Triste sort que celui de cet étudiant en 2e année à la faculté des Lettres Modernes à l’Université cheikh Anta Diop de Dakar. Mamadou Talibé Diallo -c’est son nom- risque de rater le second tour de la session d’Octobre par la faute d’un chauffard. En effet le dix octobre dernier le véhicule à bord duquel voyageait l’étudiant s’est renversé sur le bas côté à hauteur de la localité de Koussanar. Résultats des courses : l’étudiant s’est retrouvé avec les deux bras cassés et six dents en moins . Autant dire que l’étudiant qui se trouve présentement en convalescence ne pourra pas faire ses examens. Et pour corser le tout, sa famille démunie a dépensé toutes ses économies au point qu’elle est présentement incapable de réunir la somme de 15.000 francs pour obtenir le rapport médical.
Les faits pour lesquels le sort de ce brillant étudiant risque d’être scellé si rien n’est fait remontent au mercredi 10 Octobre 2007 à 2 heures 50 lorsque le véhicule à bord duquel avait pris place Mamadou Talibé Diallo a dérapé faisant ainsi vingt –deux blessés dont sept se sont retrouvés dans un état critique. Parmi les blessés graves figure l’étudiant en 2e année de lettres modernes à l’Ucad. Le choc était d’une rare violence au point que Mamadou Talibé Diallo s’en est sorti avec les deux bras cassés, le visage complètement défiguré et six dents arrachées. Aussitôt informés, les sapeurs pompiers du sous groupement n°6 se sont rendus sur les lieux pour acheminer les blessés au centre hospitalier régional de Tambacounda, après constat des pandores de Tambacounda. Sur place, Il avait même été décidé d’amputer la main gauche de l’étudiant avant qu’un orthopédiste ne décide du contraire . Il a fallu 10 tours d’horloge pour sauver la main de Mamadou Talibé Diallo compte tenu de son statut d’étudiant. Le certificat médical délivré par le chirurgien Milogo, certifie que l’étudiant se trouve dans l’incapacité de se déplacer pour ses examens oraux, un mois après avoir réussi au premier tour. Et pour payer tous les frais médicaux de ce malheureux étudiant estimés à plus de 600 000 FCFA, la famille a vu toutes ses économies fondre comme du beurre au soleil. Elle a été même obligée de vendre une parcelle à usage d’habitation pour un montant de 800.000 francs. Toutefois à défaut d’obtenir le rapport médical , toute la procédure judiciaire initiée par la famille pour rétablir l’étudiant dans ses droits risque de tomber. La famille croise les bras en attendant qu’un bienfaiteur se manifeste.
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