Son épouse ligotée, tenu en respect à l’arme blanche - Peter Schnittger raconte son "cauchemar"

L’Ex-coach des Lions, Peter Schnittger a vécu une scène cauchemardesque. Dans la nuit de lundi 16 octobre, deux malfaiteurs ont fait irruption dans sa demeure sise à Ouakam dans le but de le cambrioler. Sa femme a été ligotée, une somme de 100.000 francs et une caméra emportée. Les agresseurs visaient sans doute plus puisque durant tout le temps qu’a duré l’agression, il ne cessait de demander "le coffre". Sur les ondes de Walf Fm, l’ex-sélectionneur national raconte.

Selon les explications fournies par Peter Schnittger, deux malfaiteurs se sont introduits tard dans la nuit d’hier. L’ex-sélectionneur des Lions ne connaît pas la nationalité de ses agresseurs. Juste sait-il qu’ils parlent français. "L’un était armé d’une machette et l’autre d’un couteau", déclare-t-il. Revenant sur les circonstances de cette affaire, Peter Snittger explique qu’il attendait un certain Ousmane Ndiaye, un ancien de la Fédération sénégalaise de football avec qui il avait rendez-vous, lorsque la sonnerie a retenti. Pensant qu’il s’agissait de ce dernier, il ouvre la porte pour se retrouver nez à nez avec ses agresseurs. Pris au piège avec son épouse, avant qu’ils ne comprennent ce qui leur arrivait, ils ont été tenus en respect par les deux jeunes âgés selon son témoignage entre 20 et 22 ans. Ils ont menacé l’épouse de l’ex-sélectionneur de viol, "couteau à la gorge", toujours selon le témoignage de Peter Snittger qui ajoute qu’elle a été ligotée. Les agresseurs se sont ensuite tournés vers lui vers lui pour lui demander l’emplacement du coffre. "Il demandait tout le temps le coffre". Lorsqu’il a répondu qu’il n’en avait, l’un des agresseurs s’en est pris à sa femme la giflant de toutes ses forces. Peter Snittger a alors tenté de le raisonner, lui expliquant qu’il est l’ex-entraîneur de l’équipe nationale de football et qu’il a beaucoup fait pour le pays. Il ne comprend pas qu’on le maltraite ainsi, lui qui aime le Sénégal jusqu’à y acheter une maison et y vivre avec sa femme. Une manoeuvre qui a plutôt produit un effet inverse à celui recherché. Ne voulant sûrement pas être surpris par le voisinage, les malfaiteurs ont montré des signes d’impatience en devenant plus agressifs. Mais soupçonnant bien que l’Allemand disait vrai et qu’il n y avait pas de coffre sur place, ils ont saisi le calepin de l’ex-entraîneur qui contenait la somme de 100.000 francs. Une caméra qui était posée sur une table est également volée par les malfaiteurs qui ont par la suite disparu de la circulation, laissant derrière eux une maison mise sens dessus-dessous et un couple désorienté. La gendarmerie de Ouakam où une plainte a été déposée a procédé au constat avant d’ouvrir une enquête.