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Côte d’Ivoire : Elles ramènent les marabouts au cyber pour brouter

Par: koaci - Koaci.com | 07 août, 2013 à 08:08:43 | Lu 25147 Fois | 25 Commentaires

Single Post — Côte d’Ivoire : Elles ramènent les marabouts au cyber pour brouter

Abidjan - Le 05 août 2013 © koaci.com - La plus grande commune de la Côte d’Ivoire, Yopougon réputée pour ses nuits de folies être entrain de voir se développer une autre forme de prostitution de ses filles à travers les réseaux sociaux et qui pour se donner plus de chance ont décidé de confier leur destin aux charlatans.Des quartiers populaires de la ‘ ‘Sicogi’’ à ceux résidentiels comme le ‘ ‘Millionnaire’’ les jeunes filles du quartier de la joie sont devenues de véritables professionnelles de la prostitution.Une enquête menée par KOACI.COM ce week-end a permis d’ »explorer le milieu très intime de ces filles.

K. Estelle la première que nous rencontrons dans un cyber café de Toit rouge en pleine incantation devant son ordinateur attire notre regard. Curieux nous voulons savoir plus sur les motifs de ces prières qui ont également attiré des clients du coin. La jeune fille à la vingtaine révolue nous apprend que ses prières sont faites sur les recommandations de son marabout pour espérer s’attraper un blanc sur le net.« Mon cher le pays est dur et les gars d’Abidjan ne nous font plus rêver. Donc on s’attrape un marabout dans un premier temps qui peut nous prendre de l’argent ou couché avec nous peu importe, et après nous réussissons à atteindre notre but qui est un ‘ ‘pigeon’’ blanc enquête d’âme sœurs (…) », indique notre interlocutrice.

Mais notre curiosité nous emmènera plus tard à comprendre que la fille en question et plusieurs de ses camarades ont mis sur pied un réseau pour s’aguicher des hommes à travers les réseaux sociaux avec la bénédiction de certains marabouts exerçant dans la commune. Dans la suite des choses, K. Estelle nous conduit à la Sicogi, où se trouve la forteresse des prostituées sur le net. D. Fatou très sûr d’elle, nous apprend qu’elle s’est attrapée au moins cinq ‘ ‘pigeons’’ en Europe grâce à son marabout Aladji dont elle voue ses mérites à un véritable Dieu. « Aladji petit ‘ ‘Dieu’’ est très puissant. Il suffit de lui offrir ton corps et le tour est joué », raconte entre les éclats de rires la fille qui se dit musulmane de naissance. Fatou et ses camardes nous envoie sur les réseaux sociaux où elles ont laissé les adresses à tous ceux qui seraient intéressées de passer une nuit torride avec elles.

« Moi c’est …, je suis au numéro…, la nuit c’est à 15 000 FCFA, plaisantin s’abstenir », sans commentaires.« Nous recevons des coups de nombreux coups fils souvent en même temps, comme nous sommes bien organisées, nous passons certains pigeons à nos camardes libres », nous raconte T.Rita Le célèbre marabout Aladji que nous finissons par rencontrer, nous dit qu’il est le père spirituel des filles avec lesquelles, il partage le lit pour ses récompenses. « Avec moi, les filles ont eu plusieurs blancs. Quand aux clients qui viennent à travers les réseaux sociaux, c’est la totale. Actuellement à Yopougon je ne vois pas avec mon travail, qui ne peut pas répondre aux messages des filles », indique le jeune charlatan trentenaire. Falikou, un des fidèles clients de Céline S. indique qu’il a fait sa connaissance en lisant son message sur le net. Après une nuit dont il se souviendra longtemps, ne peut plus se défaire de la jeune fille et ses camardes.

« Quand Céline est occupée, elle me passe à Rolande qui habite au quartier Millionnaire qui elle reçoit des clients du haut milieu de la vie ivoirienne. »« Tu ne peux pas réussir dans ce métier si ton marabout n’est pas fort. Avant on faisait les trottoirs, mais aujourd’hui cette nouvelle mode est la meilleure et marche partout à Abidjan, il suffit de bien s’organiser entre les filles du quartier ou de la commune », dit avec joie Mado dit la ‘’Vieille mère’’.Cette nouvelle forme de prostitution et la ruée des jeunes filles vers les marabouts est une véritable mode qui a pris le milieu des jeunes filles de la grande commune de Yopougon, malgré les risques que cela pourrait comporter aux yeux et aux sus de tous. Des filles en passant par les clients et marabouts chacun y gagne quelque choses mais qui ne pourrait être éternel…

Auteur: koaci - Koaci.com

18 Commentaires

Beug Khadim
En Août, 2013 (08:11 AM)
Thiay yalla sono borom

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Réveil

En Août, 2013 (08:32 AM)

Ah les africains! Avec 15000 frs la nuit vous pensez dribbler les blancs comme des pigeons.

Côte d’Ivoire : Elles ramènent les marabouts au cyber pour brouter

18 Commentaires

Beug Khadim

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