L’aéroport Léopold Sédar Senghor a frôlé la catastrophe avant-hier nuit ! C’est en tout cas l’information que des sources bien au fait de ce qui se passe à l’aéroport ont donnée. Soutenant que l’incident s’est produit durant la nuit du 8 décembre 2008, aux environs de 21 heures. Un Boeing 737-300 cargo, appartenant à la compagnie Swift Air, ayant à son bord 3 membres de l’équipage et des bagages a heurté un camion. Notre source de préciser que c’est après avoir atterri et obtenu l’autorisation du contrôleur de rejoindre le parking que l’incident a eu lieu. S’il ne s’agissait que d’un simple avion et d’un camion, l’affaire serait passée inaperçue. Mais c’est l’aile droite de l’avion qui a cogné le camion en stationnement. Et il se trouve que c’est sur cette même aile que se trouve un des réservoirs de l’avion. Et il suffisait de peu pour que l’appareil prenne feu. Mais Dieu merci, il y a eu plus de peur que de mal. Puisqu’il s’agit de problèmes de sécurité de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, une enquête a été ouverte sur le champ et un rapport a été déposé sur la table du directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile sénégalaise (Anacs) avec ampliation aux autres services de l’aéroport.
Le Dg de l’Anacs s’explique
Interpellé hier, M. Arona Cissé directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal a expliqué ce qui s’est réellement passé. Et dans un communiqué, l’Anacs écrit que «Le Boeing 737-300 F de la compagnie aérienne Swift Air, immatriculé EC-KRA, en provenance de Nouakchott, a touché sur la voie de circulation «T», un véhicule utilitaire appartenant à SENCA, société de prestation de service d’assistance au sol, le 08 décembre 2008, à 21 heures 40. L’incident est survenu au moment où l’avion rejoignait le parking de stationnement «J2». Des dégâts mineurs constatés sur le bout de l’aile droite de l’avion ont immédiatement été réparés. Le Boeing 737-300 F a pris son envol à 3 heures 45 minutes, à destination de Ténérife». Sur les risques de catastrophe dont il est question, M. Cissé a balayé d’un revers de la main ces affirmations. Il affirme que c’est effectivement à cette aile que se trouve un des réservoirs de l’avion. Mais il précise que le réservoir se limite à la partie solide de l’aile droite de l’avion. Par conséquent la partie concernée n’atteint pas le kérosène. C’est plutôt la partie flexible de l’aile qui a été légèrement endommagée. Mais il confirme qu’une enquête a été ouverte pour les assurances. De même qu’il a été exigé le rapport à remettre à l’Oaci.
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