Une femme âgée d’une quarantaine d’année a été sauvagement violée puis étranglée. Sa compagne, qui a échappé à la mort a aussi subi les assauts sexuels du même individu. Après un séjour au marché de Diolimanda, la dame Yaka Sanga et sa copine cheminent ensemble pour rentrer chez elles à Asse, village situé dans le département de Kaffrine. Tout à coup, un homme de taille imposante surgit devant elles. L’obscurité aidant, le gaillard, impitoyable, oblige les deux femmes à se mettre toutes à terre. Devant la menace de mort, les pauvres dames obtempèrent et le malfaiteur réussit à satisfaire sa libido. Non content d’avoir violé les deux femmes, le délinquant étrangla Yaka Sanga. L’autre femme, qui a échappé à cette fin tragique, est actuellement sous surveillance médicale.
Le meurtrier est actuellement recherché par les éléments de la Gendarmerie. Après ce drame survenu dans l’arrondissement de Nganda, les organisations féminines et autres associations expriment leur colère. Elles estiment que les auteurs de viol ne sont pas bien punis par la loi. Aussi réclament-elles des mesures idoines dans ce sens. Pour la présidente de l’antenne régionale de la fédération des associations féminines du Sénégal, les femmes doivent s’unir et combattre le phénomène. Madame Ndiouk Mbaye préconise d’ailleurs des assises nationales sur la question. Madame Mbaye a aussi interpellé le gouvernement, car « les hommes violeurs doivent être condamnés à mort », pense-t-elle. La présidente a demandé aux leaders de se réunir et de prendre des décisions pour éradiquer les cas de viol. En attendant la réaction du gouvernement, les organisations de femmes de la région comme l’Aprofes et d’autres Ong qui défendent et protègent les droits de l’homme s’activent et réfléchissent sur la situation.
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