D'aucuns se demandaient, pourquoi la discothèque Laser de Saint-louis n'ouvre pas ses portes ces deux derniers jours. La réponse est simple, le directeur du complexe Casino, Gofrey Dichène, a été déféré ce lundi, suite à une plainte contre lui pour attentat à la pudeur sur un mongol déficient mental, amoureux des discothèques de Saint-louis, et très connu dans la jet-set de la vieille ville. La victime s'est confié à ses parents qui, à leur tour, ont alerté la gendarmerie. Gofrey est déféré depuis lundi dernier, au grand soulagement des proches et amis du « mongol ».
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 8 au 9 mai, dans le bureau du gérant du complexe, Gofrey Dichène, au moment où tout le monde était emporté par les sonorités musicales de la boîte, dans l'ambiance chaude de la nuit. Le gérant fait alors venir le « mongol », et lui demande de se déshabiller. Gofrey lui fait des attouchements sur tout le corps, jusqu'à quatre heures du matin. Heure choisie par le gérant pour libérer sa victime. En effet, à cette dite heure, les lieux de la boîte dénommée Laser commençaient à se vider de leurs noctambules venus pour la bamboula nocturne. Le malheureux « mongol », certainement, n'aurait jamais pensé que son ami toubab qui le regardait et le côtoyait quotidiennement n'avait que cet acte ignoble en tête. Surpris par l'acte du gérant du casino Laser, le « mongol » est allé se confier à ses proches et parents. « Gofrey m'a fait l'amour dans son bureau, dans la nuit du 8 au 9 mai, quand tout le monde dansait dans la boite », a-t-il confessé. Sans tarder, ces derniers sont allés alerter la gendarmerie. Les pandores leur demandent alors de déposer une plainte contre Gofrey. Ce qu'ils firent sans tarder. Les gendarmes interpellent alors l'accusé, qui refuse de reconnaître les faits. Mais acculé par les questions des gendarmes, le gérant finit par abdiquer. Il est transporté sur les lieux de son acte, pour la reconstitution des faits, devant sa victime. La gendarmerie l'a arrêté le lundi dernier ; et pour l'heure, il est en train de méditer son geste entre les quatre murs d'une chambre de la maison d'arrêt et de correction de Saint-louis ; en attendant de passer à la barre.
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