L'arroseur risque d'être arrosé. Serait-on tenté de dire dans l'affaire dit de "vol de sexe". Dans notre édition d'hier, nous faisions état d'un homme originaire du Burkina Faso qui avait été battu par certains jeunes de la cité Sagef/Sipress d’Ouest foire. Ces derniers accusaient Daniel Bourehima Tinda d'avoir fait disparaître momentanément le sexe d’un des leurs. B.T, c'est le nom de la victime se retrouve aujourd'hui dans de sales draps. Il risque d'être poursuivi pour coups et blessures volontaires. Conduit à la gendarmerie dans le coffre d'une Mercedes, Bourehima Tinda sera ensuite acheminé à l'hôpital à cause de son état jugé critique après la bastonnade dont il venait d'être victime. Selon l'élément de la gendarmerie que nous avons trouvé au poste, les jours du jeune Burkinabé ne seraient pas en danger.
Rien ne sera retenu contre lui d'autant plus qu'aucune preuve d'une disparition quelconque de sexe n'a été apportée par la partie accusatrice. " Nous avons pris le soin de prendre les références des deux parties au cas où le jeune Burkinabé voudrait porter plainte après présentation d'un certificat médical. Je ne comprends pas comment on peut battre une personne de la sorte. Lorsqu'il se rétablira et aura repris des forces, ce sera à lui de voir ce qu'il va faire", a expliqué le gendarme. Pour lui, il n'y avait aucune raison de garder l'accusé d'autant plus que la victime avait ses "bijoux de famille" en place. Dans cette affaire pour le moins bizarre, il urge de sensibiliser les populations sur la nécessité de ne pas se faire justice elles-mêmes.
D'autant plus que des autorités compétentes existent pour régler ce genre d'affaire. On se retrouve aujourd'hui avec un jeune homme battu à sang à qui l’on ne peut rien reprocher à en croire les dires du gendarme. Accusé dimanche de vol de sexe, le Burkinabé se trouve désormais en position de victime de coups et blessures volontaires. Espérons qu'il recouvre sa santé et que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Car il est trop facile d'accuser une personne et de la battre de la sorte sans aucune preuve. Et même si preuve il y avait, ce n'était pas aux jeunes de cette cité de se faire justice. À cette allure, ce sera la porte ouverte à toute sorte de dérive dont notre société peut se passer.
Rien ne sera retenu contre lui d'autant plus qu'aucune preuve d'une disparition quelconque de sexe n'a été apportée par la partie accusatrice. " Nous avons pris le soin de prendre les références des deux parties au cas où le jeune Burkinabé voudrait porter plainte après présentation d'un certificat médical. Je ne comprends pas comment on peut battre une personne de la sorte. Lorsqu'il se rétablira et aura repris des forces, ce sera à lui de voir ce qu'il va faire", a expliqué le gendarme. Pour lui, il n'y avait aucune raison de garder l'accusé d'autant plus que la victime avait ses "bijoux de famille" en place. Dans cette affaire pour le moins bizarre, il urge de sensibiliser les populations sur la nécessité de ne pas se faire justice elles-mêmes.
D'autant plus que des autorités compétentes existent pour régler ce genre d'affaire. On se retrouve aujourd'hui avec un jeune homme battu à sang à qui l’on ne peut rien reprocher à en croire les dires du gendarme. Accusé dimanche de vol de sexe, le Burkinabé se trouve désormais en position de victime de coups et blessures volontaires. Espérons qu'il recouvre sa santé et que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Car il est trop facile d'accuser une personne et de la battre de la sorte sans aucune preuve. Et même si preuve il y avait, ce n'était pas aux jeunes de cette cité de se faire justice. À cette allure, ce sera la porte ouverte à toute sorte de dérive dont notre société peut se passer.
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