Depuis 2000, le prévenu a goûté aux délices des millions qui tombent de ses activités « d’agent » pourvoyeur de visas. D’après certains de ses 11 poursuivants qui ont comparu, l’activité de M. Mboup a réussi à plusieurs personnes qui ont foulé le sol de l’Europe. Cependant, avec eux, le « consul-politicien » n’arriva pas à décrocher le sésame. Ainsi, ses clients, las de patienter, saisissent en cascade les commissariats de police et les brigades de gendarmerie par plainte. Libasse Mboup court, mais finit par être alpagué par les gendarmes.
Hier, M. Mboup a expliqué qu’il a été victime de sa propre gentillesse. Dès lors, il ne peut que demander au tribunal de lui laisser juste trois mois pour rembourser à chaque personne son argent. Et il s’excuse auprès de ses poursuivants, si dit-il, vraiment ils estiment qu’il a fait tort. Le parquet a requis trois ans ferme contre Libasse Mboup qu’il juge coupable d’avoir utilisé un faux nom, une fausse qualité et des manoeuvres frauduleuses pour flouer ses clients. Les parties civiles réclament plus 22 millions au principal à Mboup et 500 mille francs Cfa pour chacun, en guise de dommages et intérêts.
La défense reconnaît qu’il a porté préjudice à ce monde, mais pas d’escroquerie, car son client n’a pas utilisé de faux nom, de fausse qualité et de manœuvres frauduleuses. Le verdict sera rendu demain.
0 Commentaires
Participer à la Discussion