L’entrepreneur de l’immeuble qui s’est effondré le 8 mars dernier à Ouakam a été jugé hier. Il a été condamné à 6 mois dont 2 ferme.
L’entrepreneur Ndia Guèye, qui supervisait les travaux de l’immeuble qui s’est effondré à Ouakam entraînant la mort de deux personnes, a comparu hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Il répondait des délits de blessures involontaires, homicide, complicité d’autorisation de construire. Ndia Guèye qui a perdu son propre fils Moussa Guèye et son neveu Assane Camara est loin d’être au bout de ses peines. En plus de ce malheur qui l’étreigne encore, il a été déclaré coupable et condamné à 6 mois dont 2 ferme. Le prévenu construisait un immeuble à deux étages pour le commerçant Mohamet Athie. Mais au mois de novembre dernier, le propriétaire du bâtiment lui a demandé de continuer les travaux pour en faire un immeuble avec 4 étages. Il lui a dit avec assurance, précise Ndia Guèye, qu’il a fait la demande d’autorisation allant en ce sens et qu’il attendait incessamment l’arrêté. Se pliant à cette volonté du commerçant, l’entrepreneur Ndia Guèye a poursuivi les travaux avec les ouvriers qu’il avait engagés. Mais, malheureusement, le 8 mars dernier, l’immeuble s’est effondré causant la mort de Moussa Guèye et de Assane Camara.
Devant la barre l’entrepreneur, qui a manifesté son regret d’avoir accepté de poursuivre les travaux sans exiger l’autorisation, a reconnu les faits. Mais il a aussi tenu à préciser qu’il a fait les chaînages en utilisant des fers de type 12. Il a toujours, poursuit-il, procédé de la sorte sans avoir de problèmes. Des explications et des regrets qui n’ont pas convaincu le Parquet. Pour le maître des poursuites, la responsabilité pénale du prévenu est avérée et ne souffre d’aucune contestation. Le Parquet, qui reproche à Ndia Guèye de ne pas faire d’étude de sol avant d’entamer les travaux, a requis 2 ans dont 6 mois ferme contre lui. Les blessés Lamine Ngom et Ibrahima Baldé ne s’étaient pas constitués partie civile, car ils trouvent que l’entrepreneur avait respecté les normes. Les avocats de la défense ont plaidé la clémence. Mais Me Assane Dioma Ndiaye et ses confrères ont saisi cette opportunité pour dénoncer le fait que les Sénégalais ne s’attachent pas des services des architectes quand ils construisent. Ils ont aussi déploré le défaut de contrôles des agents techniques de la mairie.
6 Commentaires
Mew
En Mars, 2013 (13:37 PM)Gb Sow
En Mars, 2013 (14:11 PM)Aminata toure,tu na du pain a la planche,et ci ce batiment etait habiter et que ya 20 morts il allait etre condamner a 20 mois de prison.
pour eviter que sa se repete,il faut punir ces faut entrepreneur
Missaal
En Mars, 2013 (18:35 PM)Enfin1
En Mars, 2013 (18:58 PM)Niit Niitté
En Mars, 2013 (19:27 PM)M-k Gueye
En Mars, 2013 (22:32 PM)Aux chefs religieux de la Ville sainte de Touba,
Aux hautes autorités du pays
Et aux parents
Sénégalaise d’adoption et musulmane depuis 1972, actuellement pour raison de santé je suis à l’extérieur, mais je suis quotidiennement les actualités du Sénégal, mon pays d’adoption. J’aime le Sénégal, j’aime ma religion. Depuis 1994, j’ai créé une association qui luttait pour aider les talibés et enfants de la rue. J’ai eu de magnifiques souvenir et aussi des déboires, mais c’est la vie.
Ce qui me désole c’est que le mal est profond, Il y a de plus en plus de talibés mendiants et de plus en plus jeunes, -de 5 ans ce qui n’est pas normal. L’enfant à droit à l’affection de ses parents. Les parents doivent éduqués eux-mêmes leurs enfants, mais le plus souvent ce que j’ai eu le malheur de voir et d’apprendre c’est le désengagement des parents à l’éducation des enfants en le jetant (excusez-moi de la dureté du mot) chez un marabout pour assurer son instruction islamique et son éducation. Si j’emploie le mot dur de jeter c’est qu’on l’amène chez le marabout et on l’oublie là-bas. C’est plus le problème des parents. Ceci est très grave est même condamnable. Le marabout de ce fait ne pleut pas prendre en charge tous ces enfants. Ce qui les oblige à envoyer les enfants mendiants. Il est vrai qu’il y a aussi des marabouts véreux qui ne pensent qu’à s’enrichir. Ces derniers devront rendre compte à Dieu.
Les parents doivent prendre la responsabilité avant d’envoyer leur enfant chez le marabout de s’avoir s’il est dans les conditions de recevoir l’enfant. Le parent doit pouvoir aussi participer un tant soit peu à l’entretien de leur enfant.
J’ai connu des daaras qui se trouvait dans des conditions extrêmes dans un lieu squatter, sans hygiène, ni eau, ni WC. ni douche. Ces daaras doivent être fermés.
Pour les daaras dont le terrain appartient au marabout ou est loué même, ses daaras doivent être contrôlés sur le plan sanitaire et éventuellement encouragés.
Lorsque on veut créer une école privée, il y a des conditions à des dossiers à remplir, alors pourquoi l’état de peut pas exiger ceci. Pas n’importe qui peut se dire marabout et va ensuite exploiter les enfants.
Dans le passé, les daaras ont toujours existé, mais dans les campagnes, il n’y avait pas tous ces problèmes, l’enfant étudiait le Coran, puis allait aux champs, il apprenait à travailler et aux repas allait par humilité chercher son repas dans des maisons et le plus souvent le talibé avait son plat réserver dans des familles.
Aujourd’hui ce n’ai plus le cas et les daaras envahissent les villes, ce qui n’est pas normal avec en plus tous les dangers de la ville. Les daaras des villes doivent être vraiment contrôlé et soutenu par les parents et l’état.
Egalement, il a des heures pour apprendre le Coran, mais il ne faut pas oublier que tous ces enfants sont les citoyens de demain, alors si ils ont aucune éducation, que deviendront-ils plus tard. On doit leur donner des cours de civisme en langue nationale afin qu’ils puissent mieux comprendre la vie. Même les plus grands talibés devraient pouvoir apprendre avec l’aide de la Croix Rouge du secourisme. Dans chaque daaras on devrait pouvoir compter au minimum 2 secouristes.
Aussi après avoir appris leur Coran, l’enfant doit pouvoir être scolarisé même à l’intérieur du daara, il doit pouvoir suivre un programme d’alphabétisation en français, d’apprendre à compter, de les préparer pour leur avenir et voir si certains peuvent suivre des apprentissages. J’ai connu pas mal de talibés qui se plaignait de ne savoir rien faire que lire le Coran. C’est bien beau, mais ce n’est pas l’avenir du pays.
Ce qui est arrivé aujourd’hui à la Médina est affreux et ne doit plus se renouveler, mais tout cela tout le monde est responsable et doit y réfléchir. Pensez à l’avenir de nos enfants.
Regardez maintenant les enfants normalement scolarisés au Sénégal apprenne de plus en plus l’anglais, ils avancent et auront plus tard les meilleurs postes, alors que le pauvre talibés d’aujourd’hui ne connaitra rien que sa langue nationale et le Corans.
Kesso Gueye
Participer à la Discussion