Ndèye Maty Seck, une ancienne détenue, s'est confiée à nos confrères de L'Observateur dans leur livraison de ce mardi, 2 mars 2013. Celle qui a été incarcérée au Camp pénal de Liberté 6, puis à la Maison d'Arrêt et de Correction de Rufisque raconte qu'on les " traitait comme des animaux ". Il leur même était interdit de rire, sous peine des pires sévices. Elle garde encore en mémoire ce jour du 25 mai 2010, qui marquait le démarrage de la quinzaine de la femme sénégalaise. Les matons leur ont fait la fête ce jour-là. " Des femmes détenues ont été tellement battues qu'elles ne pouvaient poser leur train arrière sur un banc. (...) Elles avaient les fesses broyées, lacérées, ensanglantées à tel point qu'on avait l'impression que les gardes y avaient passé des lames tranchantes ", témoigne-t-elle. Non sans signaler les conditions de vie dans les prisons pour femmes où trois (3), voire quatre (4) détenues se partagent un petit matelas de 90 cm.
6 Commentaires
Koatr
En Avril, 2013 (12:54 PM)De Quoi
En Avril, 2013 (15:38 PM)Jay
En Avril, 2013 (17:37 PM)Aigle
En Avril, 2013 (19:39 PM)Lady
En Avril, 2013 (21:19 PM)Dakarou
En Avril, 2013 (19:05 PM)Participer à la Discussion