Est-il besoin, en ces temps qui courent, de venir en aide à autrui, est on tenté de dire, tellement l’ingratitude est de mise actuellement. Pape Matar Guèye, qui a, durant des dizaines d’années, bénéficié de la générosité de la famille Guèye qui l’avait adopté, n’a, en effet, pas hésité à violer la fille de son bienfaiteur. Le mis en cause, qui est orphelin de père, a choisi de vivre chez l’ami de sa mère qui se trouve être la maman de la victime. Le sort a voulu que, le 18 mai dernier vers 3 heures du matin, au quartier Tefess, toutes les conditions soient réunies pour que le violeur puisse passer, calmement, à l’acte, sans risque de se faire surprendre. La mère de la fille étant hospitalisée à Thiès, le père se rendit au chevet de sa femme.
La grand-mère, qui devait s’absenter de la maison, a eu l’idée de demander à K. G. de se laver et de sortir pour éviter l’oisiveté, d’autant plus qu’il n’y avait personne sur les lieux en dehors de Pape M. Guèye. Sur ce, elle s’en alla, laissant sur place sa petite fille. K. G. qui avait fini de se laver rentre alors dans sa chambre et se met à s’habiller. C’était le moment que guettait le bandit. Il se rua sur elle, l’empêchant de crier, en l’étouffant. Après sa sale besogne, Pape M. Guèye, intima à sa victime l’ordre de ne rien dire, au risque de subir ses représailles. Quelques jours après l’acte, la mère qui était revenue de l’hôpital, se rendit compte que la démarche de sa fille a changé. «J’ai remarqué que la démarche de ma fille avait changé. J’ai aussitôt commencé à m’inquiéter. Puis, je l’ai surprise en train de laver ses habits tachetés de sang.
Quand je l’ai interrogée elle m’a avoué que c’est Pape Matar Guèye qui l’a violée. Comme on ne voulait pas qu’il s’enfuit, on ne lui a rien dit. Après avoir consulté le médecin qui a confirmé qu’il y a bel et bien défloraison de l’hymne, on est allé porter plainte au commissariat de police», narre la dame, qui a été confirmée dans ses propos par sa fille : «Il y a un mois, Pape a introduit sa main dans mon sexe. J’ai crié, puis il l’a retirée. Aussi, quand il nous donnait des cours, il nous tapotait les fesses». Selon la mère de la victime, le mis en cause, qui dispensait des cours de rattrapage aux jeunes du quartier, avait fini par être déserté par tous ses élèves du fait de ses agissements pervers. La fille qui est en classe de Cm2 dans une école primaire poursuit normalement ses études. Quant au mis en cause qui travaille, selon nos sources, avec le célèbre promoteur de lutteur Luc Nicolaï, il doit être déféré le mardi au parquet de Thiès par le commissaire Diarra.
8 Commentaires
Keykendo
En Juin, 2012 (14:51 PM)Musulman
En Juin, 2012 (15:01 PM)Boy Mbour
En Juin, 2012 (15:04 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (11:34 AM)Reply_author
En Juin, 2023 (11:56 AM)Reply_author
En Juin, 2023 (14:41 PM)comme en RDC, le petrol et le Gaz peuvent aussi etre exploiter malgre une guerre civile. Ces negres de service...
Beugeulou Yomb
En Juin, 2012 (15:34 PM)Ras
En Juin, 2012 (16:04 PM)Boy Ndiago
En Juin, 2012 (16:50 PM)Sénégal Plus Fort
En Juin, 2012 (20:15 PM)Vous aimez écrire et vous voulez que les choses bougent , rejoignez-nous sur senegalplusfort .com !
Mince
En Juin, 2012 (18:11 PM)Participer à la Discussion