TRIBUNAL REGIONAL DE DAKAR : Serigne Bara Ndiaye prend trois mois ferme

Serigne Bara Ndiaye, l’homme qui s’était frotté, il y a deux semaines, sur le derrière d’une dame jusqu’à éjaculation dans une salle d’audience du tribunal régional de Dakar a été jugé ce mercredi par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été déclaré coupable d’attentat à la pudeur avec violence et condamné à 3 mois ferme.

La tête baissée, Serigne Bara Ndiaye s’est présenté devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il répondait des faits d’attentat à la pudeur avec violence et outrage public à la pudeur.

Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, il n’a pas cherché à nier les faits. Selon lui, il ne pouvait plus se retenir, jurant qu’il ne le refera plus.

Le procureur de la République l’a vertement sermonné, tout en insistant sur la "sacralité" du lieu où les faits se sont déroulés : une salle d’audience, connue pour sa solennité. Il a demandé au tribunal de lui infliger une sévère correction pour dissuader ceux qui seraient amenés à commettre un tel acte.

Après délibération, le tribunal l’a déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à trois mois ferme. Il est interdit également de fréquenter le tribunal Lat Dior.

L’homme, la quarantaine, marié et père de trois enfants, avait été arrêté, il y a deux semaines,, dans l’enceinte du tribunal régionale de Dakar. Habillé d’un boubou traditionnel noir, il était venu assister à une audience à la salle des flagrants délits du tribunal régional de Dakar.

Debout juste à côté de jeune fille de teint clair, élancée, habillée en jean serré, il avait fini par sortir son sexe pour se frotter contre le dernière de la fille jusqu’à éjaculation. Son sperme avait souillé le sac à main de la fille et taché son pantalon. Des traces de sperme étaient même visibles sur les carreaux de la salle d’audience.

Arrêté par le gendarme qui assure la police de l’audience, il a été confié, sur ordre du président du tribunal, à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles (Dic) qui a des locaux dans l’enceinte même du tribunal.

Il a ainsi été gardé à vue, déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt.