Jeudi 18 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Top Banner
Faits-Divers

Démantèlement d'un réseau à la cité claudel : 11 étudiantes en prison pour débauche sexuelle

Single Post
Démantèlement d'un réseau à la cité claudel : 11 étudiantes en prison pour débauche sexuelle

Demain devant le juge des flagrants délits, 11 étudiantes et leurs trois co-prévenus étrangers vont s’expliquer sur ce qui les a poussés à la mise sur pied d’un réseau de prostitution opérant sur le campus pédagogique de l’Ucad et démantelé par la Police grâce à l’aide du service de sécurité du Coud.

Le maître des poursuites au Bloc des Madeleines n’a pas cillé hier, quand les éléments de la Dic lui ont présenté le dossier du réseau de prostitution sur le net. A l’issue de leur enquête, ces agents de la Police judiciaire s’en sont, en effet, ouverts au procureur de la République. Ce dernier, après avoir entendu les présumés coupables, leur a notifiés, devant leurs conseils, les chefs d’inculpation qui vont leur valoir comparution devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Ce sera demain mercredi 18 mars.
A l’appel de leur dossier, ils seront donc 14 prévenus à comparaître devant le juge des flagrants délits. Onze étudiantes de différentes écoles supérieures de formation de Dakar figurent parmi la quinzaine de prévenus à être jugés demain au Bloc des Madeleines. Ces dernières ont passé, hier, leur première nuit au Camp pénal de Liberté 6.
Leurs trois co-prévenus ne sont autres que des étrangers. Parmi ceux-ci figure André Bigot, présenté comme le cerveau de cette affaire et patron de l’agence Afrik-Annonces, dont les locaux ont fait l’objet d’une perquisition par les limiers, qui avait entraîné son arrestation ainsi que celle d’un agent commercial de ladite agence, une dame âgée d’une trentaine d’années.
Les délits, qui valent à tous ces présumés délinquants leur placement sous mandat de dépôt, sont au nombre de deux : complicité de proxénétisme et incitation à la débauche. Des chefs d’inculpation découlant de faits qui ne sont pas une première sur cet espace universitaire.
Dans son édition de vendredi dernier, L’Observateur faisait état de l’interpellation d’une dizaine d’étudiantes à l’Université Cheikh Anta Diop Dakar. Ces dernières, arrêtées dans un premier temps par le service de sécurité du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), seront livrées à la Police du Point E. Elles étaient chargées de recruter des personnes désireuses de faire des rencontres en ligne.
Parmi les filles arrêtées, neuf ont toujours bénéficié de la protection d’un homme lors de leurs déplacements à l’intérieur de l’Ucad. Dans ce lot, il avait été dénombré six étudiantes qui fréquentent respectivement l’Université Cheikh Anta Diop Dakar et des instituts privés d’enseignement supérieur qui ont pignon sur rue à Dakar. Il s’agit, entre autres, de l’Iam, l’Ipe, Sup-info, Itecom, l’Université du Sahel. A ce groupe d’étudiantes se sont adjointes une artiste et d’autres filles sans occupation particulière qui sont tombées dans les filets de la Police.
L’enceinte de la Faculté de Droit de l’Ucad avait servi de cadre de recrutement aux interpellées où elles ont été surprises en train d’opérer. Voir comme perspective sa situation financière enregistrer un léger mieux, avec à la clé la possibilité de convoler en justes noces avec «la personne de son rêve», leur a permis de convaincre leurs interlocutrices.
L’autre information de taille livrée par l’enquête de police, c’est que les étudiantes recrutées par l’agence Lov’Afrik dont le siège se trouve à la cité Comico 2 pyrotechnique pour les faire basculer dans la prostitution ne seraient que des victimes. Ces dernières ont affirmé devant les limiers qu’elles font ce travail en contrepartie d’une somme de 5 mille francs Cfa par jour alors que le garçon, recruté par l’agence Loov’Afrik avait comme rémunération 20 mille francs Cfa pour trois jours.
Le président de la commission sociale de l’Amicale des étudiants de la Fac de Droit, qui a dénoncé ces étudiantes, confiait que ces dernières opéraient à l’aide de fiches d’inscription portant en entête la mention Lov’Afrik qu’elles remettaient aux candidates et d’un appareil photo pour les prises de vue. Omar Sakho de préciser qu’elles n’ont pas été interpellées à l’intérieur de la Cité Claudel. Il signale d’ailleurs qu’elles avaient été privées d’accès, mercredi dernier, à la cité universitaire des filles par la responsable des lieux, Mme Thiam.



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email