Dans un dossier consacré ce mercredi aux histoires insolites lors des audiences des tribunaux, L’Observateur a recueilli les témoignages d’avocats et de magistrats. Ces derniers sont revenus sur de croustillants épisodes dont ils ont été les témoins durant ces procès.
Celui rapporté par Me Baboucar Cissé est renversant. Il s’est déroulé en 2005 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il concernait un jeune homme qui avait l’habitude de comparer pour le même chef : détention et usage de chanvre indien.
Appelé à la barre, le mis en cause reçoit un savon du juge, d’après Me Baboucar Cissé, qui cite le magistrat : «Qu’est-ce qui t’empêche d’arrêter de fumer du chanvre indien ?» Réponse du prévenu : «Monsieur le juge, vous ne savez pas décidément pas ce qui se passe dans ce pays. Au Sénégal, tout le monde fume du chanvre indien.»
Le juge marque son étonnement : «Ah bon ?» Le jeune drogué embraye et, sans sourciller, balance : «Même vous, vous fumez du chanvre indien.»
Le président de l’audience manque de s’étrangler, d’après le récit de l’avocat. «Ah bon ?», tonne-t-il avant d’inviter le procureur à prononcer ses réquisitions. Le chef du parquet demande un an ferme. Une peine doublée par le juge outré avec la recommandation suivante au condamné : «Va te reposer.»
Celui rapporté par Me Baboucar Cissé est renversant. Il s’est déroulé en 2005 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il concernait un jeune homme qui avait l’habitude de comparer pour le même chef : détention et usage de chanvre indien.
Appelé à la barre, le mis en cause reçoit un savon du juge, d’après Me Baboucar Cissé, qui cite le magistrat : «Qu’est-ce qui t’empêche d’arrêter de fumer du chanvre indien ?» Réponse du prévenu : «Monsieur le juge, vous ne savez pas décidément pas ce qui se passe dans ce pays. Au Sénégal, tout le monde fume du chanvre indien.»
Le juge marque son étonnement : «Ah bon ?» Le jeune drogué embraye et, sans sourciller, balance : «Même vous, vous fumez du chanvre indien.»
Le président de l’audience manque de s’étrangler, d’après le récit de l’avocat. «Ah bon ?», tonne-t-il avant d’inviter le procureur à prononcer ses réquisitions. Le chef du parquet demande un an ferme. Une peine doublée par le juge outré avec la recommandation suivante au condamné : «Va te reposer.»
19 Commentaires
K11
En Décembre, 2022 (12:51 PM)-
Un drogué...,donc il est pardonnable pour ses élucubrations. Mais faut le soigner. Il a des tendances suicidaires
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+54
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Signalier
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En Décembre, 2022 (13:00 PM)-
Le juge a violent le droit du justifiable d'être jugè selon la loi et non selon la situation émotionnelle du juge
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+31
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Signalier
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En Décembre, 2022 (13:24 PM)Justinbars
En Décembre, 2022 (14:13 PM)Tambakhara
En Décembre, 2022 (13:26 PM)Jurisprudencier
En Décembre, 2022 (13:26 PM)Jigjag
En Décembre, 2022 (13:29 PM)Qu'est ce que je raconte même ! Pour ce délit il n'aurait même pas passé la nuit au violon.
Free Galsen
En Décembre, 2022 (14:09 PM)honteux pour un juge de répondre au coup de pied de l âne
Thiorkatt
En Décembre, 2022 (14:35 PM)-
Rien ne fonctionne normalement il faut tout revoir nous sommes tous coupables
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+56
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En Décembre, 2022 (14:52 PM)Marocain
En Décembre, 2022 (17:47 PM)Le juge a bien fait.
Le sevrage de drogue de deux ans contribuera à rendre sa lucidité à ce chenapan.
Tous les juges devraient prendre exemple sur celui-ci.
MBÉDJOUM KANAM, BOROM MO KOYE FADIAL BOPAM.
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