On aura tout vu ou entendu dans ce Sénégal où on assiste impuissamment à une perte de nos valeurs. Mais, le summum, c’est quand une femme tabasse son époux, tout en lui «donnant comme deuxième femme une poule» qu’elle a attaché sur ...les parties intimes de ce dernier. Récit d’une histoire rocambolesque.
Une histoire somme toute invraisemblable défraie depuis lundi la chronique à Kébémer. En effet, cette affaire digne d’une scène de comédie, ayant pour cadre le village de Gayéne, localité située dans le département de Kébémer, plus précisément sur l’axe Sagatta-Touba, met sur la sellette une femme, jalouse comme pas possible, qui vient de battre sauvagement son mari, car condamnant ses sorties nocturnes fréquentes. Ainsi, selon une source très au fait de cette affaire, tout a commencé dans la nuit du dimanche au lundi dernier quand Kh. S. de retour «d’un chant religieux», tapa à la porte de la case dans laquelle dormait sa douce moitié. Cette dernière, supportant mal les sorties nocturnes de plus en plus fréquentes de son époux, l’attendait de pied ferme avec un pilon. A peine a-t-il franchi le seuil de la porte que sa dame l’assomma sans pitié avec son arme, avant de continuer à le rouer de coups, tout en l’abreuvant d’injures, après l’avoir bien attaché sur le lit. Pis, ne s’arrêtant pas là, l’indélicate femme, alla tout droit vers le poulailler pour sortir une poule qu’elle va attacher avec son petit pagne sur les parties intimes de sa victime qui était certainement en train de lutter pour se défaire, non sans lui signifier que désormais c’est «cette poule qui sera ta femme». Le matin, de très bonne heure, le père de Kh .S qui allait à la mosquée, ayant entendu des gémissements venant de la case de son fils, décida d’y voir plus clair en regardant par le trou de la serrure ... Résultat : La scène est insoutenable et incroyable. Son propre fils en larmes, est bien ligoté par sa femme. Ainsi, après avoir sauvé son rejeton, le père meurtri, a tout bonnement chassé la femme de sa maison. Certaines sources soutiennent que le battu gravement traumatisé a décidé de porter plainte contre son bourreau. Voilà un qui, dés demain, viendra à Dakar pour adhérer à l’association des maris battus A moins que Charles Foster, n’ouvre un bureau départemental à kébémer.
Article paru dans La Voix Plus
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