Se voulant pionnier du véritablement changement en Afrique, l’Ong Nouvelle Vision Africaine , basée à Washington DC a organisé jeudi 29 mai dernier un grand rassemblement en association avec la communauté Nigérienne de New York devant le Consulat du Niger et devant le siège de l’Organisation des Nations Unies à New York un grand rassemblement afin de sensibiliser les uns et les autres sur la situation au Niger faite de guerre fratricide, de rébellion et de pauvreté aiguë. Mais aussi sur le reste du continent dont la Casamance où ces derniers temps la rébellion a repris de plus belle.
Un rassemblement qui selon son président en l’occurrence le sénégalais Bocar Moussa Bâ « a connu un grand succès ». « Cette manifestation pacifique était organisée pour demander l'arrêt des guerres fratricides au Niger et partout ailleurs en Afrique » nous a t-il soutenu au bout du fil. En fait et profitant de ce rassemblement Nouvelle vision Africaine a appelé tous les frères Nigériens en conflit à déposer les armes, à se réconcilier et à s'unir pour faire face aux nombreux défis que sont l’éducation, la santé, la nourriture pour tous, la modernisation de l’agriculture, le développement des infrastructures, etc.… Cette structure par la voix de son Président, Bocar Moussa Ba, a exprimé toute sa solidarité avec les populations victimes des guerres. Elle a en outre dénoncé et condamné toutes les formes de manipulation ethnique, régionaliste ou religieuse pour accéder ou se maintenir au pouvoir. Monsieur Ba a également demandé aux gouvernements africains d'adopter des mesures visant à mettre fin à la violence, à l'ethnocentrisme, et aussi à faire respecter les principes du droit humanitaire dans leurs pays respectifs. Interrogeant l’histoire il nous soutiendra que “Il y’a juste 14 ans, plus d’un million de personnes ont été tuées au Rwanda en un seul mois et au Soudan, le nombre de personnes tuées pendant les violences est estimé entre 300 000 et 500 000.
Récemment au Kenya, il y’a eu plus de 500 personnes tuées et plus de 250 000 personnes déplacées, la rébellion casamançaise n’en finit pas de faire des victimes.
Et à ce niveau notre compatriote dira que “le Sénégal a toujours été considéré comme un modèle de démocratie en Afrique” ; par conséquent, en profite t-il donc avec sa structure pour demander au Président Wade de faire respecter scrupuleusement les règles du jeu démocratique, de bannir tous les signes, toutes les formes d’actions ou de projets visant à installer la zizanie entre les ethnies, entre les religions, entre les confréries et entre les groupements et les tendances, de mettre hors d’état de nuire toute personnalité administrative, politique, religieuse ou coutumière soupçonnée d’incitation à la rébellion et à la violence, de prévenir tout dérapage qui pourrait mettre le pays dans des situations dramatiques comme cela a été le cas en Cote d’Ivoire ou au Kenya. Des actes courageux de Nouvelle Vision Africaine mais qui ne sont que les jalons d’un grand chantier qui devrait sortir l’Afrique de son actuelle situation qui ne rassure point sur l’avenir de ce continent au potentiel énorme, mais très mal géré par ses dirigeants.
Ce qui si l’on en croit Bocar Moussa Bâ nécessite un certain nombre de considérations de la part des fils du continent. Dés lors entend –il lancer “une campagne de proximité mondiale afin de mieux sensibiliser sur toutes ces questions.
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