Un bébé de sexe féminin, âgé seulement de 10 mois, a été sauvagement violé par son oncle âgé de 17 ans dans le village de Ngar, dans la communauté rurale de Darou Marnane, à 3 km de Darou Mousty. La victime gravement atteinte, est acheminée d’urgence au centre de santé de Darou Mousty où elle est prise en charge par une sage-femme. Quant au mis en cause répondant aux initiales de C.F, il est présentement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Darou Mousty, en attendant d’être déféré au parquet de Louga.
L’on se demande et l’on continue de se demander dans le village de Ngar (communauté rurale de Darou Marnane) si réellement le jeune C.F, âgé de 17 ans, jouit de toutes ses facultés mentales. Tellement l’acte qu’il vient de commettre est inhumain et frise même l’abomination. Le gars qui avait sans doute une envie urgente de satisfaire sa libido n’est pas allé chercher loin une partenaire. Il a jeté son dévolu sur sa nièce de 10 mois. Comme atteint d’une démence, il s’est acharné sur l’enfant jusqu’à lui causer de très graves lésions, selon une source médicale. Les parents de l’enfant n’en croyaient pas leurs yeux à la découverte du bébé baignant dans du sang du fait des assauts de son oncle. Passé l’instant de surprise, la victime est transportée au poste de santé de Darou Marnane. L’infirmier chef de poste, trouvant l’enfant trop atteint, l’a acheminé d’urgence au centre de santé de Darou Mousty. A la sage-femme de service de prendre en charge l’enfant et de le prodiguer les soins nécessaires avec, bien sûr, l’assistance de tout le personnel médical du centre qui était tout ébahi devant l’atrocité des faits. Aux dernières nouvelles, l’enfant est confié à ses parents et un suivi médical lui sera assuré par la pédiatrie du centre de santé.
Cependant, la responsable du Bureau régional de l’information et de l’éducation pour la santé, Mme Sarr Binta Bocoum, qui s’est indignée de cet acte ignoble commis sur un être aussi fragile qu’un bébé de 10 mois, accuse les parents de manquer de vigilance sur leurs enfants. «De plus en plus, des cas de viol qui se déclarent se passent dans les maisons et les concernés sont souvent apparentés à la victime. Si ce n’est pas des actes commis par un père sur sa propre fille, ou l’oncle sur sa nièce, c’est le voisin ami de la famille qui jette son dévolu sur l’enfant de son logeur ou ami», déplore Mme Sarr. Avant de conseiller aux mamans d’être encore plus vigilantes sur le comportement des uns et des autres sans quitter des yeux les enfants, car, dira-t-elle, «seytané dafa gaw».
Et c’est ainsi que celui qui a porté les habits de Satan dans le village de Ngar, dans la communauté rurale de Darou Marnane, a été cueilli par les pandores, mis au courant de cette affaire. Les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Darou Mousty, qui considèrent que le jeune C.F est mineur à la date de la commission des faits, ont entendu ses parents pour surtout avoir le cœur net sur son état de santé. Car l’acte qu’on lui reproche est inhumain et le choix même de la victime qui est la fille de sa sœur âgé seulement de 10 mois se passe de commentaire. En attendant d’être déféré au parquet, C.F, le jeune violeur, est en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Darou Mousty pour les besoins de l’enquéte.
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