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Violence conjugale à Keur Massar : Elle tabasse violemment son mari, et récolte un mois ferme

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Violence conjugale à Keur Massar : Elle tabasse violemment son mari, et récolte un mois ferme

Décidément, les temps ont changé. La preuve ? L’affaire de ce couple singulier où la femme a violenté son époux, au point de le blesser assez sérieusement. Le certificat médical établi, fait état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. Circonstances aggravantes, la belliqueuse épouse a réussi à entraîner dans son sillage, sa propre fille. Le dossier a atterri à la barre du tribunal des flagrants. Le procureur avait requis 3 mois ferme pour toutes les deux. Mais le tribunal ne l’a pas suivi, et à relaxé la fille, avant de condamner la maman à un mois ferme. L’époux avait réclamé 500.000 francs de dommages et d’intérêts. Mais le tribunal ne lui a accordé « que » 300.000 francs, à payer à son malheureux époux.

Maïmouna Coulibaly, la cinquantaine, et sa fille Ndèye Binta Djiba sont assurément des femmes de caractère. Illustration, les faits qui se sont déroulés à Keur Massar, dans la nuit du 29 au 30 juillet dernier. Au cours de laquelle cette épouse d’un genre particulier a eu une bagarre avec son mari dont l’origine n’a pas été réellement explicitée. Mais ce qui est constant, c’est qu’après une nuit de bagarre, l’épouse parviendra à blesser grièvement son conjoint avec une grosse cuiller. Le mari, du nom d’Ousseynou Diop, s’est précipité dans une structure sanitaire pour des soins. Dans cet hôpital, le médecin lui a établi un certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. Il déposera une plainte à la brigade de gendarmerie de Keur Massar pour coups et blessures volontaires. L’épouse sera écrouée, mais également sa fille, Ndèye Binta Djiba, pour avoir « aidé » sa maman. Déférées au parquet, la dame et sa fille ont comparu à la barre du tribunal des flagrants délits, afin de répondre, par rapport aux faits qui leur sont reprochés. Dès l’interrogatoire, la dame, tout en versant un torrent de larmes, tentera de convaincre les magistrats. Soutenant qu’ils se trouvaient seuls dans la chambre, lorsque son mari l’a terrassée, et s’est mis à la rouer de coups ; c’est ainsi qu’en désespoir de cause, elle s’est emparée d’une cuiller à portée de main dont elle a fait usage. Poursuivant que, son mari l’a même mordu au sein, avant de reconnaître qu’elle est bien à l’origine de ses blessures. Quant à sa fille, Ndèye Binta Djiba, elle a expliqué qu’à son arrivée dans la chambre, son père adoptif était couvert de sang. Ajoutant qu’elle était seulement venue pour les séparer. Au tour du mari, ensuite, de faire la relation des faits. Le conseil de la partie civile, Me Amadou Mactar Bèye, dans sa plaidoirie, dira que, d’habitude, ce sont les femmes qui traînent leurs maris devant les tribunaux pour violence conjugale. Cette fois-ci, c’est le contraire. Et de dépeindre la dame comme une épouse très belliqueuse. Son comportement à la barre en est l’illustration parfaite, dira l’avocat. Pointant du doigt, aussi, sa fille, Ndèye Binta Djiba, il s’indignera du fait qu’elles l’aient grièvement blessé ; ce qui est confirmé par le certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. « Mon client a beaucoup dépensé en frais médicaux, je demande au tribunal de les maintenir dans les liens de la prévention, de les condamner à telle peine que le procureur va requérir, et de nous allouer la somme de 500.000 francs », a-t-il plaidé. Le procureur n’a pas emprunté quatre chemins ; dans son réquisitoire, il fera comprendre au tribunal que les faits de violence sont avérés, que la dame Maïmouna Coulibaly et sa fille sont bel et bien à l’origine de cette violence conjugale, que les dénégations de la dame Coulibaly ne sauraient prospérer. Et de recommander l’application de l’article 274 du code de procédure pénale. Avant de requérir 3 mois ferme contre chacune d’elles. Au délibéré, le tribunal a relaxé la fille, Ndèye Binta Djiba ; quant à sa maman, elle a écopé d’un mois ferme, mais également, à payer 300.000 francs à son époux.

Lassana Sidibé



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