[ Photos ] Cahier Vacances - FATOUMATA DIALLO : Une miss grandeur nature

Une miss en grandeur - nature : «Ma mission ne fait que commencer…»

Sa beauté angélique lui a valu d’être sacrée la plus belle femme du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest. Toutefois, Fatoumata Diallo, Fatima ou Tima pour les intimes, n’a pas que son physique pour séduire, elle a de la jugeote et le cœur sur la main. Pas étonnant qu’au terme de presque une année de règne sur le trône de la reine de beauté, elle tire un bilan pour le moins en dessous de ses espérances, même si elle considère qu’elle ne fait que commencer la mission qui lui a été assignée. Et pour cause…

Que ressentez-vous, un an après vos sacres à Miss Sénégal 2008 et Miss Cedeao, surtout que sous peu, une autre va vous succéder ?

De la satisfaction et une grande joie. Depuis mon sacre, je n’ai fait que vivre des expériences formidables et surtout enrichissantes, je n’ai vraiment pas à me plaindre. À celle qui va me succéder, je lui souhaite bien des choses, de vivre également de belles aventures, meilleures que les miennes. Quant à moi, je dirais que ma mission ne fait que commencer. J’ai mis sur pied une association et j’ambitionne de la rendre pérenne. Je veux continuer à mener les actions que j’ai entamées jusqu’ici…

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant cette année de célébrité ?

La sympathie et le soutien moral des gens. Il y en a que je ne connaissais pas avant, d’autres qui m’appellent juste pour me témoigner de leur affection, c’est quelque chose de vraiment fort qui m’encourage à aller de l’avant.

Quel bilan faîtes-vous de votre après - élection ?

Je peux dire qu’il n’est pas à la hauteur de mes espérances, car je n’ai pas reçu toute l’aide dont j’avais besoin, mais cela ne va pas me faire baisser les bras. Aussi, je pense avoir apporté un tant soit peu aux Sénégalais, en particulier aux enfants. En sus des nombreuses actions que j’ai déjà menées, contre les viols d’enfants et autres, j’envisage de faire un don au début du mois de Ramadan à Touba. Je ne compte pas baisser les bras.

Vous avez été élue Miss Cedeao pour la paix. Dîtes-nous ce que vous avez fait concrètement pour honorer votre titre ?

J’ai été en France, aux universités de la paix, j’y ai représenté toute l’Afrique, également au Nigeria pour le rallye de la paix et à Accra où j’ai eu à rencontrer le Président du Ghana.

Y a-t-il des choses qui ont changé dans votre vie depuis votre couronnement ?

Dieu merci oui, beaucoup de choses ont changé, notamment l’amélioration de mes conditions de vie. Comme j’ai l’habitude de le dire, avant je prenais le bus pour aller à l’école, maintenant j’ai ma propre voiture que j’ai gagnée lors de mon élection à Miss Sénégal et j’arrive à acheter de l’essence. Avec les sommes d’argent que j’ai reçues à Miss Sénégal et à Miss Cedeao, je suis en train de réhabiliter chez moi, pour essayer de mettre mes parents dans de meilleures conditions. Actuellement, je mûris le projet de créer une petite entreprise après mes études, dans le domaine du Marketing et du Commerce international.

Côté cœur, est-ce que les prétendants se sont signalés en plus grand nombre ?

Une chose est sûre, ce ne sont pas des prétendants qui me manquent depuis que j’ai été élue. Mais bon, je préfère ne pas trop y prêter attention, puisque ce n’est pas ma priorité.

Peut-être une demande en mariage ?

Franchement, je ne tiens pas à en parler (rires).

Dîtes-nous juste combien de demandes vous avez eu ?

À dire vrai, même quand je vivais chez mes parents et que j’étais encore une étudiante au lycée, je recevais des demandes en mariage.

Elles doivent avoir doublé ou triplé alors ?     

En tout cas, je n’ai pas encore fait de sondage. En fait, je n’en sais absolument rien et je n’en dirais pas plus.

Dîtes-nous alors, à quand le mariage ?

Je ne manquerais pas de vous informer le moment venu. Sans fautes…