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NON CONTENTE DE LE VOIR S’ATTARDER EN VILLE : Une Sénégalaise lacère le visage de son mari belge et atterrit en taule

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NON CONTENTE DE LE VOIR S’ATTARDER EN VILLE : Une Sénégalaise lacère le visage de son mari belge et atterrit en taule
A. D. N., née en 1980 à Saint-Louis, est pensionnaire de la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de cette ville depuis le 08 août dernier pour avoir balafré le visage de son mari, un Belge avec qui elle est unie dans les liens du mariage depuis 03 ans. La pomme de discorde entre le couple n'est rien d'autre qu'une scène de jalousie.

Etabli à Saint-Louis depuis dix ans, le Belge P. B. a connu la demoiselle A. D. N. il y a trois ans. Le couple a décidé de s'unir dans les liens du mariage selon les coutumes musulmanes. Pendant les trois années de vie commune, selon des sources, les deux tourtereaux vivaient, en parfaite harmonie, au village de Sanar Peul, distant de la ville de dix kilomètres environ. Mais, le Belge constate que son épouse a versé dans une jalousie morbide. L'atmosphère conviviale du couple finit par se détériorer et, selon nos interlocuteurs, la violence s'est invitée dans la famille. Et l'irréparable s'est malheureusement produit dans la nuit du 04 au 05 août dernier. A. D. N., qui est jalouse comme une tigresse, a remarqué que son amoureux restait très longtemps en ville sans rentrer au domicile conjugal. Vers 15 heures, elle prend son téléphone pour lui demander de l’argent, afin de régler un besoin urgent. Celui-ci l'a rassurée en lui disant qu'il était chez sa soeur à Ndiolofène qui est aussi mariée à un Blanc. Comme P. B. semblait traîner les pieds, vers 21 heures, A. D. N. décide d'aller la retrouver au domicile de sa frangine. Arrivée sur place, elle trouve son époux et celui de sa sœur consommant tranquillement leur boisson. A. D. N. invite alors P. B. à rentrer avec elle. Ce que ce dernier fera. Mais, arrivés à la maison, des propos aigres-doux ont eu lieu entre les deux époux. Sa femme l'a griffé. Le lendemain, P.B., qui avait le visage balafré, file au domicile de ses beaux-parents pour les prendre à témoin de ce qu'il venait d'endurer et leur demander des conseils sur la conduite à tenir. Mais, comme aucun membre de la famille n'a daigné se prononcer, il est parti se faire consulter chez son médecin. Un certificat médical de 28 jours d'incapacité temporaire de travail lui a été remis. Avec ce document, P. B. part à la brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Louis déposer une plainte contre sa femme pour coups et blessures volontaires. Avant de quitter les hommes en bleu, le Belge, qui aurait une peur bleue de sa femme, exige qu'elle quitte son foyer. La mise en cause a été cueillie, le même jour, par les gendarmes et conduite à la brigade des recherches de la gendarmerie. Mais, elle aurait soutenu que son mari était ivre comme un Polonais lorsqu'elle était venue le chercher chez sa sœur. Et qu'elle a été traitée de tous les noms d'oiseaux par son conjoint qui lui faisait remarquer, dans sa colère, que ses compatriotes blancs qui vivaient à Saint-Louis lui ont conseillé de ne pas être faible avec elle et de se comporter comme les Sénégalais. Dans son déballage, A. D. N. a précisé que son époux lui disait qu'il avait le droit de faire la cour à d'autres filles et de la battre si elle ne lui obéissait pas. Et selon elle, la nuit des faits, lorsqu'ils sont arrivés à la maison, P. B. lui a ordonné de préparer à manger, tout en continuant à crier sur elle et à l'injurier. Et, à l'en croire, P. B. l'a prise par la gorge. Pour se défendre, elle l'a griffé au visage. Après, quand les choses se sont calmées, ils sont allés se coucher sur le même lit jusqu'au petit matin. Pour elle, la plainte que son mari a introduite contre elle est uniquement une mise en scène orchestrée par ses compatriotes pour l'expulser de la maison conjugale. Et qu'elle a été, de nombreuses fois, victime de sévices de la part de son mari. Si elle n'a pas esté en justice, c'était pour sauvegarder son mariage car elle aime son mari. Toutefois, étant donné que les blessures qu'elle a occasionnées à son mari sont constantes, A. D. N. a été déférée au parquet le 08 août dernier. Avant que le procureur de la République ne lui décerne un ticket pour un séjour tous frais payés à la Maison d'arrêt et de correction de Saint-Louis. C'est le 28 août prochain que l'affaire sera appelée devant le tribunal correctionnel de la vieille ville.



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