À la suite d’une grossesse non désirée, une dame célibataire répondant au nom de Aminata Konté, née en 1976, avait jeté dans les ordures un bébé qu’elle venait fraîchement de mettre au monde. Quelques jours après, l’odeur nauséabonde qui polluait l’air a fini par attirer l’attention des riverains qui se sont mis aussitôt à en rechercher l’origine. Ainsi le vent et les mouches qui avaient déjà élu domicile sur les lieux ont permis aux gens de savoir d’où venait cette mauvaise odeur. Une décision d’évacuer immédiatement cette ordure a été prise. À leur grande surprise, ils constatent qu’il s’agissait du corps sans vie d’un nouveau-né qui a été jeté dans cette saleté, à la merci des animaux. Il était impossible d’en déterminer le sexe tellement il était en état de putréfaction très avancé. Trop dépassés par cette ignominie, les gens ont aussitôt alerté les pandores de la brigade de la gendarmerie de Sédhiou. Arrivés sur les lieux, les hommes en bleu procèdent au constat et ordonnent le nettoyage du lieu. Une enquête est ensuite ouverte par les pandores pour trouver l’auteur des faits. Aminata Konté, née en 1976 et habitante du même quartier, est ainsi identifiée comme étant la mère de l’enfant. Interrogée, elle a nié en bloc toutes les accusations portées à son encontre. Mais c’était sans compter avec la détermination des pandores. Bombardée de questions, Aminata finit par avouer. «Je ne pouvais pas garder un enfant qui a été conçu accidentellement. Je regrette d’avoir mis fin à la vie de ce bébé qui n’est coupable de rien. Dorénavant, je suis obligée de vivre avec ce remords. Je ne peux que prier et espérer le pardon», a-t-elle dit devant les gendarmes. À la fin de l’enquête préliminaire, elle a été déférée au parquet de Kolda.
Faits-Divers
SÉDHIOU - Le corps d’un nouveau-né en putréfaction découvert dans un tas d’ordures
Mettre au monde un enfant et l’abandonner dans un tas d’ordures est certes un délit, mais le tuer et le laisser à la merci des animaux prédateurs relève d’un acte criminel et inhumain. L’odeur nauséabonde qui envahissait le secteur a permis aux habitants du quartier Escale de la capitale du Pacao de découvrir le corps sans vie d’un nouveau-né en état de décomposition très avancé.
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