QUARTIER NOTAIRE DE GUEDIAWAYE - Engrossée par un locataire, la veuve se débarrasse de son nouveau-né

Veuve de son état, résidant dans la même maison que ses coépouses également veuves, A.Guéye n'a pu – hélas - s'empêcher de s'envoyer en l'air avec M.M, un locataire qui la rejoignait régulièrement dans sa chambre. Au bout d'interminables parties de jambes en l'air, la veuve s'est retrouvée avec une grossesse devenant ainsi la risée de ses coépouses. Une situation difficile pour A.Guéye qui a préféré, après son accouchement, se débarrasser de son nouveau-né. Elle a été épinglée par la police de Guédiawaye puis déférée au parquet hier lundi.

Malgré son arrestation, une question reste suspendue aux lèvres des voisins de A.Guéye. Tous ne cessent de se demander ce qu'il est advenu du nouveau-né ? En effet, si A.Guéye soutient avoir donné naissance à un mort-né, ses voisins eux restent sceptiques. Une affaire douloureuse qui continue de secouer le quartier Notaire de Guédiawaye. De fait, il y'a un an et demi, A. Guéye et ses co-épouses perdaient leur mari mort à la suite d'une courte maladie. Après la période de veuvage, A.Guéye et ses coépouses ont continué à habiter avec leurs enfants dans la maison de leur défunt mari en attendant que les notables décident de la répartition des biens laissés en héritage par le défunt. Dans la maison vivent également des locataires dont M.M, un Guinéen. Chacune des coépouses occupait sa chambre et vaquait tranquillement à ses occupations. Mais chacune avait également l'oeil sur l'autre. Toutes se demandaient qui franchirait la première le rubicond. Les coépouses de A.W étaient loin de se douter que cette dernière recevait tous les soirs le locataire guinéen dans son lit. « Il me faisait la cour et personne n'était au courant. Je le recevais dans ma chambre en pleine nuit et à l'insu des membres de ma famille », reconnaît A.Guéye devant les enquêteurs de la police de Guédiawaye. Comme c'est toujours le cas, ce qui devait arriver pointa le bout du nez. La veuve tombée enceinte s'en ouvre au locataire indélicat qui, après avoir reconnu la paternité de la grossesse, lui conseille d'aller voir le médecin pour des visites prénatales. Une situation difficile pour A.W qui réussit toutefois, tant bien que mal, à cacher sa grossesse à ses coépouses et aux autres membres de la famille. Pas pour longtemps car, au bout de quelques mois, l'affaire éclate au grand jour. Et comme si cela ne suffisait pas, son amant de locataire tombe malade et se retire en Guinée, la laissant seule affronter les quolibets de ses coépouses. Il en sera ainsi jusqu'à une nuit lorsque, en proie à des douleurs vives, A.Guéye pour avoir déjà connu une maternité comprend que l'heure de la délivrance a sonné. Elle accouche seule dans sa chambre et s'empresse d'envelopper le nouveau-né dans un pagne avant de le déposer non loin de la caserne des sapeurs-pompiers de Guédiawaye. Le jeudi 1er novembre, sous le couvert de l'anonymat, un voisin de la veuve, ayant constaté la disparition de la grossesse et n'ayant pas vu la veuve exhiber fièrement son bébé comme savent si bien le faire les femmes, alerte les limiers de Guédiwaye. Sans tarder des éléments de la section de recherches sont dépêchés sur les lieux par le divisionnaire Arona Sy patron de la police de Guédiawaye. Dans la chambre où ils ont retrouvé la veuve pour procéder à son arrestation, les éléments de la section de recherches ont également découvert des morceaux de tissus laissant croire qu'elle venait d'accoucher. Dans les locaux de la police de Guédiawaye où elle a été conduite, A.Guèye a reconnu les faits, attirant toutefois l'attention des enquêteurs sur le faît que son bébé de sexe féminin est un mort-né. Comment la croire? Elle a été déférée au parquet hier pour abandon de nouveau-né.