
Affaire DSK : et si Nafissatou Diallo avait menti ?
-Elle est entrée aux Etats-Unis avec des papiers ghanéens
-Blake Diallo n’a aucun lien de parenté avec Nafissatou
-Elle n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, Dieynaba
Qui est Nafissatou Diallo, la femme qui a fait tomber Dominique Strauss
Kahn, un des hommes les plus puissants de la planète ? De la crédibilité
de cette femme, de la justesse de son témoignage dépend l’avenir du désormais
ex directeur général du Fmi, obligé de démissionner, contraint de renoncer à
une carrière politique prometteuse, confronté à des accusations qui risquent de
le maintenir en prison le reste de sa vie. Selon l’accusatrice, DSK est un être
barbare qui s’est jeté sur une femme sans défense, l’a violée à deux reprises,
dans son lit et dans sa salle de bain, la contraignant à une fellation sans
que, pendant ces longues et interminables scènes, elle ne puisse, ni crier, ni
s’enfouir. Mais plus on se pose des questions sur celle qu’on a d’abord appelée
Ophelia, plus des zones d’ombre persistent, notamment sur son passé. Les
tabloïds américains ont indiqué qu’elle habitait un immeuble du Bronx souvent
réservé aux personnes malades du Sida. Sur la boîte postale du numéro
correspondant au troisième étage figure le nom d’une autre dame. De quoi
susciter des interrogations sur la véritable identité de cette femme, que la
police new-yorkaise garde jalousement secrète.
Selon des informations que nous avons pu obtenir de sources bien informées,
Nafissatou Diallo, 32 ans, aurait obtenu la résidence permanente aux
Etats-Unis, en demandant le statut de réfugié pour des raisons humanitaires.
Elle aurait donné comme prétexte le fait qu’elle devait être mariée de force
dans son pays, la Guinée, pays où les peuls sont persécutés par un dictateur
sanguinaire, où se pratique encore l’excision, où le fait d’avoir un enfant
sans père pouvait donner cours à toutes les formes de persécution. Seulement,
des personnes qui connaissent bien la belle femme longiligne lui attribuent la
nationalité sénégalaise, et non guinéenne. Ce serait pour éviter que tombent
les raisons qui lui ont fait obtenir le statut de réfugié et des questions sur
sa moralité, que ses plus proches persistent, pour dire qu’elle est de
nationalité guinéenne. S’il s’avère que Nafissatou Diallo est de nationalité
sénégalaise, c’est toute la crédibilité de son témoignage qui tombe.
Or, nous sommes en mesure d’affirmer que bien que ses parents soient d’origine
guinéenne et apparentés à Cellou Dalein Diallo, Nafissatou Diallo est une sénégalaise
qui a peu d’attaches dans ce pays. Elle est arrivée aux Etats-Unis et pour
rendre son histoire de persécution crédible, a déclaré à l’immigration
américaine qu’elle s’était enfuie de la Guinée pour s’établir au Ghana, dont
elle a obtenu la citoyenneté. C’est la nationalité qui figure sur sa carte de
résidence permanente.
Ce que nous pouvons attester de façon formelle, malgré ses dénégations, c’est
que l’homme identifié comme étant son frère, auteur du premier témoignage sur
Nafissatou Diallo, celui qu’elle aurait appelé en premier pour éclater en
sanglots après son double viol, n’est pas guinéen, mais bel et bien sénégalais.
Blake Diallo est fils de Diallo greffier, un notable bien connu, établi au
quartier Nema de Ziguinchor, d’où il est originaire. Une partie de la famille a
par la suite migré à Dakar, au quartier Castors. Blake porte le nom d’un ancien
ambassadeur américain à Dakar, ami de son père. Blake Diallo, autre information
que nous pouvons donner avec certitude, n’a aucun lien de parenté avec
Nafissatou Diallo. La victime présumée n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, qui s’appelle
Dieynaba. Nous pouvons ajouter de manière formelle, que celle qu’il prétend
être sa sœur ne l’a jamais appelé le jour de son agression.
Contrairement à ce qu’il affirme dans une Interview accordée aux médias
américains et français, il n’a jamais fait 15 ans en France avant de s’établir
à New York. L’homme âgé de 42 ans a quitté directement Dakar pour les
Etats-Unis, où il a vécu sans papiers, avant de se marier une seconde fois avec
une américaine. Il était en train de s’affairer pour la construction d’un
campement touristique au Cap Skirring, au Sud du Sénégal, où son père, greffier
prospère aujourd’hui décédé, possédait un terrain en bordure de mer. Depuis
quelques jours, l’homme a abandonné les costumes et le style mondain, pour ne
s’habiller qu’en tenue traditionnelle guinéenne. Sur son profil blackplanet.com,
il précise pourtant qu’il est de nationalité sénégalaise. C’est pourquoi, dès
le début de l’affaire, des sénégalais établis dans le quartier Noir de New
York, Harlem, ont vite indiqué que la victime de Dominique Strauss Kahn était
une sénégalaise, quand bien même les médias français maintenaient qu’elle était
d’origine ghanéenne.
Cette nouvelle lumière apportée sur l’identité de cette
femme jette une ombre de doute sur son témoignage, sur lequel s’appuie
désormais toute l'accusation.
Les avocats de Dominique Strauss Kahn ont changé de fusil d’épaule, en
indiquant désormais que la femme était consentante dans cette affaire,
et que
Dominique l’infidèle n’est pas le Strauss Kahn barbare que les médias
d’information en continu passent en boucle. Et si l’un des plus grands
stratèges économiques de la planète, considéré comme un des français
les plus
brillants, s’était fait piéger, non pas par une quelconque
organisation, mais
par Naffissatou Diallo elle-même ? Aurait-elle voulu se faire un
matelas
financier sur les couches d’un homme volage facile à compromettre ?
Nafissatou Diallo jure qu’elle ne savait pas qui était cet homme, un
des plus
médiatisés du monde. Après avoir appelé la police de New York pour
accuser
Dominique Strauss Kahn, elle a donné un détail compromettant à la
police. Sur
la poitrine de celui qui était jusqu’ici un des hommes les plus
puissants de la
planète, elle avait laissé des empreintes : la marque de ses griffes.
Avait-elle calculé son coup ? Dans une communication avec sa sœur
faite à partir d'un lieu secret, dans la journée d’hier, Nafissatou
Diallo se plaignait de douleurs aux sein, elle
aurait été griffée par Dominique Strauss Kahn. Le problème est que ceux
qui
connaissent l’ex directeur du Fmi sont catégoriques, il ne laisse pas
pousser ses ongles. Il
les mange toujours.
SJD
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