Entre Abdoulaye Fall et son épouse Coumba Guéye, ce n'est plus le grand amour. Ivre mort, après avoir tiré fébrilement sur des joints de « Niakoye », le mari Abdoulaye Fall provoque sa femme, avant de la tabasser avec une hache. Blessée, la femme se rend au centre hospitalier régional de Tambacounda, avant de se faire délivrer un certificat médical. Le mari est envoyé à la citadelle du silence de Tambacounda.
Né en 1966 à Guinguinéo, Abdoualye Fall est un maçon de profession. Il débarque dans la capitale orientale depuis belle lurette pour y exercer sa profession. En 2000, conquis par le cœur de la dame, Coumba Guéye, âgée de 28 ans, et domiciliée au quartier Plateau de Tambacounda. Le maçon n'hésite pas à envoyer ses parents pour s'unir avec la dame qu'il souhaite prendre comme épouse. La dame donne son accord, et le mariage est scellé au grand dam de Mor Faty Guéye, marabout de profession, né en 1947 et domicilié dans le village de Saré Issa. La dame, après le mariage, rejoint son époux chez lui, au quartier Plateau. Au départ, l'épouse Coumba Guéye ne savait pas du tout que son élu est un « fidèle » de l'herbe qui tue. Abdoulaye Fall, pour mener à bien sa profession, n'hésite pas à se taper des joints de « Niakoye » pour mieux faire son travail. En 2004, les limiers de Tambacounda, en mission de sécurisation font tomber, Abdoulaye Fall qui détenait par devers lui, des joints de chanvre indien. Jeté dans le panier à salade, il sera écroué puis déféré et placé sous mandat de dépôt, à la citadelle du silence de Tambacounda. Jugé, il est condamné à un mois de prison ferme pour détention de chanvre indien. Sorti de prison, le maçon ne va jamais abandonner « la came ». C'est à croire, qu'entre le mari de Coumba Guéye et le yamba, le mariage est aussi scellé pour de bon. Au cours du mois de juillet, de retour à la maison, après avoir tiré des joints, le mari pour une banale discussion s'en prend à son épouse. Sous l'emprise de la drogue, et sans chercher à comprendre, il se munit d'une hache et assène un violent coup à son épouse en pleine figure. Celle-ci tombe et perd connaissance, gisant dans le sang. Elle est acheminée au centre hospitalier régional de Tambacounda où un certificat médical lui a été délivré, après avoir reçu les premiers soins. Munie de ce document, elle se dirige au commissariat de police pour porter plainte contre son époux, pour coups et blessures volontaires. Les hommes du commissaire Mame Seydou Ndour mettent leur machine en branle pour cueillir le mari. Ecroué, il est déféré au parquet, puis placé sous mandat de dépôt à la citadelle du silence de Tambacounda.
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