiment partie des fils qui pourrissent l’existence de leurs parents et sèment le désordre dans la maison familiale. Après sa maman qui l’avait traîné en justice il y a quelques mois, cette fois-ci, c’est son père qui l’a conduit devant la barre du tribunal correctionnel de Saint-Louis pour menaces de mort à ascendant, violences et voies de fait. Il a été condamné à 2 ans de prison dont 1 an ferme. C’est un vieux Aly Guèye, (âgé de 61 ans), complètement dépité par les menaces de mort que son fils Baba ne cesse de lui proférer, qui a saisi la justice pour pouvoir vivre en paix. «C’est mon fils et il a habité chez moi avec son épouse. A cette période, il était pêcheur. Mais il sème la terreur chez moi alors qu’il ne m’est d’aucune utilité. Il a fait la prison car sa mère avait déposé une plainte contre lui pour des faits de violences. Lorsqu’il a été élargi, toute la famille l’a traité royalement, espérant qu’il allait changer, mais il a préféré s’installer à Dakar. Ce qui m’a poussé à ester en justice contre lui, c’est qu’il m’a vu couché et il m’a balancé une brique que j’ai évitée de justesse. C’est un enfant dangereux qui s’accompagne avec des voyous», a déclaré le vieillard. Interrogé, Baba a nié les faits. «Mon père ne dit pas la vérité. Je ne me suis jamais chamaillé avec lui car je passe la nuit devant la maison, uniquement pour éviter des problèmes. Je ne lui ai pas balancé une brique comme il le prétend. Je reste des jours sans manger et ma seule nourriture se trouve être les pains rassis. Ainsi, comment pourrais-je soulever une brique pour la lui balancer alors que je n’ai pas de forces pour la soulever», se défend Baba. Un drôle d’individu qui ne manque pas d’humour, mais son cinéma n’a pas été du goût des spectateurs. Le procureur a alors fait comprendre au juge et à ses assesseurs que le mis en cause est un coutumier des faits car sa propre mère l’a une fois conduit devant le tribunal et il a été condamné. «Cette fois-ci, il s’en prend à son père», s’offusque le parquetier. Mais, avant de terminer son réquisitoire, le représentant du ministère public a demandé au tribunal de disqualifier les faits de menaces de mort en violence et voies de fait qui sont caractérisés. Le procureur a ainsi requis 1 an ferme contre le prévenu. Le tribunal a suivi le parquet en condamnant Baba à 2 ans de prison dont 1 an ferme après l’avoir relaxé des faits de menaces.
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