Le ressortissant béninois, Awanesca Owongo, qui avait éjaculé en pleine audience au contact d’une dame, a reconnu les faits d’attentat à la pudeur et d’outrage public à la pudeur pour lesquels il a comparu devant le juge des flagrants délits, hier. Face au juge, l’obsédé sexuel, très détendu, a expliqué dans les détails son forfait.
«Quand mon sexe s’est frotté contre la dame, ça m’a excité et je me suis laissé aller, pris par je ne sais quoi», a répondu le prévenu au tribunal. Il poursuit en confiant s’être rendu aux toilettes au bout d’une heure et demie de frottements, pour mettre un préservatif afin de prévenir l’éjaculation. De retour dans la salle des flagrants délits, il regagna sa place et continua son manège avant d’être mis à nu après coup et arrêté en…flagrant délit.
Cependant, le prévenu a expliqué que c’est la cinquième fois qu’il venait assister aux audiences, mais que c’était la première fois qu’il s’adonnait à cette pratique réprouvée. Owongo a fini par confesser qu’il avait des capotes par devers lui, car il ne veut pas être pris au dépourvu lorsque se présenterait une partenaire occasionnelle.
Le procureur a trouvé les faits d’autant plus graves que cela s’est passé dans un tribunal. Il a requis une peine ferme de 5 ans. Délibéré ce vendredi.
ABANDON D’ENFANT : Le père du bébé macrocéphale condamné à 6 mois avec sursis
Thierno Barry, le père de l’enfant macrocéphale qui a été jugé pour abandon de bébé, est reconnu coupable par le juge des flagrants délits de Dakar qui l’a condamné à 6 mois assortis de sursis. Ramatoulaye Seck, son amante et mère de «l’humanoïde», a été relaxé purement et simplement.
Pour rappel, l’enfant abandonné présente des malformations qui faisaient qu’à huit mois, il avait déjà huit dents, de gros yeux, mangeait tous les plats et menaçait son père. Ces déformations physiques n’ayant pu être soigné ni par les médecins ni par les féticheurs, ses parents l’ont amené à Mbacké où ils ont abandonné le bébé dans la maternité. Les géniteurs ont fait part, le jour du jugement, de leur souhait de se «débarrasser de cet enfant surnaturel».
EN REPONSE A DES INSULTES
Thierno Diallo lave l’affront au couteau et envoie son voisin dans le coma
Le boutiquier Thierno Idrissa Diallo, 21 ans, a une drôle façon de répondre aux insultes. Pour laver l’affront face aux insultes de Ibrahima Sow, 21 ans, qui demeure à quelques pas de son commerce à Arafat (Grand-Yoff), Diallo l’a pris au dépourvu et lui a assené un coup de couteau dans le dos.
Grièvement blessé, Ibrahima Sow a sombré dans le coma pendant plusieurs jours. A sa sortie d’hôpital, et munie d’un certificat médical faisant état d’une incapacité temporelle de travail de 30 jours, la victime est allée déposer une plainte à la police de la localité.
Devant la barre du tribunal, le prévenu n’a pas nié les faits. Il a reconnu avoir poignardé Ibrahima Sow au cours d’une bagarre qui a éclaté après que celui-ci l’a insulté de père et de mère. «Ibrahima m’a battu jusqu'au sang et, pour me défendre, je n’avais pas d’autre moyen que le couteau. Mais, je regrette mon geste», a dit le prévenu face au juge. Il a aussi précisé que le jeu favori de sa victime était de le menacer.
Le représentant du ministère public a demandé l’application de la loi. Les conseils de la défense, qui ont sollicité la bienveillance pour leur client, n’ont pu convaincre le tribunal qui a condamné Thierno Idrissa Diallo à une peine ferme de 6 mois. Même le désistement de la partie civile à la barre n’a pas empêché Dame justice d’avoir la main lourde.
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