A vrai dire, certains hommes doivent être privés à jamais de liberté. A. Kalidou, 42 ans en fait assurément partie. Lui qui s’est défoulé sur la jeune F. N, pourtant déficiente mentale, née le 9 février 1997 à Thiès. Sa mère, analphabète explique que «sa» petite est possédée par des démons. En tout cas, c’est ce que lui ont dit tous les voyants qu’elle a consultés. La nuit, elle a toujours un sommeil agité marqué par des cauchemars. Malgré son handicap, elle accompagne toujours sa mère à la gare routière et l’aide à vendre de l’eau fraîche.
Mais le 10 mai dernier, ce sera le début d’un cauchemar sans fin pour la mère. En effet, vers 15 heures, elle constate sa disparition mystérieuse. Elle l’a cherchée partout mais en vain. Et ce n’est qu’aux environs de 22 heures que la jeune fille est revenue à la maison, alors qu’elle ne sortait jamais la nuit. Soumise à un interrogatoire serré, elle révèle la terrible mésaventure qu’elle venait de vivre. Elle circulait tranquillement sur l’avenue Léopold Sédar quand elle a été interpellée par un vigile en poste devant le siège de Tigo. Ce dernier lui a posé des questions sur sa situation matrimoniale avant de lui proposer une partie de plaisir moyennant la somme de 5000 Fcfa. Malgré son refus, l’indélicat vigile, beaucoup plus fort, l’entraîne dans l’immeuble avant de l’introduire dans une chambre sans mobilier. Malgré l’opposition et la farouche résistance de la jeune fille, A. Kalidou défait son pagne et enlève son slip. Toute nue, il l’étend à même le parquet et la viole sauvagement.
Après l’acte sexuel, il lui tend un billet de 5000 Fcfa qu’elle a accepté pour acheter une chaîne. Toujours devant les enquêteurs, elle révèle qu’elle n’était pas à son coup d’essai pour avoir déjà entretenu des relations sexuelles avec un élève qui habite dans le quartier. Cuisiné à son tour, A. Kalidou n’a pas nié avoir eu des rapports sexuels avec la fille. Toute honte bue, il confirme l’avoir effectivement interpellée sur l’avenue Léopold Sédar Senghor et elle paraissait être égarée. Dès qu’il a communiqué avec elle, il s’est rendu compte qu’elle était naïve. C’est ainsi qu’il l’a invitée à le suivre dans l’immeuble pour une partie de rapports sexuels moyennant 5000 Fcfa. Selon lui, elle a refusé dans un premier temps mais il a fini par la convaincre. C’est ainsi qu’ils sont montés ensemble et la partie de plaisir a eu lieu sans aucune résistance de sa part car elle était consentante. «Je lui ai remis après les 5000 Fcfa», confie-t-il avant d’ajouter qu’à sa grande surprise la fille est revenue le lendemain, accompagnée de sa mère. Même si la mère de la fille n’a pas porté plainte contre le vigile, l’action publique s’est poursuivie. C’est ainsi qu’il a été déféré au parquet. La mère de F. N explique son désistement par le fait qu’elle risque d’être répudiée par son mari si toutefois il est informé de cette affaire.
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