Un charlatan l’a éliminé, l’enfant moustachu miaulait comme un vrai chat…

lepeuple-sn.com (Louga)Cette scène insolite se passe à Louga au quartier Santhiaba. Une femme navrée, âgée de 25 ans raconte l’histoire tragique de son « bébé-chat ». L’image de cet enfant miracle ne l’a pas encore quittée… Quelques mois aprés ce triste évenement, Madame F n'en revient pas. Elle confie que son enfant échangé à un sorcier l’a empêché d’avoir une vie normale. En effet, ce garçon vit depuis deux ans avec ses parents et à chaque fois qu’il pleure on l’entend miauler comme un chaton. L’inquiétude gagne ses proches chaque jour davantage jusqu’au moment où il fallait trouver une solution.

L’enfant K.F est tout sauf un enfant normal. Il regarde les gens qui l’entourent, toujours les yeux bien écarquillés, avec un sourire à peine perceptible mais presque moqueur. Et quand il a faim ou soif, en lieu et place des pleures auxquels ont généralement recours les enfants normaux, ce bébé, lui propose à ses parents des miaulements dignes d’un vrai chat. L’espoir de sa mère de voir ce comportement bizarre disparaître au fil du temps s’effrite très vite. La dame l’isole du reste du quartier pour éviter les interrogations des tierces personnes. A un an et demi l’on commence déjà à voir apparaître de petites moustaches chez l’enfant et un attachement particulier accordé aux autres chats de la maison, les vrais. Ses parents, de manière intermittente tombent malades et à chaque fois leur médecin consultant ne décèle aucune anomalie chez eux. La situation devenant critique, monsieur et madame K se confient alors à un proche parent qui leur propose d’aller voir un guérisseur traditionnel très connu à travers le Sénégal. Celui-ci leur apprit que l’enfant est habité par un « djinn » qui ne le quitterait que lorsqu il disparaîtra lui même. Pire si l’enfant ne disparaît pas, la conséquente la moins dramatique sera de voir les parents mourir l’un après l’autre. Ces derniers non sans regrets ont accepté la proposition du charlatan qui après des prières effectuées une nuit de vendredi mit fin au supplice de ce couple lougatois. C est ce week- end que la dame a avoué qu’aux temps de sa grossesse un chat l’avait poursuivie. Et depuis ce jour, plus jamais elle ne s’est sentie bien dans sa peau.