BARA TALL ET YAKHAM MBAYE : LES RAISONS D’UN CONFLIT

C’est finalement le divorce entre Bara Tall et son frangin, Yakham Mbaye malgré les multiples démarches de PYM ( Pape Yama Mbaye) grand frère de l’ex Directeur de publication du Pop et ami de longue date de Tall, pour recoller les morceaux . a l’origine de la crise la gestion financière du groupe. En effet Bara Tall est devenu depuis Décembre 2007 l’actionnaire majoritaire du groupe aux cotés de Pierre. Aim qui en détiendrait prés de 30 % Bara a acquis lors de la vente de la CBAO pour la somme de 80 millions de Fcfa, les acquis de Cheikh Tall Ndioum et Youssou Ndour avaient nanti au niveau de la banque qui est devenue depuis lors Attijan.

Depuis 2008 Bara dont les activités dans le BTP commençaient sérieusement à battre dangereusement de l’aile songeait de plus en plus à devenir patron de presse et assumer pleinement son rôle d’actionnaire majoritaire du groupe. Il envisage même d’installer le groupe au sein de l’immeuble Talix là où se trouve Jean Lefebvre au point E. et il voulait du coup relancé la radio 7 FM qui est devenue moribonde depuis quelques années ne diffusant que de la musique.

Il voula également mettre son journal en quadrichromie mais son élan est vite freiné par les réticences de Mbaye qui se glorifie d’avoir ramené la dette du groupe de 1 milliard en 2002 à 200 millions en 2007. Bara qui voulait amener de l’expertise étrangère dans la maison se résolut à de meilleurs s sentiments et jura fidélité à Yakham Mbaye « un frère et un fidèle qui était là lors de son emprisonnement et lors de la guerre avec ses anciens associés Cheikh Tall Ndioum et Youssou Ndour ».

 Pierre Aim également souhaite d’avantage s’impliquer dans le groupe mais n’a pas trop de temps. Trop occupé par ses activités American Cola. « Le seul souci de pierre explique un ancien cadre de groupe c’était d’avoir une information à faire passer et ce que le journal lui serve de canal ». Ce désintéressement laisse la voie libre à Yakham qui régné en maître. Pourtant la maison ne se porte pas trop bien : les recettes des ventes au numéro chutent de moitié. De dix millions de Fcfa par semaine, elles tombent à 5 millions. La publicité n’a pas également meilleur sort. Le tirage du journal est artificiellement maintenu entre 30 et 40 milles exemplaires, mais dans la réalité le journal ne vend pas chez les crieurs plus de 50 % de ses exemplaires, Bara Tall qui ne connaissait même plus le siégé du journal s’impatiente.

Il veut mettre de l’ordre car même l’imprimerie, Roto Of 7, qu’il a acheté alors que les huissiers le vendait pour une créance due à la société de gardiennage peine à se développer. Les problèmes s’accumulent et finissent par le divorce qui était devenue inévitable, quand Bara Tall a voulu tout reprendre tout en main.