OBLIGEE PAR SON MARI A RESTER A LA MAISON : La patronne accouche la copie conforme à son gardien

Amadou Maïga, jeune cadre d'une banque de la place, s'est marié fin 2008 avec Fadima, secrétaire de formation. Après quelques mois de stage dans une Ong, Fadima est priée de rester à la maison pour s'occuper des tâches domestiques. Comme aiment le faire nombre de fonctionnaires aisés. Mais à défaut d'aller au bureau, la dame remplit sa journée avec le gardien pourtant préposé à la sécurité de la famille et à l'entretien des fleurs.

Tous les jours, après le travail (nettoyage de la maison, des voitures, arrosage des fleurs), Moussa s'installe à la porte de la luxueuse villa pour prendre son thé. Lasse d'être seule, sa patronne descen­dait de temps à autre pour bavarder avec lui. Elle qui ne prenait pas de thé finit par prendre goût au thé de Moussa. Au finish, c'est madame qui paye le thé puisqu'elle en est devenue accro. Mais au lieu d'aller chercher le thé chez le gardien, comme d'habitude, madame décide que c'est ce dernier qui doit désormais la rejoindre avec son verre. Moussa respecte la décision de sa patronne. C'est ainsi qu'en lui apportant le thé, un jour, Moussa eut la surprise de retrouver sa patronne, nue dans le salon. Moussa fait demi-tour, mais madame le prend par la main, lui fait comprendre ce qu'elle attendait de lui. Elle promet de doubler le salaire de Moussa si ce dernier accepte son offre : entretenir des relations sexuelles. Sans difficulté, elle convainc Moussa qui devient son chou-chou.

Chaque jour, elle remet à Moussa 2.000 voire 5.000 francs Cfa comme prix du thé. C'est ainsi que Moussa prit goût à la nouvelle situation. Il commence même à dicter sa loi à madame. Il n'a plus le temps de faire le thé. Il attend seulement qu'Amadou le mari sorte, pour prendre la commande de la maison. Moussa qui est marié n'a plus de temps pour sa femme. Selon l'une des copines de Fadima, la femme de Moussa était au courant de ces rapports et se plaignait sans cesse. Car Moussa ne venait plus la voir et couchait rarement avec elle. C'est dans cette dynamique que la patronne tombe enceinte. Mais de qui ? Cette question restait sans réponse jusqu'au 2 juin dernier, quand Fadima accouche d'un garçon : copie conforme à Moussa. En effet, pas besoin de demander pour savoir si le gardien est le père de l'enfant.

De la maternité, Fadima avertit le gardien qui prendra la clé des champs. Selon la copine à Fadima, son mari qui l'aime tant, a, jusqu'ici, garder le silence autour de l'affaire. Va-t-il répudier Fadima ? Ou va-t-il s'en tenir à la disposition du code civil qui dit que « l'enfant né dans le mariage a pour père, le mari de la mère de l’enfant » ? Wait and see.