REVELATIONS DE MISS SENEGAL 87 " Mon mari m'a tabassée, blessée et traquée "

Féliho/Mansour Guissé

Suite à l’index sur le contentieux qui oppose Miss Sénégal 1987, Fabienne Féliho, à son époux milliardaire Mansour Guissé, nous avons reçu des compléments d’informations sur cette affaire. Une affaire pouvant en cacher une autre, on nous apprend qu’en fait, de plainte, il en existe deux. Et que l’ex-Miss a déposé, elle aussi, une plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires et menaces de mort. Fabienne Féliho, que nous avons réussie à joindre au téléphone, crache ses vérités. «Il m’a frappé et m’a fendu le menton. J’ai eu mon certificat médical. Et donc, j’ai déposé une plainte au niveau du Commissariat central de Dakar. L’affaire est entre les mains du juge. Mais au lieu de me rendre justice, on continue à me traquer», dénonce-t-elle.

Féliho/Mansour Guissé (Bis)

Fabienne Féliho se dit victime d’une cabale montée par son mari avec l’aide d’amis tapis à la Présidence qui auraient activé la Police et la Gendarmerie contre elle. «Mon mari pense que je sors avec d’autres hommes. C’est une folle histoire de jalousie qui est à l’origine de tout. Je n’ai pas honte d’en parler, parce que c’est totalement faux», crache-t-elle, en révélant qu’une traque systématique serait organisée contre ses proches amies, suite à la plainte que son mari a déposée contre elle pour abus de confiance. Fabienne Féliho précise, d’ailleurs, que l’affaire pour laquelle elle est poursuivie porte sur 63 millions et non sur 10 millions (contrairement donc à ce qu’on a écrit hier). Et que ses trois chèques, bien que libellés au nom du milliardaire, lui ont été offerts par ce dernier, afin qu’elle puisse se taper une villa à la Sicap.

Féliho/Mansour Guissé (Ter)

Et donc, poursuit-elle, lorsque son mari a commencé à la harceler au niveau de la Police et Gendarmerie, il a, en même temps, engagé une procédure pour lui reprendre tous ses biens. «La Police m’a interpellée en pleine rue pour me prendre mon véhicule, une 4X4 ML 280, sous prétexte que mon permis n’est pas sénégalais.» Très amère, elle se dit prête à se battre pour défendre ses droits. «Je suis une femme. Je considère qu’à travers moi, ce sont toutes les femmes qui sont agressées.» Me El Hadj Diouf, qui défend l’ancienne Miss Sénégal, dénonce l’attitude du milliardaire qui pense qu’avec de l’argent et des relations, on peut tout se permettre. S’il pouvait me corrompre, il l’aurait fait», dénonce l’avocat. M. Guissé étant injoignable sur toutes ses lignes, nous n’avons pu le joindre. Mais un de ses proches révèle que si l’affaire a pris cette tournure, ce n’est sans doute pas «pour des raisons simples».

Lieu du crime

La Dic tient son suspect numéro un dans l’affaire de l’assassinat de Fama Niang. Mais, elle n’a pas encore expédié le colis au Procureur de la République. Sans doute pour retracer tout le film d’horreur. Ainsi, hier, elle s’est déplacée sur les véritables lieux du crime. Où la malheureuse a été tuée avant d’être découpée et balancée sur la Corniche ouest, vendredi dernier. En clair, c’est dans cet endroit que Fama Niane a été tuée avant d’être décapitée et mise dans des sachets. D’après nos informations, le meurtrier l’a invité sur les lieux vers 20 heures. Heure à laquelle, elle était sortie pour acheter du crédit. Toutefois, cette étape constitue le dernier acte de l’enquête de la Dic.

Lieu du crime (Bis)

En présence du présumé meurtrier M. Baye Laye Diallo, mari de la défunte, qui aurait agi par jalousie, il a été procédé à la reconstitution des faits. Comme cela se passe en de pareilles circonstances, la foule a été écartée. Et Baye Laye Diallo a reproduit tous ses gestes du début jusqu’à la fin, en les simulant. La reconstitution déjà faite, il ne reste donc plus qu’à filer le «morceau» au Procureur. Senegaal daal changé na !

Amara

Investi sur la liste majoritaire de la Coalition Sopi 2009 de Ndar, Amara Traoré, l'ancien coach des Lions, a organisé, hier, un meeting, pardon un ndadjé (une rencontre), au cours duquel, le maire sortant Ousmane Masseck Ndiaye a pu tailler bavette avec tous les présidents de Ligue régionale et les anciennes gloires. La rencontre, qui a eu des allures de meeting, a permis aux sportifs de faire pacte d'allégeance au maire sortant et promettent de réélire. Babacar Bâ, le manager général d’Elite foot, Petit Guèye, Douzaine Sèye, Alioune Diagne ces anciennes gloires, qui ont porté dignement la tunique nationale et que Laye Diaw aime rappeler, ont promis de mouiller le maillot pour faire gagner la liste de la Coalition Sopi 2009 où des sportifs, outre Amara, ont été investis.

