Les déficients mentaux errants font partis du décor de la capitale sénégalaise, pour ne pas dire dans toutes les grandes villes du pays. Mais l’image que s’offre Ndiaga, du nom de ce malade mental à Grand Médine a heurté la conscience de tout un quartier que les jeunes sont obligés de réagir pour épargner les enfants de bas âge de ce spectacle peut ordinaire. Une occasion pour les habitants de Grand Médine pour interpeller le pouvoir public à trouver une solution à ce phénomène.
Ndiaga, un déficient mental ne s’est pas gêné à ôter ses habits. Et tout nu comme ver, Ndiaga, l’aîné d’une famille commence à esquisser des pas de danse au milieu des enfants de bas âge. Il a fallu l’intervention d’un groupe de jeunes du quartier pour « brouiller » cette image insoutenable. Cela après une forte résistance et des injures proférées du malade mental à l’encontre des jeunes de Grand Médine. Selon un jeune du quartier, Ndiaga est l’aîné d’une famille maîtrisant le coran.
Car, explique-t-il, « avant de tomber malade mentalement, Ndiaga était un Ibadou et même dans cet état, il se plait à réciter des versets coraniques le plus souvent. Sa mère ne pouvant rien contre lui, c’est sa sœur cadette qui essaie de lui apporter des soins. Souvent, il est serein mail il lui arrive d’être très agité comme c’est le cas aujourd’hui ». Mais ce qui a heurté la conscience des habitants de Grand Medine, c’est le mimétisme des autorités qui ne prennent aucune initiative pour protéger et ces malades mentaux et les enfants qui sont exposés car le phénomène des malades mentaux errants va en crescendo. D’ailleurs, ils réitèrent leur interpellation aux autorités, surtout sanitaires pour trouver une solution au phénomène.
L’Association d’assistance aux malades mentaux (Assamm) s’active sur ce terrain depuis des années mais sans trouver des répondants au niveau des autorités.
2 Commentaires
Emploi
En Janvier, 2013 (07:34 AM)Cheybatou
En Janvier, 2013 (22:25 PM)Il faut l'amener à Boune mes amis, ne perdez pas votre temps.
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