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ENLÈVEMENT, SÉQUESTRATION ET VIOL SUR PERSONNE DÉFICIENTE MENTALE, FEMME D'AUTRUI Le locataire avait fait de sa victime son épouse

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ENLÈVEMENT, SÉQUESTRATION ET VIOL SUR PERSONNE DÉFICIENTE MENTALE, FEMME D'AUTRUI Le locataire avait fait de sa victime son épouse
Ch. Sylla et Nd. S sont mariés depuis 11 ans et vivent en parfaite harmonie au quartier Kawsara à Thiès chez la grand mère de la femme. L'état démentiel dans lequel sa femme se trouve depuis sa naissance n'avait en rien entaché leur union. C' était le parfait amour jusqu'au jour où, Chérif Sow, locataire dans la maison, ne vienne s'immiscer dans leur ménage.

Profitant de la déficience mentale de la femme, Chérif qui abusait sexuellement d'elle. L'ayant surpris à trois reprises en train de sortir de la chambre de sa femme, Ch S avait porté plainte et la police avait intimé à Chérif Sow l'ordre de quitter les lieux et de laisser tranquille la femme d'autrui. En déménageant, le mis en cause qui certainement avait flashé sur la malade mentale, a réussi à convaincre cette dernière à le suivre à Nguékokh son village natal. Au mois de juin dernier, Ch. Sylla avait fait une déposition à la police, contre le sieur Chérif Sow. Dans celle-ci il accusait ce dernier d'avoir des relations adultérines avec sa femme Nd. S., âgée de 40 ans environ et ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales. Chérif Sow est locataire dans la maison, il occupe une des chambres moyennant 3.000f mensuellement. Une somme qu'il verse à chaque fin du mois à Nd. S. pour le compte de sa grand mère Arame Wade. Mais « à trois reprises, signale Ch. Sylla, j'ai surpris Chérif sortir de la chambre de ma femme torse nu, portant seulement une salopette. Ainsi je lui ai demandé de ne plus entrer dans ma chambre. Ainsi, d'un ton menaçant il demande à sa femme ce que ce dernier faisait à l'intérieur. Elle lui répond que Chérif, «qui n'ignore pas l'état de santé mentale de la dame » l'avait forcée à deux reprises à coucher avec lui. Sans tarder, il saisit la police par le biais d'une plainte et sommation a été faite au locataire de quitter la maison et de laisser tranquille Nd.S. « En partant du domicile, chérif m'a menacé de mort et a réussi je ne sais par quel subterfuge à amener avec lui ma femme » rapporte Ch. Sylla à la police. Après d'intenses recherches qui n'ont rien donné, le malheureux a de nouveau fait une déposition au niveau du commissariat central. Ce n'est que le 1er Septembre dernier aux environs de 16 h, soit trois mois après que Nd. S. se présente chez elle. Dans un « état maladif » signale son mari, elle raconte qu'elle était durant tout ce temps avec Chérif à Nguékhokh dans un village Peulh. « Sur place il s'est servi de moi comme épouse, il entretenait avec moi des relations sexuelles à tout moment. C'est suite à ces relations que je suis tombée malade », précise Nd.S. En plus, la dame révèle que si elle est revenue à Thiès c'est pour uniquement reprendre les quelques effets vestimentaires qui lui restaient dans sa chambre. Elle signale par ailleurs que «son nouveau mari» l'attendait au rond-point Diakhao. Assitôt, Ch Sylla qui été surpris de voir sa femme dans un tel état a saisi la police qui a vite investi le lieu indiqué et a sur désignation de Nd. S. a interpellé et conduit Chérif Sow dans ses services. Il est alors poursuivi d'enlèvement, de séquestration et viol sur personne déficiente mentale. A la police Nd. S. raconte les choses telles que relatées par son mari. « Lorsqu'on l'a expulsé de la maison, il m'a rencontré dans le quartier et m'a violemment pris par le bras et m'a amené de force avec lui à Nguékhokh chez ses parents, qui habitent derrière le domicile du chef de quartier ». Sur place il s'est servi de moi comme sa femme renseigne la dame. Des accusations entièrement réfutées par Chérif. « Depuis que j'ai quitté la maison je n'ai revu Nd. S. » signale t-il avant d'ajouter « il n'ya rien eu entre elle et moi je n'ai jamais couché avec elle, je ne connais même pas la couleur de peinture de leur chambre. » Toutefois, il explique que Nd. S. est venue dans ma chambre à deux reprises pour me demander 100f, mais sachant qu'elle ne bénéficiait pas de toutes ses facultés mentales je l'ai toujours fait sortir. Face à de tels comportements de sa part et surtout que son mari commençait à être jaloux j'ai préféré déménager dit-il. Des déclarations qui n'ont pas convaincu les enquêteurs de la police, finalement il a été déféré au parquet à l'issue des 48h de garde-à-vue.



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