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VIOLENCE A ASCENDANCE : La mère ne veut plus cohabiter avec son fils

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VIOLENCE A ASCENDANCE : La mère ne veut plus cohabiter avec son fils

S’il y a vraiment une chose assez fréquente maintenant dans les maisons et dans les chroniques judiciaires, c’est bien la violence à ascendant. Personne ne respecte plus rien, ni personne. Moussa Ndiaye a été en effet, attrait hier, mercredi 10 mai, par sa propre mère devant la barre du Tribunal des flagrants délits pour injures et menaces de mort. Devant la barre, le prévenu confirme même les plaintes de sa mère en la contestant « impoliment ». Sur ces faits, le Tribunal l’a condamné à un an d’emprisonnement.

Moussa Ndiaye, poursuivi pour violences à ascendant et menaces, en est à sa deuxième condamnation depuis hier. Il a été déjà une première fois condamné, pour coups et blessures volontaires par le même Tribunal. Soda Faye, mère du prévenu, se plaint en effet du comportement de son fils, envers elle et sa famille. « Je n’ai que lui et sa sœur. Il s’enferme dans sa chambre, se saoule, crie et hurle même. Quand il sort, c’est sur moi qu’il s’abat toujours. Il tient une bouteille, me traite de tous les noms d’oiseaux, m’injurie et menace de me tuer. Parfois, il dit aussi qu’il veut se suicider. Je suis allée me plaindre à trois reprises à la police, mais il refuse de changer. Il m’a même une fois insulté devant les policiers », soutient la mère, totalement désespérée. Le mis en cause a aussi tendance à consommer encore plus d’alcool quand sa maman lui demande tranquillement d’arrêter de boire, si l’on en croit cette dernière. Soda Faye avoue qu’elle ne peut plus cohabiter avec son fils « chéri ». « J’ai peur et je crains franchement pour ma vie et celle de ma fille. Il se saoûle trop », avertit-elle. Devant ces faits, Moussa Ndiaye rétorque : « C’est faux ! Je ne l’ai jamais injuriée ». Le Président de souligner qu’il confirmait par ailleurs les propos de la plaignante. Le prévenu présente alors des excuses qui ne semblent pas être sincères au Président. « Tes excuses ne sont même pas sincères », lui lance-t-il. Très mécontent, le maître des poursuites déclare que Soda Faye, mère du prévenu qui a donc « materné, infanté et mis au monde ce dernier » n’a aucun intérêt à accabler l’accusé, s’il n’avait pas fait ce qu’elle lui reproche. Il requiert ainsi six mois ferme contre Moussa Ndiaye, qui demande une dernière fois, pardon et qu’on peut même faire sortir ses bagages de la maison. Peine insuffisante pour le Tribunal qui la double en le condamnant à un an d’emprisonnement.



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