Abdoulaye Mbow a été pris en flagrant délit de vol avec effraction par escalade dans les maisons de ses voisins de quartier. Il guettait l’absence de ces derniers dans leurs concessions pour faire le mur de clôture de la bâtisse et voler des objets.
Satan ! Le mot est lâché. Voilà l’explication servie par d’Abdoulaye Mbow aux policiers enquêteurs du commissariat de la commune de Diamaguene Sicap Mbao pour justifier ses cambriolages en série dans les propriétés immobilières de ses voisins. Il a été appréhendé lors de son ultime coup en possession des biens matériels et autres effets vestimentaires d’autrui au moment d’escalader le mur de la concession. Il a commis plusieurs actes pareils dans des maisons différentes de la localité. Il jetait son dévolu sur les bouteilles de gaz abandonnées dans les cuisines.
Pape Diouf, maçon, quitte son lieu de travail et prend la direction de leur maison. Il arrive au coin d’une rue et aperçoit un individu en train d’escalader le mur de clôture de leur domicile. Il se garde d’intervenir et préfère se planquer dans un endroit pour mieux épier le monte-en-l’air. Celui-ci, possédant un sac contenant deux bouteilles de gaz, descend en douce du mûr de la bâtisse et se précipite pour quitter les lieux. Mais Diouf, ayant toujours à l’œil du quidam, le prend en filature jusqu’à la sortie du quartier et tire le pan de sa chemise. Ce dernier se tourne brusquement, tombe sur le maçon et l’interpelle. Il monte sur ses grands chevaux et commence à cracher du venin. Il dépose son fardeau et menace de bander les muscles contre son interlocuteur. Lequel fait fi aux menaces et réclame la restitution du sac contenant les bonbonnes de gaz. Il s’énerve à son tour et se dresse sur le chemin du suspect. En vain. Il le prend au collet, insiste et s’agrippe de toutes forces audit sac.
Une dispute survient entre eux. Ils échangent de grossièretés et continuent de se tirailler le sac. Mais craignant que le suspect gagne «le bras de fer», Diouf lâche du lest et sollicite par des cris de détresse l’intervention de deux sapeurs pompiers de passage dans le coin. Ces derniers accourent, séparent les deux antagonistes et les interpellent. Ils réquisitionnent un véhicule et les conduisent au poste de police de la commune de Diamaguene Sicapa Mbao. Là, Diouf maintient ses propos et confirme ses accusations de vol.
«C’est bien lui que j’ai surpris en train de faire le mur de clôture de notre maison. Il détenait un sac contenant des bonbonnes de gaz de 9kg et 6kg. Il les a pris dans ma chambre à coucher qui était fermée à clef. Il a défoncé également la porte de ma mère, mais il n’y a rien pu prendre. Ce vol m’a porté un lourd préjudice. Il a dévalisé ma chambre en prenant tous mes effets vestimentaires. Il ne me restait que les habits que je portais. Il a certainement dû voler le sac dans une maison voisine», déclare Diouf.
D’autres victimes soutiennent avoir été cambriolées dans les mêmes circonstances. Amy Ndiaye affirme avoir perdu sa bouteille de gaz butane et une somme de 10 mille francs gardée dans un pot. Elle indique que le mis en cause a fait sauter le cadenas de sûreté de sa boutique pour entrer l’intérieur et commettre son forfait. Oumy Ndiaye a abondé dans le même sillage et déclare avoir été victime de vol le 26 novembre d’une bonbonne de gaz et d’un sac contenant ses vêtements. «J’ai constaté la disparition de mes biens à mon retour dans la maison. J’ai trouvé que la porte de ma chambre était défoncée et les matériels volés. Mais alors que je me lamentais, j’ai appris l’interpellation du malfrat à la police», soutient Oumy.
Condamné à deux reprises pour les mêmes motifs, Abdoulaye Mbow a reconnu les accusations et justifie son geste par ses difficiles conditions de vie et surtout l’influence de Satan. «Je vole les biens d’autrui pour subvenir à mes besoins parce que je ne travaille pas. Je n’ai pas également de receleur fixe auprès de qui je revends mes butins. Mais je crois avoir été victime d’un mauvais sort qui me pousse à commettre des larcins dans le quartier. Après mon élargissement de prison, j’ai été conduit par ma mère à Tawa sis à Bambey pour y subir un traitement traditionnel aux fins d’arrêter de voler. Mais j’ai fini par replonger dans la délinquance. Je cambriole les maisons pour y dérober des bonbonnes de gaz. Je suis toutefois ivre mort lors de mon dernier coup», dixit le présumé cambrioleur qui été déféré au parquet de Pikine par la police de Diamaguene Sicap Mbao pour flagrant délit de vol avec effraction par escalade.
2 Commentaires
Aaaa
En Décembre, 2012 (07:36 AM)Chriss
En Décembre, 2012 (11:02 AM)Mais alors le titre : " effraction par escalade" ?????????
Je ne comprendrai jamais quel circuit de validation suivent ces articles, y a t-il relecture ? des corrections?
Supposons que "NON" ils peuvent quand même utiliser un dictionnaire
Monsieur l'auteur, allez donc revoir le sens du mot "EFFRACTION" avant d'y associer "ESCALADE".
Pour le reste du texte, je vous en épargne, je n'aurais pas assez de temps pour le commenter.
Participer à la Discussion