Une dame amputée des deux jambes et deux bras, internée à l’hôpital Principal a rendu l’âme dans l’après-midi de ce mardi. Sa famille dénonce le manque d’assistance à elle, apportée lors de son séjour à l’hôpital.
Fatim Sy Diack, est finalement décédée dans l’après-midi à l’hôpital Principal.
Amputée des deux jambes et les deux bras, la défunte était très fatiguée comme l’ont écrit ce matin nos confrères le quotidien l’As.
Depuis jeudi dernier, elle luttait contre la mort.
Sa famille et son mari avaient dénoncé les conditions d’hospitalisation de la défunte.
Aux urgences depuis son internement, les médecins ne sont pas trop occupés du malade.
Ils soulignent qu’elle devait être admise à la réanimation mais que les soignants leur avaient signifié que le service n’avait pas de place libre.
C’est Matar Seck, un émigré qui a apporté assistance et soutien à la famille éplorée. Joint au téléphone, le bienfaiteur est inconsolable. Il pleure la défunte et dénonce de plus en plus ce qu’il appelle le manque de générosité des sénégalais.
L’accès aux soins au Sénégal est devenu un calvaire pour les indigents.
Les établissements de santé travaillent dans des conditions exécrables avec un personnel soignant de plus en plus peu soucieux des malades.
Récemment, Alex Ségura, le représentant résidant du Fmi au Sénégal s’était ému sur les ondes de la RFM, de l’état déplorable de la santé au Sénégal.
Il révélait que les hôpitaux traînaient une dette de 15 milliards de FCFA et des audits ont été commandités sur des détournements opérés par certains directeurs d’établissements de santé véreux.
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