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SERIE DE CAS SIMILAIRES A BENE TALLY : Une fillette violée par un inconnu raconte son calvaire

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SERIE DE CAS SIMILAIRES A BENE TALLY : Une fillette violée par un inconnu raconte son calvaire

Une fillette de 11 ans a été violée, hier, au quartier Usine Bene-Tally de Dakar, sur la terrasse d’un immeuble de trois étages. Cet acte inquiète la population, puisque deux autres mineures ont subi le même sort dans le même endroit.

Son corps dégage une forte chaleur. Les larmes aux yeux, elle frissonne. Ses deux jambes tiennent difficilement. Avec sa main gauche, elle tente d’accrocher son pantalon, tout en jetant son regard dans tous les sens. Elle semble perdre ses esprits. Une attitude évidente pour une mineure de 11 ans qui vient de subir une épreuve qui a installé le quartier Usine Bene-Tally dans une totale désolation. L’inquiétude est aussi grande chez les mères de famille de ce populeux quartier de la banlieue dakaroise, en entendant la jeune A.S., élève au Cours moyen première année (Cm1), raconter son odyssée en cette matinée du lundi 17 mars.

« J’étais partie à l’école. Notre maître n’étant pas venu, j’ai quitté notre établissement pour rejoindre ma mère à son lieu de travail. Un homme m’a interpellé et m’a demandé de venir prendre l’aumône chez une femme qui est dans la maison. Je lui ai rétorqué que ma maman m’interdit de prendre cela. Il a insisté. Au moment où je m’apprêtais à continuer mon chemin, il m’a prise par la main pour que je le suive. Quand nous sommes arrivés, il a sorti un couteau et m’a sommée de me taire sinon, dit-il, il me tue », raconte-t-elle. Tout en essuyant les larmes sur son tee-shirt rose, A.S poursuit : « Il a enlevé mon pantalon et a couché avec moi avant de m’intimer l’ordre de vider les lieux. Je suis descendu des escaliers pour m’asseoir devant la maison », ajoute la petite. Elle avoue n’avoir vu l’ombre d’aucune femme.

Le sinistre épisode s’est passé à la villa n°2307, un imposant immeuble de trois étages situé à quelques mètres de la route « Fouta Toro ». Le désarroi de la pauvre a été remarqué par une dame. « Quand je l’ai trouvée devant la maison, elle pleurait. C’est ainsi qu’elle m’a expliqué ce qu’elle vient de subir. Je lui ai donné de l’eau à boire avant de lui demander de m’indiquer le domicile de ses parents », témoigne la dame qui habite la maison qui jouxte le lieu du crime.

Une grande foule se forme devant le domicile. Mais les commentaires qui y fusent renseignent sur la gra-vité du problème. En effet, le violeur encagoulé n’est pas à son premier forfait. « L’année dernière, une fille y a été violée dans les mêmes circonstances. Une autre a failli subir le même sort, il y a deux mois de cela. N’eût été sa résistance et ses cris de détresse, elle allait être violée par la personne », affirme une jeune fille du quartier. « La manière dont il procède est simple. Il vous demande de venir prendre l’aumône chez une dame. Quand vous le suivez, il vous fait monter à la terrasse et vous viole avant de disparaître », explique une autre femme. « Il m’a une fois interpellée. Quand je lui ai dit que je ne prends pas l’aumône, il m’a répondu qu’en plus des biscuits, la dame va me donner 50 FCfa. J’ai refusé », témoigne une écolière. A-t-on affaire à un violeur de fillette en série qui rôde ? Informées du forfait, la maman de la petite A.S. et sa tante ont saisi la Police des Hlm. Le commissaire a immédiatement ordonné à ses éléments de la brigade de recherche de descendre sur les lieux pour constater les dégâts. Les pa-rents de la victime ont également saisi un médecin qui a délivré un certificat de médical et une incapacité temporaire de travail de 21 jours. Le médecin a recommandé aux parents de faire subir à la fille des tests d’hépatite B et de Vih-Sida pour parer à toute éventualité. Il a également conseillé aux parents de prendre contact avec le centre de traitement ambulatoire et la clinique psycho-psychiatrique de Fann pour le suivi de la fille.

Le violeur habite-t-il dans la maison où l’acte a été commis ? En tout cas, un calme plat règne dans l’immeuble. A l’exception du rez-de-chaussée, tous les autres appartements de la maison sont fermés. Impossible de trouver un interlocuteur. En attendant une élucidation par la Police de cet acte réprimé par le code pénal sénégalais, la psychose est réelle chez les populations. Mais un contrôle plus pointu sur les enfants ne sera pas de trop.



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