Amara (Bis)

L'ancien buteur de Guegnon, qui a été le maître de cérémonie, avait à ses côtés Madické Diakhaté Collot, Mame Penda Diouf, présidente du Cnoss et l'ancien international Malick Diallo, tous investis sur la liste de la Coalition Sopi 2009. Il leur a rappelé le sens de leur présence dans ces Locales. Car nak, pour Amara, les sportifs doivent avoir des représentants dans les centres de décisions pour pouvoir régler les problèmes. Espérons qu’il sera entendu par les électeurs qui, en dehors de leurs préoccupations pour la dépense quotidienne, aimeraient aussi voir le foot sénégalais évoluer dans le bon sens.

Médina Baye

Surprises ont été, hier, les populations de Kaolack qui ont assisté à la cérémonie de pose de la première pierre de la clinique médicale polyvalente, financée par Moustapha Niasse. Alors que les militants se félicitaient du plateau médical de 4 milliards que leur a gratifié le responsable de l’Afp, la famille Niassène, dont leur grand-père, El Hadji Abdoulaye Niasse, est le parrain du plateau, en a profité pour renouveler son soutien à l’endroit de l’enfant de Keur Madiabel. Et selon leur porte-parole, Serigne Mahi Niasse, qui justifiait ce geste hautement significatif et social, la foi religieuse de Moustapha Niasse ne fait pas l’ombre d’un doute. D’autant plus qu’il appuie les populations de ses propres fonds. Mieux, dira le directeur de l’Institut islamique de Médina Baye, fortement applaudi par ses petits frères qui se sont massivement déplacés, la famille de Cheikh Al Islam demeurera fidèle à ce héros de l’Islam, Moustapha Niasse. Un bon clin d’œil en cette période de fin de campagne électorale. Détonations Des barrages érigés aux entrées des camps du Bataillon du Train et celle de la BA160 de l’Armée française à Ouakam avaient inquiété plusieurs usagers de la route. Il s’y ajoute que des détonations étaient entendues dans le camp. Des militaires français nous ont simplement dit qu’ils faisaient des manœuvres dans le camp. Ah bon ? Alors que d’autres renseignent que leurs collègues français incinéraient juste des munitions arrivées à terme d’expiration. Mais plus sérieusement, il semble bien que c’est une mallette suspecte déposée devant la base qui est à l’origine de l’explosion. Les militaires français ont préféré détruire le contenu de la mallette. Ce qui a créé des déflagrations qui ont apeuré les populations de cette zone si tranquille.

La Gazette

Le paysage médiatique sénégalais s’enrichit d’un nouveau titre. Attendue depuis son annonce, «La Gazette» de notre brillant confrère Abdoulatif Coulibaly est dans les kiosques depuis hier, après un lancement bien arrosé en présence du doyen Amadou Makhtar Mbow, de Cheikh Hamidou Kane, le Général Seck etc. Le journal est sous format magazine de 48 pages avec des enquêtes fouillées sur des sujets originaux. La Une de ce premier numéro porte sur «Les lampes à basse consommation d’électricité» qui, selon le journal, constituent des «menaces sur la santé des populations». Autre ouverture, c’est la politique, avec les listes électorales qui parlent. Les rubriques «Economie» et «Société» ont aussi une place de choix avec, respectivement des informations sur «la dette» et les victimes des inondations.

La Gazette (Bis)

Et ça commence bien avec «La Gazette» qui, dans sa première livraison, a balancé une information de taille qui ne pouvait pas échapper nos satellites. Le scoop, c’en est un, est de taille, car le journal annonce le retrait de Arcelor Mittal du Sénégal à la suite d’une crise entre le société et les autorités sénégalaises. Cette situation ne sera pas sans effet dans l’économie du pays en ce sens que c’est «un projet de développement intégré à haute intensité de main-d’œuvre qui s’écroule», fait constater le journal. Avec le retrait de Arcelor Mittal qui avait nourri l’ambition d’investir 1 200 milliards de francs Cfa, le Sénégal perd ainsi le projet de construction du port minéralier de Bargny et d’une nouvelle voie ferroviaire reliant la capitale à la région de Kédougou.

Obsèques

En pleine campagne électorale, notre Gorgui s’est fait représenter jeudi à Libreville lors des obsèques de la première dame du Gabon, décédée le 14 mars au Maroc, par Cheikh Hadjibou Soumaré. Le Pm était flanqué du ministre d’Etat, le Pr Serigne Diop. La veille, le numéro un sénégalais avait adressé des condoléances à son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba. «Je suis très peiné d’apprendre la triste nouvelle du décès de votre épouse. En cette douloureuse circonstance, je voudrais vous présenter mes condoléances émues et vous témoigner de ma profonde compassion», avait écrit le Président Abdoulaye Wade.

Les relations entre le Sénégal et le Gabon s’étaient dernièrement détériorées avec l’affaire Macky Sall. Le Gabon avait été accusé par le Sénégal de faire du blanchiment d’argent sale avec l’ancien Premier ministre Macky Sall.