Amy Diop, mariée à un émigré, inculpée d’infanticide, a été condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Par contumace. Ainsi en a décidé la Cour d’assises de Kaolack qui statuait sur cette affaire d’infanticide hier sans la présence de l’accusée. Elle a tout simplement profité de sa liberté provisoire pour prendre s’enfuir. Tout a commencé dans la nuit du 9 juin 1999.
Vers 21 heures, Amy Diop, née en 1960 à Gossas, accouche d’un nouveau né de sexe masculin. Pour éviter le déshonneur, elle creuse un trou de 50 cm dans sa chambre et y enterre ses oeuvres. Les gendarmes, avisés par sa belle-sœur soupçonnant un état de grossesse caché, ont pu trouver le bébé enseveli sous le tapis. Consciente des conséquences de l’affront avec cet enfant adultérin, elle veut mettre un terme à la vie de « l’innocent », qui était en vie quand on l’enterrait. Le représentant du ministère public qui a requis six ans de travaux forcés, trouve que la coupable a volontairement donné la mort à son nouveau-né. Et son absence à la barre est une raison suffisamment éloquente de sa culpabilité. Dès lors, poursuit-il, la justice doit lui infliger une correction exemplaire. L’avocat de la défense, Jean Marie Delhaye, présent à l’audience sans sa cliente, n’a pu la défendre. Une absence qui a peut-être joué sur la lourde condamnation de sa cliente. Elle a été condamnée à une peine de travaux forcés à perpétuité ont été et un mandat d’arrêt a été également lancé contre elle.
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Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion