SERIGNE MODOU KARA COMPOSE « LA GAMME SACRÉE » : Les mélodiens présentent une gamme musicale inédite

Le marabout Serigne Modou Kara vient de lancer un nouveau style musical qu’il appelle « la gamme sacrée ». Une trouvaille musicale qu’il compte lancer à Paris prochainement.

Son entrée dans le grand salon de son domicile est autant solennelle que protocolaire. Son habillement l’est autant. Pour la présentation de sa nouvelle trouvaille musicale qu’il appelle « la gamme sacrée », Serigne Modou Kara est apparu en redingote noire, chemise et pantalon de couleur blanche et bonnet Cabral de couleur noire sur la tête. Son costume tout en noir et blanc est accompagné d’un ceinturon avec des boucles dorées. En face de lui, les membres de l’orchestre « Mélodie Divine, autrement appelés « les mélodiens ». Ils sont tous habillés d’un costume sur une chemise blanche et une cravate noire. Disposés en rang, ils entonnent quelques chants en français et en wolof, tirés de cette gamme. Dans sa tenue du jour, en face d’une maquette représentant la mosquée de Diourbel. Au-dessus de la maquette, deux tiroirs contenants chacun un piano. Dans la nouvelle gamme musicale qu’il présente, Serigne Modou Kara « retrace le parcours de Cheikh Ahmadou Bamba avec les autorités coloniales de l’époque, parsemé de hauts faits qui relèvent du miracle ». Cette gamme sacrée, selon son auteur-compositeur, Modou Kara Noreyni, est différente des gammes jusque-là connues, celles occidentale et orientale. « C’est une gamme globale, elle est apparue avec ces propres particularités et s’articule autour de 5 composantes ou modes dont la principale et l’alphabet arabe « A- BA- DJA -DA.

La nouvelle gamme musicale composée par Serigne Modou Kara sortira l’humanité des ténèbres pour la conduire vers la lumière. Ce sera une grande révolution ». Pour jouer une partition de cette gamme, les touches de piano vont de la droite vers la gauche et non de gauche à droite comme cela est enseigné en musique, affirme Serigne Modou Kara.

Le lancement officiel de cette gamme aura lieu à Paris à l’opéra ou à la salle de l’Unesco. « Le choix de Paris s’explique par le fait que ce sont les Blancs qui ont amenés Cheikh Ahmadou Bamba en exil et cette révolution va être lancé chez eux ».