Viol collectif à Yeumbeul Bène Baraque : Quatre individus se relayent sur une femme mariée

Malgré les peines sévères, synonymes de longue privation de liberté, que la justice inflige à tout homme reconnu coupable d'acte de viol, certains n'en n’ont cure et sont prêts à tout pour satisfaire leur libido. La dame B.N ne nous contredira pas. Elle qui a subi durant un certain temps les assauts de quatre énergumènes.

Samedi 21 avril, B.N, une femme mariée, qui avait quitté son domicile pour rendre visite à une amie, arrive à destination aux environs de dix heures. Ne l'ayant pas trouvée sur place, elle l'attend devant la porte. C'est à ce moment que des individus qui se tenaient tout près, l’ont abordée prétextant être des connaissances de son amie, l'invitent à venir boire du thé avec eux en attendant le retour de cette dernière. Naïve qu'elle est, elle les suit docilement, ignorant qu'il s'agit tout simplement d'un traquenard. Dés qu'ils pénètrent avec elle dans la chambre de l'un d'eux, en l'occurrence Pape Faye, ils s'empressent de fermer la porte à double tour pour la séquestrer. Ils commencent par la violenter, les uns maîtrisant ses pieds, les autres ses bras Elle leur oppose une résistance et ces derniers d'utiliser les cigarettes qu'ils avaient allumé pour la brûler notamment au cou. Conscients qu'ils l'ont à leur merci, ils la violent à tour de rôle. Pour l'empêcher de crier, ce qui peut ameuter des curieux, à chaque fois que l'un d'eux était sur elle, quelqu'un posait ses mains sur sa bouche. Son calvaire a duré longtemps avant que les violeurs, ayant satisfait leur libido, ne la laisse partir. Après avoir été consultée par un médecin qui lui a délivré un certificat médical de 18 jours d'incapacité temporaire de travail (Itt), elle se présente à la brigade de gendarmerie de Keur Massar pour déposer une plainte avec le certificat médical à l'appui.

«Elle était d'accord et s'est brûlée elle même»

Aussitôt, les hommes de l'adjudant Mamadou Seck descendent à Yeumbeul Béne Baraque, précisément à la chambre qui avait abrité les ébats et que la victime leur avait indiquée. Le maître des lieux, Pape Faye est surpris en train de prendre les trois normaux. Cuisiné sommairement, il ne cherche pas midi à quatorze heures pour balancer ses camarades. Ainsi les nommés Amadou Sarr, El hadj Sall et Alpha Diop sont cueillis au quartier Sam 1. Tous les quatre sont jetés manu militari dans le panier à salade et conduits à la brigade. Soumis à un interrogatoire serré, ils passent à table sans ambages mais soutiennent mordicus que B N était bel et bien d'accord pour voyager avec eux à tour de rôle au septième ciel. Quid des brûlures constatées sur son corps surtout son cou. «C'est elle-même qui s'est brûlée» tentent-ils de faire avaler aux pandores. Pape Faye, Amadou Sarr, El hadj Sall et Alpha Diop sont depuis hier vendredi, des hôtes de l'hôtel zéro étoile de Rebeuss après un passage au parquet. Ils devront répondre prochainement devant un juge, du délit de viol avec violence commis sur une femme mariée.