Un incendie d’une rare violence s’est déclaré, hier vers 18 heures, à la Sicap liberté V. Malgré la diligence des sapeurs-pompiers, deux enfants ont été tués par les flammes. Leurs corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec.
Sicap Liberté V. Villa n°5626/O. A un jet de pierre du terminus. Des véhicules des sapeurs-pompiers et de la police, gyrophares allumés, sont garés de part et d’autre de la chaussée, bloquant cet axe à la circulation. Des badauds, parents et autres curieux sont massés. Commentaires et complaintes fusent de partout. Des pleurs se font entendre. L’odeur de brûlure se fait sentir à une dizaine de mètres du lieu du sinistre. Des habits calcinés, des fauteuils détruits, des matelas et lits presque consumés par le feu, constituent l’essentiel du décor. Ils renseignent sur la violence du sinistre. Incendie qui s’était déclaré une heure plus tôt et qui vient d’être maîtrisé par les sapeurs-pompiers de la 12e compagnie de secours et d’instruction commandés par le capitaine Moussa Niang. Le soldat du feu en chef de nous révéler que c’est à 18h 23 mn qu’ils sont arrivés sur les lieux du sinistre pour éteindre le feu. «Lorsque nous sommes arrivés, on nous a révélé qu’il y a deux enfants qui sont prisonniers des flammes dans l’une des deux pièces de cette maison. Nous avons alors essayé de les sauver. Mais lorsque nous avons défoncé la porte de la dernière chambre, nous avons trouvé deux enfants morts calcinés. Il s’agit d’un garçon de 3 ans et d’une fillette de 5 ans. Ils étaient seuls dans la maison», déclare le capitaine Moussa Niang, secondé par le commandant Diop, commandant du corps urbain de Dakar et ses éléments venus sécuriser les maisons touchées. Un riverain qui a requis l’anonymat d’ajouter que la violence du feu était telle qu’il s’est propagé dans deux autres maisons riveraines. Par exemple la maison du photographe Thiémokho Coulibaly a été touchée.
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