Niché dans la commune d’arrondissement de Yeumbeul Nord, le quartier Djiddah Marine est récemment sorti de l’anonymat avec l’effondrement d’une dalle qui a failli faire passer de vie à trépas une dame de 25 ans. Dix jours après ce signal fort et faute de moyens, les occupants des maisons qui menacent ruine rechignent à déménager. Ils risquent de subir le même sort que ndèye Thioro Seck qui risque de ne pas être la dernière habitante du quartier, à payer un lourd tribut des effondrements.
« Nous souhaitons que le maire vienne de moins en moins dans notre quartier car il n’y vient que quand il y a des catastrophes. La mairie est à trois minutes de marche d’ici, mais nous ne l’avons jamais vu. En dehors des effondrements très redoutés, on fait face à la pauvreté, au défaut d’éclairage public et à l’insécurité. Certaines maisons ont fait l’objet d’un recensement depuis d’un an, mais leur démolition programmée tarde à se concrétiser », déclare le délégué de quartier de Djiddah Marine, Momar Sèye.
Interpellé par rapport à cette situation, Lamine Diédhiou, maire de la commune de Yeumbeul Nord déclare : « Je ne vais pas répondre directement aux propos du chef de quartier, mais ce qui est important à savoir est qu’à chaque fois que nous sommes confrontés à des situations d’effondrement, nous avons essayé d’intervenir en faisant de la sensibilisation pour que les habitants quittent les lieux ».
(Texte : L’Observateur)
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